DES FEMMES QUI S'EXCITENT A "FEMELLISER" LEUR HOMME
Après cet interlude existentiel, revenons à l’évolution sexuelle du petit garçon amoureux de sa mère.
Le pensionnat où m’envoya mon père se trouvait dans la région parisienne à une nuit de train de la maison familiale. Le TGV n’existait pas encore. Par un beau dimanche de septembre, Maman m’accompagna pour cette première rentrée scolaire. Dans le train, j'eus envie de téter Maman pour calmer mes angoisses. Elle me comprit. On s'enferma dans le petit espace des toilettes et je vidais ses seins : "Allez bois mon fils, c'est peut-être la dernière fois" me dit-elle tristement. En arrivant, on visita le domaine où j'allai résider : un magnifique château 18ième paré dans le hall d’entrée d’un double escalier en marbre blanc. Derrière, un immense parc avec un grand lac, dimmenses statuts en pierre de taille et des allées de gravier blanc. C’était beau et impressionnant, mais cette splendeur d’un autre temps ne me consola pas. De savoir que Maman me quitterait me rendait malheureux.
Nous nous promenâmes tristement dans le parc en admirant les arbres majestueux. Pensif, je me concentrai sur le crissement du gravier sous mes pas. Soudain, Maman se cacha dans un bosquet isolé pour rompre la tristesse qui nous envahissait. Je la trouvai facilement dans sa cachette. Sans que je m’y attende, elle dégrafa son corsage et prit un sein dans sa main : « Bois mon chéri, jusqu’à la dernière goutte. Demain tu en seras privé ». Sans hésiter, je me penchai vers sa poitrine et j’avalai le précieux nectar jusqu’à le sentir couler au fond de mes entrailles de gosse. Un dernier don que Maman m’offrait avant de me quitter. Ce lait maternel dont je serai dorénavant privé à cause d’un père intransigeant.
L’heure de nous quitter approcha. Mon dieu que la séparation fut difficile, une séparation pleines d’effusions. On pleura beaucoup tous les deux. Je m’agrippai à Maman avec insistance. Un surveillant vint nous séparer. Je me débattis. Quel déchirement ! Comme dans un film, nos regards ne se quittèrent plus jusqu’à ce qu’elle soit hors de ma vue. Encore aujourd’hui, je me souviens de cette horrible journée. Rien ne put me consoler de cette séparation. Au cours des jours suivants, je fus complètement déstabilisé. Je pleurai sans cesse l'absence de Maman. Seul le contact de son corps et ses seins laiteux pouvaient me consoler. Je voulus la revoir à tout prix tellement je fus malheureux.
Durant des jours et des nuits, l’idée de la rejoindre me tarauda l’esprit. J’échafaudai alors un plan avec toute l’inconséquence d’un petit garçon de sept ans. Dans mon livre de géographie, il y avait une carte routière de la France. Paris-Toulouse, une route marquée en rouge, la nationale 20. Entre-temps, Maman avait quitté son Alsace natale pour s'installer dans le Sud-ouest. J’étudiai l’itinéraire et retint de mémoire le nom des grandes villes à traverser. Châteauroux, Limoges, Cahors, etc. Totalement inconscient, la distance ne me sembla pas un obstacle malgré les sept cents kilomètres qui me séparaient de Maman. Je pensai naïvement qu’en volant des bicyclettes au cours du 'voyage' et en faisant du stop en voiture, j’y arriverai. Il y aurait certainement des granges dans la campagne environnante pour dormir la nuit.
Enfin, je me décidai. La nuit venue, tandis que tout le monde dormait dans le grand dortoir, je pris mon sac rempli de victuailles accumulés en cachette depuis des semaines puis je fis le mur, comme on disait à l’époque. Perdu au milieu de la nuit, la ville me sembla immense. Qu’il fut difficile de m’orienter face aux multiples panneaux indicateurs sur les routes. Où était la nationale 20 tracée en rouge dans mon livre de géographie ?
De plus, je n’avais pas prévu que la France entière se lancerait à ma recherche. Et comme j’étais vêtu de l’uniforme bleu du pensionnat, on me repéra facilement. Deux jours après, les gendarmes me retrouvaient. J’avais volé une bicyclette et pédalé des heures durant. Puis vaincu par la fatigue et transi de froid, je m’étais endormi sous le porche d’un immeuble dans une ville inconnue.
Quel scandale quand on me ramena au pensionnat entre deux gendarmes ! On me sermonna méchamment et mon père fut convoqué. Il me gronda vertement. Je répondis obstinément que je voulais revoir Maman. Enervé par mon insistance, il me gifla. Ma fugue ne modifia pas sa décision, on me garda au pensionnat. Par contre, je devins un héros pour mes copains de classe. Même les grands me regardèrent respectueusement. Puis avec le temps, je m’habituai à ma nouvelle condition "d’orphelin". Je ne revis Maman qu’aux vacances de Noël trois mois plus tard...
A suivre