DES FEMMES QUI S'EXCITENT A "FEMELLISER" LEUR HOMME
Heureusement, l’inceste entre adultes consentants ne relève pas du droit pénal en France. Même si cela choque les foules, frère et sœur, père et fille, de même que mère et fils ont le droit légal d’avoir une relation sexuelle s'ils sont majeurs et tant qu’il n’y a pas atteinte à l’intégrité sexuelle ou pression psychologique dans le but d’un acte sexuel. Mais alors pour quelle raison leur interdit-t-on le droit au mariage ? La question reste ouverte car nos politiques se défilent lorsqu’on pose la question. A partir du simple constat ascendant - descendant, les «incestophobes»* s’insurgent contre l’adaptation de la législation à l’évolution de la société. Il faut protéger la famille biologique, ne pas toucher à la cellule familiale, la base de notre société. Mais alors pourquoi avoir favorisé les couples homosexuels par une loi qui autorise leur mariage ? Tant que cela ne perturbe pas la collectivité, qu’on ne fait pas de tord à autrui, on peut l’accepter pensent d’autres gens.
Contrairement à l’homosexualité, la société parle de l’inceste comme d’un tabou, voire d’un d’interdit. Mais qu’en est-il exactement ? Est-ce un tabou très fort ou simplement un interdit moral qui choque la pudeur des gens ? Du coté des philosophes, on dit qu’il s’agit de poser clairement la question ; c’est à la société d’y répondre. Si c’est un tabou social, l’inceste est fondé sur la présence du sacré à la fois terrifiant et irrésistiblement attirant, donc profondément menaçant pour l’ordre social. Déroger à ce principe doit être puni sévèrement et mis au rang de crime.
Si c’est un interdit, alors l’inceste s’argumente et se discute par rapport à la morale sociale. Il a des raisons qu’on peut faire valoir et contester. Or, par méconnaissances, les gens s’en remettent aux lois votées par le Parlement. Mais nos gouvernants ne sont pas garants du lien familial, pas plus qu’il ne le sont sur un plan pédagogique. Leur rôle ne consiste pas à orienter le bien ou le mal et encore moins à enfreindre par des lois répressives les libertés d’autrui. Il y a donc de bonnes raisons éthiques de ne pas sanctionner l’inceste entre adultes…
* Incestophobe : J’utilise volontairement ce vocable provocateur. Dès qu’un hétéro s'exprime sur l’homosexualité, certains homos le font alors passer pour un homophobe. En un mot, seuls les homos pensent avoir la compétence requise pour parler de leur homosexualité. Il en est de même pour l’inceste…
> On condamne donc le père ou la mère incestueuse par rapport à des faits sans chercher à expliquer les comportements qui y sont associés
Si on devait "excuser" les abus des parents incestueux aux prétexte de leur vécu, alors que faire de ceux qui ont, avec des problèmes similaires, surmonté leurs pulsions ? Nous sommes dans une justice de faits, je te l'accorde. Que suggère-tu : une justice d'intention ? Plus personne ne vivrait libre... La justice n'est pas là pour chercher à comprendre, en effet. Et c'est tant mieux, je crois.
Je ne connaissais pas l'existence du communiqué que tu recopie, signé de grands auteurs. Je ne connais donc pas le contexte. Mais je ne l'interprète pas comme toi je crois. J'y vois soulevée la question de l'âge de raison "légal".
La question du consentement est centrale effectivement, mais heureusement que la justice n'a pas à traiter avec... Sinon nous aurions bien du mal à déterminer qui a été euthanasié et qui a été assassiné... Non ?