DES FEMMES QUI S'EXCITENT A "FEMELLISER" LEUR HOMME
Arrivé à ce stade de réflexion, il convient de définir ces hommes qui se féminisent d’une manière ou d’une autre uniquement par plaisir et sans remettre en cause leur identité de genre masculine. Rien à voir avec les transsexuelles qui elles considèrent leur corps mâle comme une erreur de la nature et effectuent donc toutes les démarches pour devenir femme avec un acharnement qui mérite notre respect.
Qu'on soit androgyne, travesti, drag-queen, fétichiste de lingerie ou qu'on rêve d’une authentique poitrine de femme comme moi, l’expression anglaise « transgender » définit une diversité sexuelle par laquelle des gens refusent qu'on classe leur orientation sexuelle uniquement en fonction de leur sexe biologique. Un néologisme qui reste donc une approximation impropre à rendre compte de l’extrême diversité des comportements féminisants chez les hommes. En effet, catégoriser ces personnes en fonction de pratiques sexuelles consiste à faire l’impasse sur leurs motivations psychologiques. Gardons au terme transgenre le sens le plus large possible afin de contenter tout le monde.
Contrairement aux transsexuelles, les personnes comme moi ne vivent pas leur identité de genre de manière conflictuelle. Elles se sentent homme et entendent le rester. Elles vivent juste une sexualité différente de la norme, un besoin irrépressible de se féminiser, de porter les signes distinctifs de l’autre sexe ou de féminiser leur corps, ce qui stimule leur libido. A cela s’ajoute une passivité sexuelle qui les conduit à se donner à un partenaire actif. Si ce partenaire est masculin, se pose alors la question de savoir si ces hommes féminisés sont homosexuels. On le voit, la question de l’orientation sexuelle dans ces cas mérite réflexion avant d’être jugée. Afin de se différencier des gays, beaucoup d’entres-eux y répondent en disant qu’ils sont bisexuels. Alors que je me plais à être féminisé sexuellement par une femme qui s’excite encore plus que moi, cela ne répond que partiellement à mes interrogations…
Confronté à ces comportements jugés déviants depuis la nuit des temps, notre société hésite à les reconnaître comme normaux. Et oui, en dehors d’être femme ou homme, point de salut. On est là dans une démarche identique à celle des homos du temps jadis où l'homosexualité était condamnée. Il faudra du temps avant que l’opinion publique accepte ces comportements féminisants. D’autant plus que la Loi et les politiques s’en contre-fichent. Mais alors, comment vivre normalement ces « travers féminins » au grand jour ? Rendez-vous compte, un homme sur dix exprimera ouvertement d'une façon ou d'une autre sa féminité au cours de sa vie. Heureusement, ces jeux féminins s’étalent maintenant au grand jour sur le Net. Des femmes d’expérience les découvrent avec bonheur. Dégagées de toute morale puritaine, elles y puisent une nouvelle forme de sexualité. L’effet « boule de neige » a commencé. Ce n’est plus qu’une question de temps.
On reste aussi surpris par l’attitude de certains spécialistes qui excluent systématiquement ces pratiques sexuelles de leur science. Alors qu’ils ont déjà du mal à accepter les transsexuelles, des hommes qui se féminisent par plaisir ne peuvent que les excéder. Mais pourquoi un homme qui se travestit serait-il anormal ? Pourquoi celui qui féminise son corps à coup d’hormones serait-il un malade ? N’est-il pas plus logique de définir ces comportements comme l’expression de la féminité qui vit en chaque homme ? Se cacher des autres, avoir une attitude fautive reste, hélas, la seule façon d’exprimer sa féminité quand on est homme...