Partager l'article ! L’inceste,1, INCESTE ET PERVERSITE: Qu'on ne s'y trompe pas, il s'agit là d'une histoire* que la décence interdit de ...
Aux yeux de notre société, l’inceste reste la pire des déviances sexuelles, une relation contre-nature qui fait dire à des gens que les parents abusant sexuellement de leur enfant méritent la peine de mort. Quant à voir naître une fille ou un garçon d’une telle relation, c’est pour eux la pire des atrocités pour cet enfant. On a coutume aussi de croire qu’une mère ne peut concevoir de rapports incestueux avec son fils. Or, certains spécialistes précisent que les absences répétées d’un père font parfois d’une mère une femme prédatrice dont les fantasmes prennent son fils adolescent comme objet de ses pulsions sexuelles. Elle se livre alors à un véritable jeu de séduction en sachant pertinemment que son fils ne résistera pas à ses avances. Ayant soif de découverte, un garçon pubère est effectivement prêt à coucher avec la première personne venue si elle l’y invite, même si c'est sa soeur ou sa mère. On dit aussi que ce fils est inconsciemment abusé par elle, pire même, qu’elle lui confisque sa sexualité d’ado en l’isolant des filles de son âge. Une emprise sexuelle qui pervertit la relation habituelle d’une mère avec son fils, un lien obscursqui va d’une tendresse naturelle jusqu’à la séduction incestueuse.
Dans son évolution sexuelle, le garçon pubère est avant tout un fervent admirateur de sa mère, la première femme de sa vie. La placer au centre de sa sexualité est donc une réaction normale. Il va comparer durant des années les filles et les femmes qu’il rencontre à ce symbole féminin. D’après les psys, l'absence de père favorise cette situation, son rôle étant justement d'écarter le garçon de sa mère, de le guider vers d'autres femmes afin de dépasser le stade de l'amour maternel. Et oui, arrive un âge où une mère boutonne les pyjamas de son fils, évite certains sujets devant lui, ferme la porte de sa salle de bain, dissimule sa lingerie et frappe avant d'entrer dans sa chambre. Elle devine ses regards en coin et prend conscience qu'il devient homme.
Il en est ainsi de la morale populaire : prohiber une sexualité dérangeante pour mieux distinguer le bien du mal. Normal, car les pulsions incestueuses font peur aux adeptes de la bienséance. Une telle relation est la chose la plus lourde à porter dans notre société. L'inceste relève d'un tabou et engendre la décadence de l’Homme. Dans ces conditions que penser des cultures dites primitives où l'inceste se pratiquait sous la forme d’une initiation sexuelle de l’enfant ? Et que dire de la "littérature interdite" qui décrit l’inceste comme la plus belle forme d’Amour ? J’ai encore en mémoire ce roman décadent de Pierre Louÿs : « Trois filles de leur mère ». Un hymne à l'inceste d'une mère prostituée qui va à son tour prostituer ses jeunes filles, lesquelles en jouiront follement.
Et pourquoi dans notre société hypocrite ne peut-on pas encourager une sexualité épanouie sans passer pour un pervers ? En tant qu’homme responsable, je m’insurge donc contre ces idées reçues. Aussi loin que remontent mes souvenirs d’enfant, ce ne fut que du bonheur avec Maman, ma tante et ma cousine. Celles-ci m'initèrent à une sexualité d'adultes alors que les filles et les garçons de mon âges en étaient encore à leur premier baiser. Coupable, je le suis, car il leur fut parfois difficile de résister à mes avances, particulièrement à l’âge où s’insinuèrent en moi les prémices d’une sexualité naissante. Mes fantasmes sexuels se portèrent tout naturellement sur ces trois femmes de mon entourage. Enfant pubère, mes premières masturbations leurs furent dédiées avant que ne survienne l'acte incestueux avec Maman. Mais à l'époque, je ne me rendais pas compte, car j'ignorais encore tout du Droit et de la Justice...
* Écrits protégés par copyright
Gros bisous très doux et bon dimanche !
Merci et bisous à toi aussi
Je t'avoue que ta vision de l'inceste et le rapport que tu entretiens avec ces épisodes de ta vie me laissent pensifs. J'ai du mal à ne pas y voir l'origine de tes "errances", comme les miennes proviennent également de mon enfance. Tu l'assume (tu n'as de toute façon pas le choix) et je peux le comprendre, mais jusqu'à un certain point seulement. En bref, je ne partage pas ton point de vue.
Ceci étant dit, je suis tout à fait en phase avec ta pensée lorsqu'il est question de la liberté de penser, d'écrire, de critiquer. Ce livre est-il écrit ? Ou en cours de rédaction ? Je serais très intéressé par sa lecture.
Mon cher Nico, c'est toujours un plaisir de partager nos opinions. Que tu sois dubitatif à la lecture de mes exprériences vécues, je le comprends. Mon parcours sexuel est assez original même si parfois je le romance pour mieux plaire à mes lecteurs. Il est bon de rappeler qu'au cours de ma vie, j'ai toujours privilègié ma sexualité et l'aventure au détriment d'une vie de famille. D'où une orientation sexuelle marginale.
Je le confirme, mes "errances" sont indubitablement liées à mon vécu d'enfant. Faut-il blâmer ma mère pour cela ? Je réponds clairement dans ce livre puisque j'attaque ouvertement le tabou de l'inceste. Nombreux sont les garçons qui ont fantasmés sur leur mère à l'âge pubère quand ce n'était pas pure provocation! Que l'ado qui ne s'est jamais intéressé aux soutiens-gorges ou aux culottes de sa soeur me jette la première pièrre.
Pour répondre à tes interrogations, j'assume sans complexe mes errances, même si souvent je me heurte à l'incompréhension populaire. J'ai la chance d'avoir une compagne de vie qui adore les partager. Je le dis clairement, "baiser" ce n'est pas uniquement faire "trempette" dans une chatte pour se vider les couilles...
Contrairement à moi, il semble que ton vécu d'enfant ait engendré un rejet de l'inceste et une orientation sexuelle d'adulte que tu critiques ouvertement. Ecris-moi en privé STP.
Est-ce que je peux publier cet article sur mon blog ?
Tout mon blog est libre de droit. Bien sur à condition de respecter les droits d'auteur en donnant le lien de l'article en question.
Je viens de me relire. J'ai apporté quelques correstions à un texte qui remonte à plusieurs années.
Bises
C 1 grand honneur pour moi de publier tes articles sur mon blog ! Bien sûr avec tout ce qui est officiel.
Restons modestes STP. Mes écrits ne sont que les confidences d'un simple quidam qui a parcouru beaucoup de chemins...
Oui bien sûr, je publierai tes articles avec le lien de ton blog et même une capture-écran de ce dernier. Bisous !!!!!
Excuses-moi Leila du retard mis à te répondre. Je suis actuellement en voyage...
Peux-tu me rappeler le lien vers ton blog ?
Voici le lien vers mon blog :
Je ne sais pas ce qui se passe Laila. Mais cela fait deux commentaires que je reçois de ta part sans aucun texte...