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  • : DES FEMMES QUI S'EXCITENT A "FEMELLISER" LEUR HOMME
  • DES FEMMES QUI S'EXCITENT A "FEMELLISER" LEUR HOMME
  • : Homme de raison piégé par des femmes qui s'excitaient à développer la part de féminité qui vivait en moi. Soumis à leurs fantasmes, fallait-il devenir la femelle qui se prêtait à tous leurs excès sexuels ? OUI ! Je le pensais...
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UNE EXPERIENCE DIABOLIQUE

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UNE JEUNESSE DOREE

Dimanche 8 septembre 7 08 /09 /Sep 17:23

     La majorité des parents ignorent à peu près tout de la vie sexuelle de leurs enfants. Les petits jeux de docteurs et de masturbation sont généralement admis, mais tout le reste est encore tabou. Quand une activité sexuelle plus osée est surprise, les parents ont  tendance à diaboliser l’enfant, à le traiter de « pervers », voire de « futur Dutroux ». Sur fond d’ignorance, ils dramatisent. Et oui, l’enfant doit garder cet aura d’angélisme qu’on lui prête depuis des lustres.

 

     Or, il existe une période où l'enfant découvre consciemment sa sexualité et l'explore donc ouvertement. Manipulés par les messages médiatiques, certains ados précoces désirent aller plus loin. Ils mènent alors une exploration plus intime avec un frère ou une sœur, plus rarement avec leur mère ou leur père. Certains d’entres-eux iront par curiosité jusqu’à une relation sexuelle complète, quitte à ressentir le malaise des adultes et à se sentir brimés dans leur exploration s'ils sont surpris dans leurs jeux. Il faut aussi évoquer la transformation préoccupante des pratiques sexuelles chez ces enfants, pratiques pornographiques liées aux découvertes sur Internet qui incluent systématiquement la fellation aujourd’hui.

     Je me rappelle de ce fait divers où les parents d’une gamine de dix ans accusaient froidement deux garçons du même âge d’avoir obligé leur fille à les sucer. Or, il s'avéra après enquête de gendarmerie que c'était la fille qui avait demandé à être sucée. Quand ses parents apprirent malencontreusement cette histoire, elle se protégea en accusant les deux garçons. On peut se demander si ce n’est pas le regard de la société qui fait de la sexualité des enfants pubères un sujet d’angoisse. Impossible aujourd'hui de favoriser une sexualité épanouie des enfants sans passer pour un pervers.

2581541859 1      La société bien-pensante considère que les pratiques sexuelles sont du domaine exclusif des adultes et l’enfant n’est donc pas censé avoir de sexualité. A ses propres interrogations, les parents répondent par des silences ou par des explications si techniques qu’ils vident la sexualité de son sens profond. Il est normal que les enfants s’intéressent à la sexualité et qu’ils aient des jeux sexuels avec des copains et des copines. Si ces jeux ont lieu dans le respect de chacun et entre enfants de même statut, cela ne pose aucun problème. Pour ceux qui ont une sexualité épanouie, ces approches sexuelles sont avant tout récréatives. Ces enfants ne sont pas dévergondés ou pervers, ils n’incarnent pas le Mal. Ils se réjouissent et jouissent de pratiques sexuelles récréatives tandis que des projets plus importants occupent leur vie. Ils ne sont donc pas des «obsédés» comme certains parents ou adultes chargés de leur éducation voudraient nous le faire croire. 

     La sexualité est un des dynamismes clés de la vie des enfants. Or, sans même s’en rendre compte, les parents continuent de leur interdire une connaissance de la sexualité qui leur soit propre, une sexualité adaptée à leur âge. Comme les parents sont des références aux yeux des enfants, il faut donc répondre à leurs questions avec sincérité, en des termes simples tout en orientant leur sexualité vers la normalité s'il y a des abus. Les enfants ne cherchent pas des réponses techniques, mais à profiter de nos connaissances d’adulte.  Influencés par le Net et la scolarité, ils en savent parfois plus que nous sur le plan technique, mais ils restent avant tout intimidés par ce nouveau monde qui s’ouvre à eux. Des sentiments qui les dépassent et affolent leurs sens. S’il n’y a pas abus de pouvoir, nous n’avons pas à nous mêler de leur sexualité tant qu’elle reste dans les limites de l’acceptable. La discrétion est de mise et nous devons respecter leur intimité et leur pudeur...

     Ce discours sous-entend qu’il y a des règles à ne pas transgresser. Oui bien sur, elles portent essentiellement sur les lois universelles de la nature. Les autres règles sont édictées par la société et varient d’une génération à l’autre. Ce qui était interdit hier est reconnu légal aujourd’hui, à l’exemple de l’homosexualité, du BDSM et du mariage homo. Alors ayons un peu plus de réflexion sur ce sujet, ne nous déconnectons pas de la nature...

A suivre

Par Epile - Publié dans : UNE JEUNESSE DOREE
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Mercredi 26 octobre 3 26 /10 /Oct 18:06

     Qu’on se rappelle du tollé général provoqué par les premières communications de Freud attestant la réalité de la sexualité des enfants. Or, il fut prouvé par la suite que même les bébés possèdent des réflexes sexuels alors qu’ils sont encore en gestation dans le ventre de leur mère. Et bien sur, ces réflexes instinctifs perdurent après leur naissance. L’enfant n’est pas ce petit être asexué que l’on voudrait nous faire croire.

     Les progrès de la médecine ont par exemple permis l’observation d’érections chez un fœtus mâle de sept mois. On prouva aussi que des petites filles présentaient une érection spontanée du clitoris et avait une lubrification vaginale dans les 24H qui suivaient leur naissance puis de façon incontrôlée tout au long de leur enfance. De plus, l’observation de nouveaux nés démontra que dès les premières semaines, à l’occasion de tétées, de bains ou de changements de couches, ils étaient capables par simple pression des cuisses de se donner du plaisir. A l’évidence, les bébés expriment du plaisir quand on stimule leurs organes génitaux et manifestent de la contrariété quand on cesse de les caresses. Voyez ces mères qui plongent leur visage entre les cuisses de bébé en riant et les réactions que cela engendrent chez lui. Même si ces explorations relèvent plus du réflexe que d’un éveil érotique, elles influencent les premières approches sexuelles de l’enfant. Ce fut le cas avec Maman lorsqu’elle s’amusait avec ma verge en érection.

Freud.jpg     Aux U.S.A. et en Allemagne, des observations faites dans des groupes néo-reichiens où les enfants étaient autorisés à assister aux ébats sexuels de leurs parents on démontra que l’enfant ne se contentait pas seulement du rôle de spectateur. Il participait souvent de son plein gré en y trouvant lui-même du plaisir. D’autre part, au cours d’entretiens avec des condamnés pour inceste ou pédophilie, il apparut que l’enfant n’était pas toujours cette victime innocente et passive que l’on pensait. Il prenait parfois l’initiative sexuelle sans pour autant, à mon sens, engager sa responsabilité.

     Bien que la sexualité des enfants soit rejetée par notre société, l’enfant vit une sexualité spontanée, source d’équilibre chez lui. Et pourtant, il assimile les interdits de son entourage familial comme des références alors qu’il aspire à vivre sa propre sexualité. Une équation difficile à résoudre qui perturbe plus d’un enfant et qui l’empêche de se construire sexuellement. Cela explique en partie le caractère hypocrite de notre société.

     Ce processus naturel d’exploration des zones érogènes conditionne la santé sexuelle du futur adulte. Hélas, cela continue d’effrayer nombre de parents, de juges, d’éducateurs et de médecins. La plupart craignent que de telles pratiques soient incompatibles avec leur système de valeurs morales ou leurs pensées religieuses. Pour certaines personnes, de tels pratiques sont le témoignage d’une époque décadente et empêcherait l’enfant de se réaliser convenablement. Les craintes liées à l’inceste et à la pédophilie renforcées par des opinions intransigeantes ne font que conforter les blocages sociaux à ce niveau. Or, les enfants d’aujourd’hui deviendront plus tard des adultes, des pères de famille qui devront assumer leurs fonctions de parent et pour ce, ne pas avoir connu la répression des expériences sexuelles nécessaires à leur maturation. Heureusement pour moi, je ne ressentis jamais de telles frustrations avec Maman. Peut-être aurais-je l'occasion un jour de raconter comment un éminent professeur vint étudier l'évolution des ados pubères dans mon pensionnat. Cela choquerait plus d'une personne aujourd'hui.

     Par conséquent, les difficultés d’approche de la sexualité des enfants s’opposent à la connaissance de leur sexualité. Il devient pratiquement impossible aux spécialistes de travailler sur ce sujet sans risquer des sanctions pénales ; ce qui empêche toute méthodologie scientifique rigoureuse. Ces difficultés d’approche de la sexualité infantile expliquent notre ignorance et les mythes qui persistent à cet égard. On croyait par exemple que la première éjaculation était synonyme chez le garçon de pouvoir fécondant ou qu’il y avait impossibilité de grossesse chez la petite fille avant ses premières règles. Cela s’avéra faux comme le démontra cette fillette violée de neuf ans qui mit au monde un bébé avant l’apparition de ses premières règles.

     A l’aube de ce troisième millénaire, espérons que la société évoluera dans ses mœurs et progressera dans la connaissance de la sexualité des enfants...

A suivre

 

 

Par Epile - Publié dans : UNE JEUNESSE DOREE
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Samedi 19 mars 6 19 /03 /Mars 04:53

     Je vous laisse imaginer mes retrouvailles avec Maman aux vacances de Noël. Près de trois mois d’une difficile séparation venaient de s’écouler. Je la reconnus immédiatement au milieu de la foule sur le quai de la gare. Elle rayonnait. Mon dieu qu’elle était belle dans son manteau d’hiver avec ses longs cheveux noirs et ses immenses yeux couleur myosotis. Elle m’attendait majestueuse parmi tous les gens pressés. Inutile de vous préciser que je me jetais avec fougue dans ses bras. Incapable de prononcer un mot, je ne me lassais pas de la regarder, d’admirer son visage et d’écouter sa voix chaude. Sentir sa poitrine généreuse contre mon visage réveillait tant de souvenirs. Selon son habitude, mon père était absent.

 

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     Cela se passa le soir même après son bain. Tandis que je retrouvais ma chambre d'enfant et mes jouets, Maman entra subrepticement. Vêtue d’un peignoir blanc, elle s’approcha et me serra dans ses bras tout à la joie de me revoir à la maison. En se penchant, son peignoir s’entrouvrit et dévoila un sein. Ce fut un réflexe naturel, l’instinct de l’enfance. Je pris le sein dans ma bouche et le tétai. Surprise, Maman eut un bref mouvement de recul. Mais après cette légère hésitation, elle s'abandonna à mes lèvres gourmandes. Quel régal de sentir à nouveau le mamelon se durcir dans ma bouche et de téter son sein nourricier. J’aspirai gloutonnement. Hélas, la source était tarie. Déçu, je changeai de sein et j’aspirai à nouveau. Rien non plus !  Finalement, Maman pressa son sein d’une main comme seule savent le faire les mères. Quelques gouttes du lait maternel s'écoulèrent alors dans ma bouche, sans plus.

       Déçu, je demandai alors à Maman pourquoi elle me privait de son lait. Elle répondit qu’elle n’avait plus de lait parce que j’avais cessé de la téter depuis des mois. La source était tarie. Face à ma déception, elle me demanda de patienter quelques jours, le temps qu'elle favorise de nouvelles montées de lait. Pour cela il fallait que je tète souvent ses seins vides. Elle même se sucerait les seins à longueur de journée et prendrait des médicaments pour faire venir le lait plus vite. Au cas où elle n'arriverait pas à réamorcer son lait, elle appellerait ma tante en renfort me dit-elle en plaisantant. Celle-ci allaitait ses deux filles et habitait une maison voisine. Satisfait de sa réponse, je n'insistais plus. En moins d'une semaine, Maman eut  à nouveau des montées de lait. Oh, ce n’était plus l’abondance d’antan, mais au moins je retrouvais le goût de mon enfance.

       A chaque jour qui passait, sa poitrine produisit un peu plus de lait. On reprit donc nos habitudes maternelles. Plusieurs fois par jour, je tétai Maman. Elle dégrafait son corsage d’un geste adroit, en sortait un sein, prenait le mamelon entre deux doigts pour le faire ressortir davantage puis m’invitait à téter. On retrouva naturellement la complicité qui nous unissait depuis ma naissance. A ses yeux, j’étais resté le petit garçon qu’elle avait quitté trois mois auparavant. Et pourtant à sept ans, les conversations avec mes copains de classe m’avaient affranchi. Je vous laisse imaginer les discussions dans un pensionnant où il n’y avait que des garçons. Cette fois-ci, je ne profitai pas uniquement de me nourrir, mais aussi du plaisir de téter une poitrine que je voyais autrement...

 

      Notre premier bain fut un vrai bonheur. Bien que j'eusse sept ans, Maman me lava selon son habitude. Elle s’émerveilla de voir combien ma petite verge avait grossi. Comme d'habitude, elle retroussa le prépuce et lava le gland. Je me laissai faire en avançant le bassin pour lui faciliter le travail. Elle prit ma verge tendue, l’embrassa et s’amusa de mon érection : "on dirait un petit homme maintenant ! " Mon sexe se raidit encore davantage sous la chaleur de sa bouche. J’en éprouvai un certain plaisir. Pour finir, elle enfila sur mes hanches une petite culotte de fille achetée pour la circonstance. Je retrouvai enfin la paix après ces horribles mois passés au pensionnat.

 

v1jvon5q     Dans les jours qui suivirent, je redécouvris sa phobie de la propreté corporelle. En tant que sage-femme, j’eu droit à un lavement intestinale dans les règles de l’art. D’après elle, mon séjour au pensionnat m’avait rendu négligent de ce coté. Il fallait décongestionner l’intestin de toutes les saletés que j’avais mangé là-bas. Comme après chaque lavement suivit une impression de calme. On dirait aujourd’hui qu’on se sent Zen.

 

      Avant de m’endormir, Maman me raconta l’histoire de cette fillette qui refusa de porter des culottes alors que sa maman avait cessé de lui mettre des couches. Comme elle contrôlait parfaitement ses besoins naturels, la fillette assimila les culottes à des couches de bébé. Il fallut lui expliquer que les grandes filles portent toujours des culottes: « Comme toi » ajouta Maman. On en ria ensemble. C’est bien plus tard que je découvris que des femmes n'en portaient pas sous leur robe et que des hommes s’excitaient avec. Mais là, c’est une autre histoire. Puis on se partagea le lait de sa poitrine. Je tétai son sein gauche, le sein du cœur, tandis qu’elle but à son sein droit. Rasséréné, j’en oubliai le pensionnat et sa vie de cauchemars.

 

      Hélas, les meilleures choses ont toujours une fin. Les vacances d’hiver arrivant à leur terme, il fallut reprendre le chemin du pensionnat. Cette fois, j'y allai seul...

A suivre


Par Microstring - Publié dans : UNE JEUNESSE DOREE
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Jeudi 10 mars 4 10 /03 /Mars 15:17

     Après cet interlude existentiel, revenons à l’évolution sexuelle du petit garçon amoureux de sa mère.

 

chateau-wikipedia-800PX--1.JPG     Le pensionnat où m’envoya mon père se trouvait dans la région parisienne à une nuit de train de la maison familiale. Le TGV n’existait pas encore. Par un beau dimanche de septembre, Maman m’accompagna pour cette première rentrée scolaire. Dans le train, j'eus envie de téter Maman pour calmer mes angoisses. Elle me comprit. On s'enferma dans le petit espace des toilettes et je vidais ses seins : "Allez bois mon fils, c'est peut-être la dernière fois" me dit-elle tristement. En arrivant, on visita le domaine où j'allai résider : un magnifique château 18ième paré dans le hall d’entrée d’un double escalier en marbre blanc. Derrière, un immense parc avec un grand lac, dimmenses statuts en pierre de taille et des allées de gravier blanc. C’était beau et impressionnant, mais cette splendeur d’un autre temps ne me consola pas. De savoir que Maman me quitterait me rendait malheureux.

 

     Nous nous promenâmes tristement dans le parc en admirant les arbres majestueux. Pensif, je me concentrai sur le crissement du gravier sous mes pas. Soudain, Maman se cacha dans un bosquet isolé pour rompre la tristesse qui nous envahissait. Je la trouvai facilement dans sa cachette. Sans que je m’y attende, elle dégrafa son corsage et prit un sein dans sa main : « Bois mon chéri, jusqu’à la dernière goutte. Demain tu en seras privé ». Sans hésiter, je me penchai vers sa poitrine et j’avalai le précieux nectar jusqu’à le sentir couler au fond de mes entrailles de gosse. Un dernier don que Maman m’offrait avant de me quitter. Ce lait maternel dont je serai dorénavant privé à cause d’un père intransigeant.

 

     L’heure de nous quitter approcha. Mon dieu que la séparation fut difficile, une séparation pleines d’effusions. On pleura beaucoup tous les deux. Je m’agrippai à Maman avec insistance. Un surveillant vint nous séparer. Je me débattis. Quel déchirement ! Comme dans un film, nos regards ne se quittèrent plus jusqu’à ce qu’elle soit hors de ma vue. Encore aujourd’hui, je me souviens de cette horrible journée. Rien ne put me consoler de cette séparation. Au cours des jours suivants, je fus complètement déstabilisé. Je pleurai sans cesse l'absence de Maman. Seul le contact de son corps et ses seins laiteux pouvaient me consoler. Je voulus la revoir à tout prix tellement je fus malheureux.

 

 

     Durant des jours et des nuits, l’idée de la rejoindre me tarauda l’esprit. J’échafaudai alors un plan avec toute l’inconséquence d’un petit garçon de sept ans. Dans mon livre de géographie, il y avait une carte routière de la France. Paris-Toulouse, une route marquée en rouge, la nationale 20. Entre-temps, Maman avait quitté son Alsace natale pour s'installer dans le Sud-ouest. J’étudiai l’itinéraire et retint de mémoire le nom des grandes villes à traverser. Châteauroux, Limoges, Cahors, etc. Totalement inconscient, la distance ne me sembla pas un obstacle malgré les sept cents kilomètres qui me séparaient de Maman. Je pensai naïvement qu’en volant des bicyclettes au cours du 'voyage' et en faisant du stop en voiture, j’y arriverai. Il y aurait certainement des granges dans la campagne environnante pour dormir la nuit. 

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     Enfin, je me décidai. La nuit venue, tandis que tout le monde dormait dans le grand dortoir, je pris mon sac rempli de victuailles accumulés en cachette depuis des semaines puis je fis le mur, comme on disait à l’époque. Perdu au milieu de la nuit, la ville me sembla immense. Qu’il fut difficile de m’orienter face aux multiples panneaux indicateurs sur les routes. Où était la nationale 20 tracée en rouge dans mon livre de géographie ?

 

     De plus, je n’avais pas prévu que la France entière se lancerait à ma recherche. Et comme j’étais vêtu de l’uniforme bleu du pensionnat, on me repéra facilement. Deux jours après, les gendarmes me retrouvaient. J’avais volé une bicyclette et pédalé des heures durant. Puis vaincu par la fatigue et transi de froid, je m’étais endormi sous le porche d’un immeuble dans une ville inconnue.

 

     Quel scandale quand on me ramena au pensionnat entre deux gendarmes ! On me sermonna méchamment et mon père fut convoqué. Il me gronda vertement. Je répondis obstinément que je voulais revoir Maman. Enervé par mon insistance, il me gifla. Ma fugue ne modifia pas sa décision, on me garda au pensionnat. Par contre, je devins un héros pour mes copains de classe. Même les grands me regardèrent respectueusement. Puis avec le temps, je m’habituai à ma nouvelle condition "d’orphelin". Je ne revis Maman qu’aux vacances de Noël trois mois plus tard...


A suivre

 

Par Microstring - Publié dans : UNE JEUNESSE DOREE
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Samedi 5 mars 6 05 /03 /Mars 15:39

     Entre quatre et cinq ans, j’éprouvais l’envie de provoquer mon père. Enfant au caractère difficile, je vivais en fait mon complexe d’Œdipe. Attiré par ma mère, je rejetais mon père tandis que s’affirmait mon identité de genre masculine. Seul m’importait de conquérir Maman, un peu par la faute de mon père trop souvent absent. Néanmoins, celui-ci remplit son rôle en me détachant d’elle puisqu’il m’envoya en pension. Le rôle d'un père est d'éloigner son fils de sa mère, de lui permettre de dépasser l'amour maternel en grandissant et d'aimer d'autres femmes. Ce fut sa manière de le faire que contesta Maman. On ne coupe pas aussi brutalement les liens intimes qui unissent un fils à sa mère. Les garçons à cet âge sont admirateurs de leur mère, la première femme de leur vie. Ils compareront durant des années les autres femmes qu'ils rencontrent à ce symbole féminin. L'absence d'un père peut justement interférer sur le comportement futur du garçon.

 

     N’ayant donc comme référence familiale que Maman, passer de l’état de garçon à celui de fille parce qu’elle me désirait ainsi me sembla normal. Et comme je l’aimais follement, j’acceptai tout d’elle pour mieux lui plaire, pour mieux la conquérir devrais-je dire. Bien trop jeune pour comprendre une telle situation, jouer le rôle de sa fille ne me gêna donc pas. Et être le fils de mon père encore moins. Malgré les détournements féminins de Maman, je me sentis garçon dans l'âme.

 

petit garçon en fille     Certes, Maman interféra sur ma condition de petit garçon. L’impact de ses travers féminins risquait de modifier plus tard la perception de mon identité masculine. Néanmoins, je trouvai normal cette féminisation et je n'en ressentis aucun malaise. Même petit, un enfant devine les interdits sociaux bien qu'il ne les comprenne pas encore. Il sait d’instinct ce qui est mal, ce qu’il ne faut pas faire. C’est pour cela que les enfants mal dans leur peau se cachent pour vivre leur sexualité. Moi, je vivais au grand jour la fille que Maman désirait. Comment mieux la conquérir ?

 

     Découvrir ce qu’il y avait de féminin en moi m’était plutôt agréable. Un enfant unique qui voit sa mère se maquiller a naturellement envie qu’elle le maquille aussi. Il en est de même de sa lingerie et de ses vêtements. Quel est le petit garçon qui n’a jamais joué avec les chaussures de sa mère ou flashé sur sa lingerie ? Et n’oublions pas ; à cause des absences de mon père, mon épanouissement dépendait uniquement de Maman. Contrairement à lui, elle comprenait mes angoisses d’enfant et me rassurait quand j’avais des craintes. Dans ces conditions, impossible de résister aux câlins de Maman.

 

     Malgré ses débordements féminins et bien que je continue à la téter, j’évoluai comme tous les garçons. Je sentis en moi le désir ardent d’être un homme comme mon père, un homme capable de gagner sa vie, d’aimer une femme, de fonder une famille et d’élever ses enfants. Je trouve un peu attardé les clichés sur l’éducation des enfants ! Pourquoi se cacher de nos élans naturels ? Pourquoi faut-il que les filles soient habillées en rose et les garçons en bleu ? Parce qu’on offre depuis toujours une poupée à une fille et une voiture à un garçon ? Chaque enfant fait les choses qu’il aime et non celles qu’aiment ses parents. Choisir entre Bambi et Cendrillon lui appartient.

 

petite garçon     En fait, par cette relation extravertie, Maman me permit de visiter l’autre sexe. En chaque homme, il existe une part de féminité. Pouvoir la vivre sans contrainte favorisa mon épanouissement. Cette féminisation maternelle et les aléas de la vie qui suivirent marquèrent mes comportements sexuels ultérieurs. Je suis reconnaissant à Maman de m’avoir ouvert l'esprit dans ce sens. Grâce à elle, je n'éprouve aucun complexe sexuel aujourd'hui.

 

     Et oui, je trouve aberrant que la société nous divise en deux sexes que tout oppose. Laisser s'exprimer la part de féminité qui cohabite en chaque homme ne peut que favoriser la compréhension entre les deux sexes. Pourquoi réprimer  le penchant féminin des hommes. A cause de préjugés ringards ou de religions dépassées ? Nous sommes tellement assujettis au Système que nous refusons de l’admettre. Après les lois sur l’égalité des femmes et la reconnaissance homosexuelle, il reste maintenant aux hommes épris de féminisation à gagner ce difficile combat. A nous d’abolir les tabous imposés par une société coincée dans ses préjugés sexuels afin de mieux respecter la nature humaine.

 

     Si ce blog permet une réflexion à ce sujet, j’aurai réussi là où ont échoué beaucoup d’autres hommes…

 

Par Microstring - Publié dans : UNE JEUNESSE DOREE
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Mercredi 2 mars 3 02 /03 /Mars 03:59

     A la longue, mon père s’inquiéta de ces attitudes ambigües. Selon lui, l’influence maternelle perturbait sérieusement mon éducation de garçon. De me voir réagir en fille le contraria. Il me demanda si j’aimais porter des petites culottes de filles. Je répondis ce que Maman m’avait dit : " Les culottes de fille me conviennent mieux ; elles sont bien plus douce sur ma peau que des slips de garçon." Au comble de l’exaspération, il tenta de corriger la relation fusionnelle avec Maman avant qu’il ne soit trop tard. Pas question de faire de son fils un garçon efféminé !

 

love     Le drame eut lieu lorsqu’il nous surprit un soir dans ma chambre. Maman me donnait la tétée avant de me souhaiter bonne nuit. Voir son fils coiffé et maquillé comme une poupée, juste vêtu d'une petite culotte de fille et être encore allaité à cet âge le contraria. Emporté par une colère subite, il s’en prit à Maman. Il lui reprocha mon éducation particulière : « Mon fils n’est pas une fille. Tu veux en faire un PD ? » En conséquence, il décida de m'éloigner d'elle pour qu’on me donne une éducation plus conventionnelle. Et surtout, il voulut casser la relation fusionnelle que je partageais avec Maman. 

 

     Afin de me défaire de l’influence néfaste de Maman, mon père m’inscrivit donc comme interne dans un pensionnat de garçons, très loin de la maison familiale, près de Paris. Maman tenta bien de s’y opposer, mais que pouvait-elle faire face à l'autorité paternelle ? Elle rétorqua que j’avais tout d’un petit garçon normal, dans mes attitudes et dans mes jeux : « Il sait qu'il est un garçon, il fait la différence dans ses dessins - les personnages, moi, lui et toi sont sexués - Il n'a aucune conversation ambigüe. Il ne fait qu’imiter sa mère, ce qui est normal à son âge ». Hélas, rien ni personne ne modifia la décision de mon père. Maman en pleura de rage et d’impuissance. Ce fut à la suite de cet incident qu'elle me sevra du lait maternel, contrainte et forcée puisque je partais loin d'elle. J’allais avoir sept ans...

 

A suivre…

 

Par Microstring - Publié dans : UNE JEUNESSE DOREE
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