DES FEMMES QUI S'EXCITENT A "FEMELLISER" LEUR HOMME

     Après plus de six mois de traitement hormonal, je me sens moins motivé par la femellisation voulue par Yasmina. Je suis déçu par ma poitrine qui reste trop petite malgré les hormones. Et il manque Yasmina à mes cotés pour me stimuler. Bien qu'elle m’excite comme aucune autre femme ne sait le faire, elle habite si loin de chez moi maintenant que nos échanges sur le Net ne me suffisent plus. Je désespère...

     Ah si seulement elle pouvait vivre près de moi, mais elle n'arrive pas à se faire muter. Sa vie professionnelle de sage-femme se passe ailleurs malheureusement. A côté d'elle, je serais certain de me donner à fond à cette femme qui préfère femelliser un homme plutôt que d'avoir à ses côtés un mâle qui éjacule du foutre à gogo. Elle me veut femme afin de disposer sexuellement de moi à sa guise, cela pour son plus grand bonheur. Que lui importe mon sexe masculin puisque c’est d’une "femelle" dont elle a envie dans l’intimité. Son plaisir galvaniserait alors le mien et me permettrait de retrouver mon exubérance d’antan.

     N’oubliez pas que le fantasme de Yasmina consiste à faire de moi un homme d'apparence virile en société tout en ayant de gros seins remplis de lait etune chatte ouverte à ses fantasmes dans l’intimité de notre couple. Si ce n’était la difficulté liée à mon âge d’avoir un vagin à la place de ma queue, elle aimerait que je subisse une telle chirurgie. Que je devienne impuissant et stérile lui importe donc peu. Elle s’intéresse plus à la Femme que je deviens qu’à l’homme que je suis. Ce qui me surprend, c’est que je m'habitue à cette idée. Voila dans quel état d’esprit je me trouve en cette mi-août.

   Préoccupée par sa spécialité de sage-femme, elle ne mesure pas réellement les effets néfastes de son fantasme sur ma santé. Ce qui finit par m’exaspérer. Elle croit que tout est possible. Mais on ne transforme pas un homme en femme sur un coup de baguette magique. C'est oublier que je suis biologiquement un mâle.

prostate.gifUn fait révélateur sur ma santé déclinante m’interpelle à présent. Ma prostate ne cesse de grossir. La vessie comprimée par celle-ci, il devient impossible de passer une nuit complète sans être réveillé par une forte envie de pisser. Une réaction naturelle à mon âge selon mon médecin traitant. A l’approche de la soixantaine, l’organisme masculin favorise les œstrogènes au détriment des hormones mâles. Ce phénomène, qu’on appelle andropause, est caractéristique de ce déséquilibre hormonal. Embonpoint, amas graisseux sur la poitrine, ventre qui s'arrondit, atrophie musculaire, perte de mémoire et j’en passe, en sont les conséquences les plus visibles. Difficile parfois de faire la part des choses entre vieillesse et hormones féminisantes.

     Il y a danger chez moi, car l’hypertrophie de la prostate risque d’engendrer une tumeur cancéreuse. D’après les spécialistes, ce type de cancer affecte autant d’hommes que le cancer du sein affecte de femmes. Et moi, je prends conscience de jouer avec le feu.  A ce propos, je comprends mal la réaction des hormones sur la prostate. On dit communément que la testostérone favorise son grossissement en engendrant des risques de tumeur cancéreuse en vieillissant. D’un autre coté, les médecins précisent que les hormones féminines favorisent aussi le même risque de cancer. Contrairement aux antihormones mâles qui elles contrarient effectivement l’hypertrophie de la prostate, mais avec les conséquences sur l'impuissance et la stérilité que l’on connait. Alors qui faut-il croire ? Je manque cruellement de connaissance à ce sujet. Et mes observations personnelles ne suffisent pas à expliquer ce qui se passe.  Outre "saw palmetto", faudra-t-il donc prendre plus tard Androcur ou Finastéride pour bloquer l'hypertrophie de ma prostate ? La question se pose. D'autant plus que l’impuissance et la stérilité s’installe en moi. Yasmina désire que je franchisse le pas. Prendre des anti-androgènes ne peut que favoriser ma femellisation et m'évitera les risques d'une hypertrophie de la prostate. Moi, je fais de la résistance, je refuse d'abandonner définitivement ce qui faisait de moi un mâle viril et puissant.

teton.jpg Etre un homme viril dans un corps féminisé, préserver ma condition de mâle en ayant une grosse poitrine de femme pleine de lait démontre pour certains que je suis psychologiquement déséquilibré. Je dirais plutôt que c'est un choix sexuel, un mode vie contradictoire, choisi en pleine conscience avec ma compagne. On a qu'une seule vie et j'aurai tord de me priver de cette merveilleuse expérience.  L’incompréhension des transsexuelles à ce sujet est révélatrice de ce malentendu. Ces dames n’apprécient pas qu’on joue dans leur cours. Et encore moins de prendre des hormones uniquement pour avoir des seins. On devient femme ou on reste un homme selon elles ! Point de salut entre les deux. Sur certains sites transsexuelles, on m’affuble même de quolibets peu flatteurs lorsque je tente une explication. Un comportement qui me surprend de la part de ces gens, eux qui se réclament justement d’une société tolérante. Quant aux femmes, elles préfèrent en rire. Un mec, c’est viril et ça bande. Il n’y a que les travestis qui se passionnent pour mon état. Or mis à part les minuscules strings et culottes de femme que j'adore porter,  je n'éprouve aucun plaisir à me travestir. 

     Je pense qu'il est temps d’interrompre mon traitement hormonal si je ne veux pas enterrer définitivement mon identité de mâle et y laisser ma santé. Mais c’est plus fort que moi. Bien que je désire rester un homme viril, soumis à l'influence de Yasmina, je continue à étaler ces hormones femelles sur mes seins, sur mon ventre et mes cuisses avec une délectation qui dépasse la raison. Cruel dilemme !

     Parallèlement à mes angoissantes questions existentielles, je n’ose toujours pas discuter de ma féminisation hormonale avec Amber. A défaut de Yasmina auprès de moi, ce serait chouette de partager mes impressions féminines avec elle. Mais un homme à ses yeux, c'est viril et macho. Elle se choquerait de mes confidences. Ce serait incongru, même si elle adore défoncer mon cul ou jouir dans ma bouche. Et pourtant, elle ne s'offusque pas de mon corps intégralement épilé et des petits strings de femme que je porte en guise de sous-vêtements. Il est vrai que contrairement à elle qui est  transsexuelle, je ne cache pas mon sexe entre les cuisses. Bien au contraire, la protubérance qu’il fait dans ces lingeries trop petites dégage un érotisme particulier.

   

Jeu 29 sep 2011 Aucun commentaire