DES FEMMES QUI S'EXCITENT A "FEMELLISER" LEUR HOMME
Ce qui m'excite, c’est d’aller jusqu’au bout du fantasme de Yasmina, ma compagne actuelle : développer une généreuse poitrine de femme qui produise du lait est devenu par réaction mon propre délire. C’est pourquoi il lui a été facile de me conditionner pour prendre des hormones féminisantes. Et pourtant, c’est fortement déconseillé à mon âge mature pour des questions de santé. Faut-il consulter un médecin pour cela ? On a sa pudeur ! Impossible de lui expliquer mes motivations profondes puisqu’elles relèvent d’un fantasme. Déjà que j’adore avoir le corps intégralement épilé et que je porte de minuscules strings de femme, je n'apparais pas comme une transsexuelle en demande de changement de sexe aux yeux des médecins, mais comme un déviant sexuel, ce qui relève de la psychiatrie. Je fais donc ma transition discrètement avec ma compagne, d’où l’obligation d’apprendre sur les hormones avant de me lancer dans un traitement qui perturbera mon identité masculine. Bien qu’incomplète, ma connaissance des traitements féminisants a déjà bien évolué depuis que la question se pose. Reste à voir comment gérer mon équilibre hormonal et mes bilans sanguins à défaut de médecin. C’est par là que je pêche...
Même si l’information donnée ici semble fastidieuse, elle mérite d’être lue. A ceux qui se lancent dans l’automédication, la connaissance des traitements hormonaux féminisants évitera bien des erreurs. Ces traitements présentent des risques lourds de conséquences pour la santé, surtout arrivé à un âge mature. Sachez par exemple qu’il est impossible de développer uniquement une poitrine de femme sans modifier le reste du corps. Et je ne parle pas des conséquences sur le psychisme. Avec les hormones, c'est tout ou rien ! Vous ne pouvez pas rechercher l'un de ses effets sans en subir les autres.
Pour ma
part, je ne vous cache pas que voir mes seins se développer ajoute beaucoup à mon excitation. D’aucun diront que je joue au cobaye. Et alors, c'est mon choix. Aux hommes et aux femmes qui
s'engagent dans la même démarche que moi, n’hésitez pas à m’écrire. Partageons nos expériences pour mieux réussir notre féminisation.
A défaut de traitements cliniques adaptés aux hommes qui se féminisent uniquement par plaisir, je m’appuie sur les traitements prescits aux transsexuelles. Des gens que je connais bien pour les avoir fréquenté durant des années. Souvenez-vous de Rio et de sa copine blonde. Leur fréquentation fut une source inépuisable de conseils pratiques. Mais adapter leurs traitements à mes besoins spécifiques ne peut se faire que par l’expérimentation.
La testo,
Quel est l’homme qui n’a jamais entendu parler de testostérone, l’hormone
de la masculinisation par excellence ? Féminiser un homme consiste d’abord à neutraliser sa production d’hormones mâles par des anti-androgènes. Pour cela, les médecins procèdent de plusieurs
façons. Soit ils inhibent directement la sécrétion de testostérone, soit ils neutralisent sa transformation en dihydrotestostérone (DHT, une hormone beaucoup plus puissante) ou alors ils bloquent ses effets en
empêchant la testostérone d’agir sur les cellules cibles que sont les testicules, la prostate, la peau et les glandes surrénales.
L’anti-androgène le plus connu est l’acétate de Cyprotérone (Androcur et ses génériques). C’est d’ailleurs le plus utilisé chez les transsexuelles. Sa propriété est d’inhiber la 5-alpha-réductase de type 1 et 2, des enzymes qui transforment la testostérone en DHT dans les récepteurs cibles. Cet anti-androgène accélère le métabolisme des androgènes par le foie et freine fortement l’activité gonadotrope de l’hypophyse. Eh oui, cette petite glande située sous l’hypothalamus à la base du cerveau commande à nos cellules cibles les hormones qui gèrent notre genre mâle ou femelle. La posologie quotidienne prescrite chez les transsexuelles est généralement de 100 mg/j, valeur pour laquelle les effets secondaires sont supportables. On conseille d'en prendre le soir avant le coucher car son assimilation fatigue beaucoup. D’autres le prennent en deux fois, un demi comprimé le matin et l’autre le soir.
Une autre substance anti-androgène est Spironolactone. A moins d'y être
contraint, évitez-la car elle réagit sur le taux de potassium des glandes surrénales. Il y a aussi Dutastéride (Avodart) et Finastéride, deux substances qui s’opposent à la transformation de la
testostérone en DHT. Finastéride est vendu sous l’appellation Chibro-Proscar 5 mg. Elle agit en inhibant uniquement l’action de l’enzyme de type 2 de la 5-alpha-réductase sur les cellules
cibles. Autrement dit, elle n’empêche pas la testostérone d’agir sur la libido et la force musculaire. Intéressant pour les hommes qui désirent juste une poitrine de femme sans perte notoire de
virilité. On la prescrit habituellement aux hommes atteint d'hypertrophie de la prostate et aussi pour lutter contre la calvitie à des doses bien moins élevées cela va de soi (Propécia 1mg).
Deux autres anti-androgènes non stéroïdes sont plus rarement prescrits aux transsexuelles : Flutamide et Bicalutamide, une substance plus récente. Prescrite dans les cancers avancés de la
prostate, Bicalutamide entraine une gynécomastie systématique, mais aussi une castration sexuelle certaine.
Un dernier mot sur Androcur
Parmi les anti-androgènes existants, Androcur est connu pour être LE
castrateur chimique. Pour preuve, il a été recommandé à forte dose par les psychiatres aux autorités judiciaires comme soin palliatif aux délinquants sexuels. Mais attention à ses effets
secondaires qui sont très invasifs sur la santé. Pour ne pas alourdir mes propos, j’invite le lecteur à consulter les sites pharmaceutiques sur Internet. A faire peur ! C’est pourquoi des
transsexuelles dénoncent aujourd’hui ses effets à long terme sur la santé...