DES FEMMES QUI S'EXCITENT A "FEMELLISER" LEUR HOMME

     Suite à l’intervention de l’Union européenne, la France fut contrainte d’assouplir sa législation en matière de changement d’identité sexuelle pour les personnes transgenres. Depuis fin 2016, il n’est donc plus obligatoire de subir une chirurgie du sexe pour obtenir officiellement un changement de sexe devant l’État civil. Profitant de cette nouvelle loi, Diana entreprit dès lors les démarches pour être reconnue  officiellement Femme. Cela fut fait fin 2017. Cela ne prit que trois mois tellement sa féminité surpassait celle de beaucoup de femmes génétiques. Il faut dire que le dossier présenté par son ami avocat, un ex-client,  était bien monté. Des témoignages de la famille et d’amis, beaucoup de photos aussi, renforcés par un changement de prénom officiel auxquels s’ajoutaient des déclarations de médecins reconnaissant sa transition et certifiant son traitement hormonal féminisant depuis des années. 

     On pourrait être surpris par le choix de Diana qui se voulait femme et qui n’était toujours pas opérée du sexe. Pourquoi ? Parce qu’elle aimait en jouir d’une part, mais elle espérait surtout concevoir un enfant bien à elle, un enfant conçu avec sa propre semence. Pourquoi n’y avait-elle pas pensé plus tôt ? Elle reconnaissait implicitement son erreur qu’elle imputait à ses délires de jeunesse : « Il fallait d’abord, vivre pleinement ma transition en femme, rencontrer d’autres transgenres pour affirmer ma transsexualité, m’amuser et profiter de mes jeunes années. » Bien que l’idée lui trotte dans la tête, ce ne fut qu’arrivé à 24 ans qu’elle songea à concevoir sérieusement un enfant.

     Diana était à présent si préoccupée par ce projet qu’elle en parlait en permanence dans son entourage. Certaines personnes en riaient ou se moquaient d’elle tandis que ses proches comprenaient ses attentes. Ne pouvant créer une famille à l’image des couples hétéros, la solitude pour les transgenres devient difficile à gérer en vieillissant. Diana le disait clairement : « Lorsqu’on vieillit, notre beauté perd de son attrait auprès des hommes et ils finissent par se désintéresser de nous. Se retrouver seule et sans enfant à un âge où les autres couples sont entourés de leur progéniture doit être difficile à vivre. Et comme toutes les femmes, elle avait besoin de materner… »

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     Étonnant comme elle proposa d’abord de faire un enfant à sa mère, sa complice de toujours. Approchant la quarantaine, celle-ci préféra refuser : trop d’inconnues subsistaient face au niveau héréditaire lié à sa parenté directe. Une tante lui proposa une lointaine cousine. Cette dernière accepta, mais moyennant finance. Son compagnon fut aussi d’accord, car cet argent permettrait d’ouvrir un crédit bancaire pour acheter un appartement. Mais pas question de faire l’amour. Pour Diana, non plus d’ailleurs. Elle ne se voyait pas faire l’amour à une femme : « Je ne suis pas lesbienne, disait-elle avec insistance... » La solution était donc de le faire par insémination artificielle. Encore fallait-il trouver le spécialiste qui accepterait de le faire. 

     À l’occasion d’un renouvellement de son traitement hormonal féminisant, elle parla de son projet au médecin qui suivait sa transition, un homme tolérant comme on aimerait en voir plus souvent. Il  lui proposa une solution tres simple : «  Cesse de prendre ton traitement hormonal durant quelques mois pour faire des spermatozoïdes plus virils puis viens me voir avec cette fille quand vous serez toutes les deux décidées. Tu te masturberas dans une éprouvette et je ferai le transfert de ta semence dans le vagin de la fille. » Selon lui, la durée de vie des spermatozoïdes était largement suffisante pour ce type de transplantation. Une Fécondation In Vitro, mais de façon simplifiée. Malheureusement, n’ayant pas l’argent nécessaire pour enfanter sa cousine, Diana mit provisoirement son projet en stand-by. Ce qui ne l’empêcha pas d’en parler à d’autres filles moins gourmandes financièrement. Mon Dieu qu’il fut difficile de trouver une fille prête à la suivre dans cette démarche !

À suivre


Ven 11 jan 2019 Aucun commentaire