DES FEMMES QUI S'EXCITENT A "FEMELLISER" LEUR HOMME
Dans le but d'être viril durant la partouze qui m'attendait, j’avais cessé les applications régulières d’Oestrogel depuis trois semaines en les remplaçant uniquement par Progestogel. Depuis, j’avais retrouvé des érections nocturnes. Ma verge reprenait une certaine consistance. Ce n’était plus un morceau de chair flasque et inerte. Plus une seule nuit sans que je sois réveillé par ma queue qui bandait. Pour me rendormir, je me masturbais un peu, attendant de débander. Cette nuit là, je me branlais pour voir si j'étais encore capable d'avoir un orgasme. A ma surprise, je débandais rapidement dans les trente secondes suivantes, car le plaisir n'était pas au rendez-vous. Ce n’était là qu'une érection mécanique qui n’avait rien à voir avec la moindre excitation. Cela démontrait au moins que physiologiquement, ça fonctionnait toujours. Restait maintenant à redémarrer "la machine à spermatozoïdes".
Or, l’envie de reprendre Oestrogel me tenaillait en permanence : une insistante pulsion qui me travaillait la tête comme une envie de fumer. J'étais en manque, mais je résistais vaillamment. Je respectais un délai de plusieurs semaines, temps nécessaire pour retrouver une spermatogenèse normale. Je ne doutais pas que les petits spermatozoïdes agiles et nerveux seraient de retour. Ensuite, il serait toujours temps de replonger dans les hormones féminisantes ensuite. Si je voulais rester un homme viril, il me faudrait jouer au yoyo comme certaines transsexuelles. Faire une cure hormonale de quelques mois puis arrêter le temps de retrouver ma virilité. Mais est-ce que ma poitrine se développerait alors comme je le souhaitais. J’en doutais.
Impossible de résister à l’appel des hormones femelles. Mon corps réclamait sa dose quotidienne. Vaincu par une pulsion plus forte que d’habitude, j’en étalais sur les seins et sous les aisselles et là où la peau était mince. Pour finir, je déposais une grosse noisette de gel sur chaque mamelon. J’espérais de cette façon saturer les glandes mammaires. Une fois de plus, je découvrais comme il était facile d’utiliser ce gel. Il n’avait rien d’un médicament. Je le ressentais comme une crème de beauté agréable à étaler. J’en venais à rêver. Ah si seulement les chercheurs trouvaient des produits spécifiques sans avoir à subir d’effets secondaires. Pourquoi pas une crème qui développe uniquement la poitrine, ou même mieux, qui fait grossir le pénis. Je repense aussi à ces hommes et à ces femmes qui s’injectent sous perfusion du sérum physiologique ou une solution salines le temps d’un fantasme. Durant des heures ces personnes vivent avec une très grosse poitrine avant que le produit ne s'élimine de lui même…
Le lendemain qui suivit cette application d'Oestrogel, patatras, les maux de tête revinrent en force. Toute la journée, la tête grosse comme une pastèque, je fus comme posé sur un nuage, incapable de la moindre initiative.
Deuxième semaines
Dimanche dernier, mon genou gauche a durement cogné le sol suite à un
décollage difficile en parapente. Une blessure superficielle sans importance, bien qu’elle me fit boiter des jours durant. Au fil des jours, la douleur augmenta et devint de plus en plus
lancinante. En prenant mon bain le vendredi suivant, je m’aperçus que j’avais deux énormes hématomes, l’un à l’intérieur de la cuisse gauche et l’autre sur le pied. Comme la douleur ne
s’atténuait pas, je consultais aux urgences de l’hôpital de la ville. Rien de grave d’après le médecin. Pas de fracture, mais uniquement un fort traumatisme de l’articulation lié au choc :
"Il vous faudra du temps pour retrouver toute la mobilité du genou". Rythme cardiaque excellent et pression artérielle normale, j’en déduisis que Dompéridone ne réagissait pas à ce
niveau. Comme ma jambe droite continuait de me gêner depuis mon excès de goutte, je me sentais sérieusement handicapé. Déjà que les hormones me déstabilisaient, je ne cessais de
m’inquiéter.
Troisième semaine
J’ai beau aspirer mes mamelons plusieurs fois par jour avec le tire-lait
acheté récemment, mais rien n’en sort. Quelle déception, moi qui fondait tant d’espoir sur Dompéridone pour avoir des montées de lait. Même Yasmina est déçue. Face à cet échec et à son
éloignement, je désespère...