DES FEMMES QUI S'EXCITENT A "FEMELLISER" LEUR HOMME
Sixième mois, juillet
Cela fait maintenant six mois que je prends des
hormones féminisantes. Chaque soir avant de me coucher, j’étale consciencieusement une réglette d’Oestrogel sur ma poitrine. En fin de mois, une application de Progestogel sur les seins durant
une semaine et une d’Oestrogel sur les autres zones de mon corps.
Dès que je tente de dépasser une réglette d’Oestrogel, les effets négatifs se manifestent à nouveau. Un seuil de tolérance imposé par mon corps. Ce qui m’inquiète le plus, c’est ce mal de tête permanent qui perturbe ma vie. Est-ce mon cerveau qui réagit mal aux hormones féminisantes ? Ou peut-être que soumis à leur influence, il effectue sa mutation vers celui d’une femme. L’application de Progestogel en fin de mois me redonne un semblant de tonus. Mes douleurs aux mamelons et les tensions mammaires des seins s’atténuent rapidement. Mes mamelons deviennent aussi moins sensibles au toucher.
Je suis surpris comme ma poitrine grossit. A présent, mes seins sont bien ronds, comme des petites oranges. Mais, ils manquent toujours de grosseur à mes yeux. Ah si seulement je pouvais avoir une poitrine comme celle de Yasmina plutôt que ces petites oranges. La question est de savoir jusqu’où ils peuvent se développer. A ma connaissance, il semble difficile d’aller au-delà d’une taille que je qualifie de juvénile, même en me bourrant d’hormones femelles. C'est aussi une question de génétique. Une mère ou des soeurs ayant une poitrine généreuse permet d'espérer. Je pense à ces transsexuelles qui se font poser des prothèses bien plus conséquentes, seule façon à leurs yeux de satisfaire leur égo féminin.
Je souhaite en parler avec des hommes qui ont la même démarche que la mienne. Hélas, ma recherche sur le Net reste vaine. Les seuls contacts que j’ai sont sans intérêt car ma vision diffère de la leur. Leur unique plaisir consiste à se travestir et à se laisser défoncer la "chatte" par des hommes virils. Serais-je le seul à franchir le pas de cette façon ? A toutes les femmes qui féminisent un homme en l’hormonant, à tous les messieurs hormonés n’hésitez pas à me contacter pour échanger vos impressions à ce sujet.
Du coté des transsexuelles, un mur d’incompréhension nous sépare. A leurs yeux, je passe pour un inconscient qui joue avec sa santé. La plupart d’entre-elles rejette mes motivations. Vivre ma féminité en prenant des hormones pour développer une poitrine de femme est une contradiction à leurs yeux. D’après elles, on ne peut être un homme viril et avoir une poitrine de femme. Je me fais même jeter de certains forum de transsexuels français. Ces gens me semblent parfois d'une intolérance excessive dès qu'on manifeste un jugement et un comportement différent du leur. Elles disent que les hormones, c’est tout ou rien et ça se prend pour la vie. On reste homme ou on devient femme. Et dans ce dernier cas, c’est une démarche sans retour. Or, il ne s’agit pas de remettre en question mon identité de genre et encore moins de prendre des anti-androgènes pour casser mon coté mâle.
Je me rends compte que mes seins « poussent » plus vite. J’ai l’impression qu’en étalant le gel sur les mamelons et les aréoles, la réaction hormonale est plus efficace. La preuve, ma poitrine atteint une taille significative avec une seule dose par jour. Toutes les personnes avec qui j’en parle sur le Web me répondent qu’elles prennent jusqu’à trois réglettes quotidiennes d’Œstradiol pour un même résultat. Par contre, on me déconseille les applications directement sur les seins, dixit le risque d’une tumeur cancéreuse. On me dit aussi que par ce biais, les hormones passent plus vite dans le sang. La question ne manque pas de m’interpeler.
Produites par les ovaires en fonction d'un cycle menstruel, œstradiol comme progestérone sont généralement transportés par le sang pour se fixer sur les cellules cibles, les récepteurs hormonaux spécifiques comme les glandes mammaires. Elles vont ainsi modifier la transcription de certains gènes dans ces cellules, ce qui entraîne des modifications du métabolisme de celles-ci. Le développement de la poitrine relève de ce principe. Voyez la coupe d’un sein au chapitre 11. Appliquées sur les mamelons et les aréoles, ces hormones femelles nourrissent-elles directement les canaux galactogènes puis les lobules sans transiter par le sang. Cela entraine aussi un risque accru de cancer si les applications persistent trop longtemps. Bien sur, je peux me tromper, ces observations ne faisant référence à aucune étude médicale. La biologie humaine n’est pas ma spécialité.
Je note aussi de sérieux changements sur mon visage. Il me semble plus harmonieux. Alors que mes traits sont habituellement d’une dureté à faire fuir les gens, mon expression est maintenant empreinte d’une plaisante douceur. Mes joues creuses se sont remplies, ce qui donne l’impression aux gens que je suis en bonne santé. Coté barbe, je ne remarque pas de changement notoire si ce n’est que l’idée me trotte dans la tête de faire une épilation définitive au laser. Mais j’ai trop de poils gris ou clairs pour que cela soit efficace. Ma chevelure s’épaissit et devient difficiles à coiffer. J’ai des mèches rebelles qui partent dans tous les sens. Je remarque aussi que mes ongles durcissent et poussent plus vite. Mes cordes vocales ne répondent plus comme avant. Ma voix mue parfois sans prévenir et devient plus fluette.
Coté bassin, j’ai pris une taille de pantalon. Impossible d’enfiler les anciens. Mes hanches et mes fesses se sont arrondies. Elles sont aussi plus bombées, ce qui me donne une cambrure de femme. Je m’étonne comme mes fesses remplissent bien mes pantalons maintenant. Le creux latéral, caractéristique des fesses d’homme, s’est comblé. Idem pour les petites culottes de femme que je porte en permanence sous mes vêtements masculins. La courbure de ma chute de reins dans le grand miroir de la salle de bain me rappelle les publicités vantant les strings de femmes. Par contre, je suis consterné de voir comment mon ventre grossi. Malgré le régime que je m’impose, il devient impossible de garder un ventre plat. Sans compter que mes épaules et mon torse se sont enrobés d’une épaisse couche de graisse que ne désavouerai pas un phoque. Ma silhouette en est toute transformée. Mes muscles ont laissé place à des formes plus lisses, plus féminines. Je remarque combien mes poignets et mes chevilles se sont affinés, ce qui explique certainement mon manque de force physique.
Coté sexe, c’est la cata. Plus aucune érection. Je m’efforce de me branler pour voir si je suis encore capable de jouir. Impossible d'y arriver si je ne torture pas mon cul en même temps que mon sexe. Le constat est triste. A l’orgasme, ma queue flasque reste molle ; l’éjaculat est claire et liquide comme une eau trouble. Mon sperme s’écoule du gland sans gicler, au rythme des contractions de l'orgasme. En fait, je ne jouis que du liquide prostatique. Plus aucun spermatozoïde n’est produit par mes testicules. Surprenant aussi comme je « mouille » facilement sans m’en rendre compte. En fait, du liquide séminal s’écoule de ma verge et mouille mes culottes à la moindre excitation cérébrale. J’ai souvent par exemple le sexe ou mon string "inondé" par ce liquide lorsque je raconte mes envies à Yasmina. J’apprends que les transsexuelles non-opérées appellent ce liquide séminal de la cyprine par analogie aux femmes.
Ma libido de mâle au point mort, ma seule jouissance consiste maintenant à voir mes seins grossir en se remplissant de lait. Tous mes efforts convergent dans ce sens. Mais hélas, il n’en sort toujours rien, bien que mon mamelon droit soit boursoufflé comme celui d’une femme qui vient d’accoucher. Serait-ce une indication ? Ah, pouvoir goûter à mon propre lait. Cela finit par m’obséder d’autant plus que Yasmina insiste dans ce sens. Moi qui veux rester homme, j’aurai bientôt du « lait maternel ». L'idée m'excite au plus haut point...