DES FEMMES QUI S'EXCITENT A "FEMELLISER" LEUR HOMME
Or, il existe une période où l'enfant découvre consciemment sa sexualité et l'explore donc ouvertement. Manipulés par les messages médiatiques, certains ados précoces désirent aller plus loin. Ils mènent alors une exploration plus intime avec un frère ou une sœur, plus rarement avec leur mère ou leur père. Certains d’entres-eux iront par curiosité jusqu’à une relation sexuelle complète, quitte à ressentir le malaise des adultes et à se sentir brimés dans leur exploration s'ils sont surpris dans leurs jeux. Il faut aussi évoquer la transformation préoccupante des pratiques sexuelles chez ces enfants, pratiques pornographiques liées aux découvertes sur Internet qui incluent systématiquement la fellation aujourd’hui.
Je me rappelle de ce fait divers où les parents d’une gamine de dix ans accusaient froidement deux garçons du même âge d’avoir obligé leur fille à les sucer. Or, il s'avéra après enquête de gendarmerie que c'était la fille qui avait demandé à être sucée. Quand ses parents apprirent malencontreusement cette histoire, elle se protégea en accusant les deux garçons. On peut se demander si ce n’est pas le regard de la société qui fait de la sexualité des enfants pubères un sujet d’angoisse. Impossible aujourd'hui de favoriser une sexualité épanouie des enfants sans passer pour un pervers.
La société bien-pensante considère que les pratiques sexuelles sont du domaine exclusif des adultes et l’enfant n’est donc pas censé avoir de sexualité. A ses propres interrogations, les parents répondent par des silences ou par des explications si techniques qu’ils vident la sexualité de son sens profond. Il est normal que les enfants s’intéressent à la sexualité et qu’ils aient des jeux sexuels avec des copains et des copines. Si ces jeux ont lieu dans le respect de chacun et entre enfants de même statut, cela ne pose aucun problème. Pour ceux qui ont une sexualité épanouie, ces approches sexuelles sont avant tout récréatives. Ces enfants ne sont pas dévergondés ou pervers, ils n’incarnent pas le Mal. Ils se réjouissent et jouissent de pratiques sexuelles récréatives tandis que des projets plus importants occupent leur vie. Ils ne sont donc pas des «obsédés» comme certains parents ou adultes chargés de leur éducation voudraient nous le faire croire.
La sexualité est un des dynamismes clés de la vie des enfants. Or, sans même s’en rendre compte, les parents continuent de leur interdire une connaissance de la sexualité qui leur soit propre, une sexualité adaptée à leur âge. Comme les parents sont des références aux yeux des enfants, il faut donc répondre à leurs questions avec sincérité, en des termes simples tout en orientant leur sexualité vers la normalité s'il y a des abus. Les enfants ne cherchent pas des réponses techniques, mais à profiter de nos connaissances d’adulte. Influencés par le Net et la scolarité, ils en savent parfois plus que nous sur le plan technique, mais ils restent avant tout intimidés par ce nouveau monde qui s’ouvre à eux. Des sentiments qui les dépassent et affolent leurs sens. S’il n’y a pas abus de pouvoir, nous n’avons pas à nous mêler de leur sexualité tant qu’elle reste dans les limites de l’acceptable. La discrétion est de mise et nous devons respecter leur intimité et leur pudeur...
Ce discours sous-entend qu’il y a des règles à ne pas transgresser. Oui bien sur, elles portent essentiellement sur les lois universelles de la nature. Les autres règles sont édictées par la société et varient d’une génération à l’autre. Ce qui était interdit hier est reconnu légal aujourd’hui, à l’exemple de l’homosexualité, du BDSM et du mariage homo. Alors ayons un peu plus de réflexion sur ce sujet, ne nous déconnectons pas de la nature...
A suivre