DES FEMMES QUI S'EXCITENT A "FEMELLISER" LEUR HOMME

Avertissement

Les points de vu, les informations et autres commentaires décrits ici ont pour seul but de renseigner sur le processus hormonal suivi pour ma féminisation. D’aucune manière, ils ne constituent un diagnostic, une ordonnance ou des recommandations de traitement. D'autant plus que chaque individu réagit différemment aux hormones. Je n’assume donc aucune responsabilité quant aux conséquences que pourrait avoir leur utilisation sans l’avis médical d’un spécialiste. 

 

     S’il faut en croire la Genèse biblique, chapitre 1 à 5, verset 27, Adam aurait été le premier hermaphrodite de l’histoire de l’humanité puisque Dieu prit une de ses cotes afin de créer Eve. Une génèse qu'on retrouve dans son principe chez beaucoup d'anciennes religions.

     En fait, tout homme est femme dans le principe de sa gestation. Durant les premières semaines de la gestation, l’embryon dispose d’un appareil génital en formation féminin. Ce n’est qu’ensuite que la différenciation sexuelle se manifeste...   
 
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     La première étape se passe donc dans le ventre de la mère. Vous l’avez certainement appris durant vos études, l’identité de genre et donc la différenciation sexuelle est sous l’étroite dépendance des gènes, des chromosomes ainsi que des hormones - chromosomes XY chez l'homme et deux chromosomes XX chez la femme. Prenons l’exemple d’un embryon mâle atteint d’un déficit congénital de la 5-alpha réductase de type 2, une des enzymes qui transforme la testostérone, l’hormone mâle, en dihydrotestostérone (DHT). Ce déficit entraîne une ambiguïté sexuelle qui conduit à un hermaphrodisme de type masculin. Autrement dit, un homme ayant aussi des attributs sexuels de femme et donc des chromosomes féminins au niveau de certaines de ses cellules sexuelles. On voit par cet exemple l’importance qu’ont les hormones sur l’identité de genre. Mais n’étant pas un spécialiste de l’endocrinologie, je n’insisterai pas sur ce point.
 
     La prochaine étape de la différenciation sexuelle intervient à la puberté avec la montée hormonale ; ces fameuses hormones dont tout le monde parle et qu’on connait si mal. Ce sont elles qui développent les caractères sexuels secondaires masculins ou féminins. Parmi tant d’autres évolutions chez les filles, ces hormones sont responsables de la féminisation de leur corps, du développement de leur poitrine et des rondeurs de leurs hanches. Et ce sont justement ces caractères sexuels secondaires qu’on cherche à développer dans la féminisation d’un homme.
 
Avoir des seins ou devenir femme ?
     Avoir des seins de femme est le fantasme de beaucoup plus d’hommes qu’on ne le pense, ce qui ne veut pas dire que ces hommes remettent en cause leur identité de genre mâle. Certaines femmes d'expérience se piquent aussi aux jeux de la féminisation, à commencer par celles qui aiment dominer sexuellement les hommes. Prendre l’initiative par ce biais leur procure des sensations d’une rare volupté. Imaginez mesdames un homme qui bande avec de gros seins. Voyez aussi sur le Net combien nous sommes nombreux à délirer à ce sujet. Cela ouvre de nouvelles perspectives sexuelles auxquelles peu d’entre-nous résistent. 
 
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     Vous l’avez compris, il s’agit ici pour un homme de féminiser son corps essentiellement pour le plaisir de ressentir dans sa peau ce qu'est une femme. Et cela commence toujours par développer une vraie poitrine tout en préservant son statut de mâle viril aux yeux de la société pour des questions d’éthique. Etre Femme la nuit et Homme le jour, pas facile quand on sait que cela se remarquera tôt ou tard. On ne peut pas savoir d’avance comment évolue notre féminisation. Certains hommes plongent dedans jusqu’à remettre en cause leur statut de mâle viril tandis que pour d’autres, cela reste une expérience marginale.
 
     Outre les ados à la recherche de leur identité de genre, on constate aussi ces habitudes féminisantes chez beaucoup d’hommes matures, ce qui est mon cas. A croire que l’expérience de la vie nous fait remettre en cause les interdits moraux. Certainement aussi une relation de cause à effet liée au déséquilibre hormonal de l’âge. Hélas, notre monde rejette les hommes qui se féminisent. C’est socialement suicidaire de se montrer ainsi. Et pourtant sur le plan médiatique, des gens se battent pour que ces conduites soient reconnues. Je les admire. Face à la recrudescence de certaines religions et d’une société marquée par des références séculaires, c’est un combat difficile. On nait homme ou femme, un point c’est tout !


Jeu 7 avr 2011 1 commentaire

Etre homosexuel au Maroc

L'homosexualité au Maroc est frappée d’un double H : Hchouma (honte) et Haram (péché).

Il y a encore un an, Mohamed Asseban, membre du conseil des ouléma de Rabat Salé déclarait à la presse : "Le bûcher pour les homos !".

À l’instar de sa religion et de sa loi, la société marocaine est incontestablement homophobe. Difficile dans ces conditions de changer le regard porté sur ceux que l’on préfère qualifier de "déviants sexuels", pour ne pas dire "anormaux". En effet, pour beaucoup, l’homosexualité est "contre-nature", puisqu’elle ne mène pas à la procréation, seul objectif assigné aux relations sexuelles. Or, le fait est que, de tout temps, l’homosexualité a perduré et s’est maintenue, y compris dans les pays arabo-musulmans. Non sans difficulté dès lors qu'il s'agit de vivre sa sexualité sereinement et d’affirmer son identité. Car il ne saurait être question ni de s’afficher, encore moins de revendiquer des "droits homosexuels". En terre marocaine ou arabe, être homosexuel c’est avant tout vivre caché. Pour ne pas être la risée de tous, pour ne pas être en prise aux qu’en dira-t-on, voire pour échapper aux casseurs de "pédés". Qu’est-ce qui dérange fondamentalement ? L’acte sexuel en lui-même ? Pas si sûr, quand on observe la distinction, culturellement très forte, qui s’opère entre "actif" et "passif". Il semble que ce qui dérange vraiment, ce sont les sentiments d’amour entre deux hommes. S’il est possible - sous réserve d’être très discrets - d’avoir des relations sexuelles, il est en revanche beaucoup plus rare de construire une histoire d’amour ou de se projeter dans l’avenir. À moins de faire le choix de partir.

Vivre son homosexualité

"Vivons heureux, vivons cachés". Tel pourrait être l'adage des homosexuels marocains. À la nuance près que se cacher n'est pas un choix mais une obligation et qu'ils sont loin d'être heureux.

Par Laetitia Grotti

"J'ai trois visages : un pour mes parents, un pour mes amis et celui que me renvoie le miroir", raconte Hassan, jeune Casablancais de 20 ans. S'il reconnaît sans ambages devoir mener une double vie pour "être tranquille", Hassan a pourtant fait le choix d'assumer son homosexualité. L'assumer d'abord vis-à-vis de lui-même. Ce qui signifie passer outre la honte ou la culpabilité que renvoie sans cesse la famille et par extension la société. Or, ces sentiments sont profondément ancrés en chacun pour les avoir intériorisés tout au long des années d'enfance et d'adolescence. Pour Jamal, un trentenaire marrakchi, ce vécu est assurément le plus difficile, "Il faut avoir un caractère assez fort pour s'assumer en tant qu'homosexuel dans notre pays. Avoir des références. Malheureusement, aujourd'hui au Maroc, quand on a 15 ans et qu'on commence à se sentir plutôt attiré par les hommes, on est perdu. Il n'existe aucune référence, aucun modèle. Il n'y a pas de visibilité gay. On se sent isolé. Il y en a qui croient être les seuls. Dans ces conditions, il est difficile de s'accepter comme tel. On se dit alors qu'on est peut être bisexuel ou que c'est passager…".

Hassan a eu sa première relation sexuelle à 14 ans, avec un copain : "Je n'avais pas le sentiment de transgresser quoi que ce soit. Je le vivais plus comme une découverte du sexe, un jeu entre garçons. Sauf que ma mère nous a surpris. C'est la première à m'avoir dit ce que c'était, avant d'ajouter que c'était très mal et qu'il ne fallait plus jamais le refaire". Élevé dans une famille plutôt aisée, franchement homophobe, "surtout mon grand frère", son adolescence a été très dure, psychologiquement. Émaillée de mille tiraillements, questionnements entre sa nature profonde - aimer les hommes -, les pressions familiales et les normes imposées par la société. Quand il arrive à se procurer certains romans, interdits de circulation au Maroc, c'est en cachette qu'il les lit. Il ira même jusqu'à être plus homophobe que les autres au lycée pour "paraître" ce qu'il n'est pas. Pour "être" ce que paraissent tous les autres, à savoir "des gens normaux". Mais il n'est pas facile de tromper les autres sans se perdre un peu soi-même. Alors, parce qu'il ne supporte plus cette duperie permanente et qu'il a des amis sur lesquels compter, Hassan va oser franchir le pas et se confier. Entamant ainsi un long travail pédagogique sur lui-même et sur son homosexualité. Répéter, encore et toujours, qu'il n'est pas un déviant, qu'il est comme tout le monde, qu'il aspire aux mêmes rêves d'une vie de couple, d'un avenir serein. Certes, il trouvera bien quelques oreilles attentives, compréhensives et suffisamment ouvertes pour ne pas le juger et le rejeter. Mais c'est en France, à Paris, où il poursuit ses études que le déclic se produit : "J'ai découvert d'autres horizons. D'abord, il n'y a pas ce sentiment de peur que l'on vit ici, tout simplement parce que ce n'est pas illégal. J'ai pu sortir, vivre ma vie comme je l'entendais, lire les livres que je voulais sans avoir à les cacher… Mais l'élément déclencheur a été mon colocataire. C'était un Marocain, issu du système public. Le dialogue s'est instauré naturellement, nous avons parlé de mon homosexualité et, à ma grande surprise, il l'a acceptée sans problème. C'est alors que je me suis rendu compte que je pourrais la vivre au Maroc". Bel optimisme qui, porté par tous les espoirs de la jeunesse, le poussera à aller encore plus loin en faisant son coming out auprès de sa mère. Au début, il entendra les leitmotiv d'usage : "Tu es jeune, c'est passager", puis les menaces d'inspiration divine : "C'est péché, c'est contre-nature…". Ce n'est que lorsqu'il prononcera le mot "amour" que la sentence tombera sans appel : "Si tu t'assumes ici, c'est la rupture !". Depuis, désemparée par ce fils "déviant", cette pauvre femme cherche désespérément à le marier. Pour elle, une certitude : seule l'institution peut le ramener sur le droit chemin. Et de fait, Hassan dit ne pas se sentir prêt à renoncer à son statut social, du moins pas encore. Lié par une promesse faite à sa mère, il a rompu avec son petit ami, brûlé tous ses livres, bref, vécu une véritable "déchirure". Comme l'immense majorité des homosexuels de ce pays qui, sans avoir le courage de Hassan, préfèrent vivre cachés, à l'abri des apparences. Ceux rencontrés sont unanimes. Pour vivre son homosexualité au Maroc, LA condition sine qua non reste la discrétion, "sauf si on n'a pas peur d'être la risée de tout le monde, dans le quartier, à la fac ou au boulot", précise Jamal avant d'ajouter : "On fait ce qu'on veut, mais il ne faut pas donner de certitude aux gens car, malgré tout, dans leur esprit le doute persiste. Beaucoup de gays entretiennent ce doute pour avoir la paix". Combien d'entre eux mènent une double vie ? Le jour, les plus jeunes s'inventent des petites amies, des rendez-vous avec des filles, les plus âgés, eux, se marient, ont des enfants, mais la nuit leur appartient. Ils en font ce qu'ils veulent. Car, soyons clairs, avouer à sa famille, voire à ses amis, son homosexualité est quasiment impossible. Trop de peur, d'incompréhension, de condamnation a priori, voire de culpabilité personnelle. Alors au mieux, les sœurs, les cousines, parfois la mère, seront dans la confiden

lailatvx - le 21/09/2016 à 06h55

Une longue diatribe sur ta condition de travesti homo au Maroc. A sa lecture, j'ai eu le sentiment d'un retour en arrière, de retourner dans les années soixante, lorsque l'homosexualité était interdite et passible de la Loi en France. Crois bien que je compatis à ta condition et à celle des homos marocains.

Ceci dit, je suis de ces gens qui se sont opposés au mariage gays en France. Pour moi le mariage est un sacrement religieux pas un acte d'Etat-civil. Il aurait fallut un débat de société à ce sujet et revoir entièrement la notion civil du mariage sans la confondre avec le mariage religieux. Cela à divisé la France en deux camps qui s'opposent aujourd'hui d'où un sentiment homophobe ressenti par les homos.

Tu le vois, les homos font aussi parler d'eux en France. Rien n'est facile dès que les politiques s'en mêlent...

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