DES FEMMES QUI S'EXCITENT A "FEMELLISER" LEUR HOMME

     Qu’on se rappelle du tollé général provoqué par les premières communications de Freud attestant la réalité de la sexualité des enfants. Or, il fut prouvé par la suite que même les bébés possèdent des réflexes sexuels alors qu’ils sont encore en gestation dans le ventre de leur mère. Et bien sur, ces réflexes instinctifs perdurent après leur naissance. L’enfant n’est pas ce petit être asexué que l’on voudrait nous faire croire.

     Les progrès de la médecine ont par exemple permis l’observation d’érections chez un fœtus mâle de sept mois. On prouva aussi que des petites filles présentaient une érection spontanée du clitoris et avait une lubrification vaginale dans les 24H qui suivaient leur naissance puis de façon incontrôlée tout au long de leur enfance. De plus, l’observation de nouveaux nés démontra que dès les premières semaines, à l’occasion de tétées, de bains ou de changements de couches, ils étaient capables par simple pression des cuisses de se donner du plaisir. A l’évidence, les bébés expriment du plaisir quand on stimule leurs organes génitaux et manifestent de la contrariété quand on cesse de les caresses. Voyez ces mères qui plongent leur visage entre les cuisses de bébé en riant et les réactions que cela engendrent chez lui. Même si ces explorations relèvent plus du réflexe que d’un éveil érotique, elles influencent les premières approches sexuelles de l’enfant. Ce fut le cas avec Maman lorsqu’elle s’amusait avec ma verge en érection.

Freud.jpg     Aux U.S.A. et en Allemagne, des observations faites dans des groupes néo-reichiens où les enfants étaient autorisés à assister aux ébats sexuels de leurs parents on démontra que l’enfant ne se contentait pas seulement du rôle de spectateur. Il participait souvent de son plein gré en y trouvant lui-même du plaisir. D’autre part, au cours d’entretiens avec des condamnés pour inceste ou pédophilie, il apparut que l’enfant n’était pas toujours cette victime innocente et passive que l’on pensait. Il prenait parfois l’initiative sexuelle sans pour autant, à mon sens, engager sa responsabilité.

     Bien que la sexualité des enfants soit rejetée par notre société, l’enfant vit une sexualité spontanée, source d’équilibre chez lui. Et pourtant, il assimile les interdits de son entourage familial comme des références alors qu’il aspire à vivre sa propre sexualité. Une équation difficile à résoudre qui perturbe plus d’un enfant et qui l’empêche de se construire sexuellement. Cela explique en partie le caractère hypocrite de notre société.

     Ce processus naturel d’exploration des zones érogènes conditionne la santé sexuelle du futur adulte. Hélas, cela continue d’effrayer nombre de parents, de juges, d’éducateurs et de médecins. La plupart craignent que de telles pratiques soient incompatibles avec leur système de valeurs morales ou leurs pensées religieuses. Pour certaines personnes, de tels pratiques sont le témoignage d’une époque décadente et empêcherait l’enfant de se réaliser convenablement. Les craintes liées à l’inceste et à la pédophilie renforcées par des opinions intransigeantes ne font que conforter les blocages sociaux à ce niveau. Or, les enfants d’aujourd’hui deviendront plus tard des adultes, des pères de famille qui devront assumer leurs fonctions de parent et pour ce, ne pas avoir connu la répression des expériences sexuelles nécessaires à leur maturation. Heureusement pour moi, je ne ressentis jamais de telles frustrations avec Maman. Peut-être aurais-je l'occasion un jour de raconter comment un éminent professeur vint étudier l'évolution des ados pubères dans mon pensionnat. Cela choquerait plus d'une personne aujourd'hui.

     Par conséquent, les difficultés d’approche de la sexualité des enfants s’opposent à la connaissance de leur sexualité. Il devient pratiquement impossible aux spécialistes de travailler sur ce sujet sans risquer des sanctions pénales ; ce qui empêche toute méthodologie scientifique rigoureuse. Ces difficultés d’approche de la sexualité infantile expliquent notre ignorance et les mythes qui persistent à cet égard. On croyait par exemple que la première éjaculation était synonyme chez le garçon de pouvoir fécondant ou qu’il y avait impossibilité de grossesse chez la petite fille avant ses premières règles. Cela s’avéra faux comme le démontra cette fillette violée de neuf ans qui mit au monde un bébé avant l’apparition de ses premières règles.

     A l’aube de ce troisième millénaire, espérons que la société évoluera dans ses mœurs et progressera dans la connaissance de la sexualité des enfants...

A suivre

 

 

Mer 26 oct 2011 Aucun commentaire