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  • : DES FEMMES QUI S'EXCITENT A "FEMELLISER" LEUR HOMME
  • DES FEMMES QUI S'EXCITENT A "FEMELLISER" LEUR HOMME
  • : Homme de raison piégé par des femmes qui s'excitaient à développer la part de féminité qui vivait en moi. Soumis à leurs fantasmes, fallait-il devenir la femelle qui se prêtait à tous leurs excès sexuels ? OUI ! Je le pensais...
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UNE EXPERIENCE DIABOLIQUE

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Samedi 29 octobre 6 29 /10 /Oct 08:13

   Nous faisons souvent référence à la mythologie grecque pour expliquer l’interdit de l’inceste, ceci en vertu de préjugés tenaces. Impossible donc d’en parler sans aborder le mythe d’Œdipe. Ce mythe illustre bien la symbolique de la transgression de l’interdit d'inceste qui entraîna des tragédies en chaîne : Suicide, mort et folie. Adonis, issue d’une relation incestueuse père-fille représente également un bel exemple d'interdits. Braver ces interdits se termine à chaque fois dramatiquement. Le désir amoureux et l’union sexuelle sont à la base de la procréation. Mais hommes comme femmes ne sauraient assurer cette procréation sans respecter les règles qui président aux unions fécondes. Telle était la pensée grecque à l'époque, telle est celle qui préside à nos destinés plus de deux mille ans après.

 

     Considéré par la société moderne comme un interdit universel, l’inceste déchaîne les passions. Et oui, les gens s'exaltent pour des histoires d’amour impossible, celles qui se terminent tragiquement de préférence : Mère et fils s’aiment follement, l’excuse imparable. Ils désirent vivre ensemble, mais leur amour est réprouvé par la Loi des Hommes. Ils doivent donc impérativement résister aux pulsions dévastatrices. Une histoire d’amour infernale qui vampirise leur raison et les conduit à tous les excès. A voir le nombre de livres, de films et de pièces de théâtre qui foisonnent, on devine que le genre passionne. Aujourd’hui, on ne croit plus aux mythes, mais le tabou de l’inceste demeure ancré dans notre subconscient. Et pourtant, il attise toujours autant notre curiosité, car il représente la déchéance humaine dans toute son obscénité. A voir les internautes qui se défoulent à ce sujet sur le Web, n'est-ce pas là le signe évident d’une société qui se nourrit de perversions ? 

     Mais qui était Œdipe? Rappelons brièvement son histoire. Un Oracle - réponse donnée par un dieu à une interrogation - avait dit à Laïos roi de Thèbes et a Jocaste son épouse que s’ils avaient un fils, celui-ci tuerait son père et épouserait sa mère. Ce fils fut Œdipe. Par crainte que l’oracle s’accomplisse, son père l’attacha à un arbre au mont Cithéron et l'abandonna là pour s’en débarrasser. Contre toute attente, Œdipe fut sauvé par des passants. Le roi de Corinthe l'adopta et l’éleva comme son propre fils. Devenu adulte, Œdipe partit à Thèbes à la recherche de ses parents biologique contre l'avis de ses parents adoptifs. Il consulta l’Oracle de Delphes, symbole de l’Universalité des dieux, qui lui conseilla de ne pas retourner à Thèbes sous peine de tuer son père et d’épouser sa mère. Œdipe n’en tint pas compte. En chemin, il croisa un vieillard sur son char, se prit de querelle avec lui et le tua. Bien qu’il l'ignora encore, ce fut son père Laïos qu’il tua. En arrivant à Thèbes, Œdipe se trouva face au Sphinx, un monstre aux allures féminines qui soumettait des énigmes aux passants voulant entrer à Thèbes. Il dévorait quiconque n’arrivait pas à les résoudre. Par bonheur, Œdipe les devina toutes et se retrouva proclamé roi de Thèbes. Il épousa la reine, Jocaste sans savoir que c’était sa mère. En découvrant peu à peu le terrible secret de sa naissance, il finit par se crever les yeux de désespoir. Quant à sa mère, elle se pendit en apprenant qu’elle avait épousé et copulé avec son fils.

     Si Freud est incontournable dès qu'on parle de psychanalyse, c'est qu'il découvrit ce fameux complexe d'Œdipe qui fit tant scandale autour des années 1900. Il prétendit que les enfants, à peine sortis du ventre de leur mère, avaient déjà une sexualité, inconsciente certes, qualifiée de « perverse et polymorphe. »  Avec le complexe d'Œdipe, il alla encore plus loin et prétendit que les enfants désiraient coucher avec le parent de sexe opposé et souhaitaient la mort du parent de même sexe. Freud fut accusé en son temps de corrompre la pureté de l'enfance. Aujourd’hui, on l’accuserait probablement d'encourager la pédophilie.

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      En psychanalyse, le complexe d’Œdipe explique le psychisme de la prime enfance dans le triangle familial mère-père-enfant. Il définit la construction  de la personnalité et l’orientation du désir. Tous les enfants jusqu’à cinq ans sont concernés par ce comportement. Objet du premier amour, le garçon devient totalement dépendant de sa mère. Normal puisqu’elle le nourrit, lui prodigue les soins et lui donne par conséquent du plaisir. Il est dès lors difficile pour lui de se détacher de sa mère. D’un point de vue freudien, la succion qui permet l’allaitement exprime une forme de sexualité chez lui, voire de vampirisme, ce qui ajoute à sa dépendance. Dans la mesure où la mère porte son intérêt sur une autre personne, son père en l’occurrence, il nait entre père et fils une rivalité difficilement contenue. Le garçon étant jaloux de l’attention que son père porte à sa mère, entre donc en conflit avec lui et fait tout pour l’évincer du désir maternel. Et quoi de mieux que de « coucher » symboliquement avec sa mère  pour mieux « tuer » son père.

     Naît alors le concept de Phallus, une réaction psychique difficile à expliquer en quelques mots. Dans la mesure où le petit garçon est sous la dépendance de l’amour porté à sa mère, il la suppose toute puissante et lui attribut un phallus imaginaire. Par la suite, il comprend qu’il ne suffit plus au désir de sa mère, qu’elle partage d’autres centres d’intérêt. Arrive alors la castration symbolique de la mère, une réaction qui conduit le garçon à perdre tout espoir de prendre la position de son père auprès de sa mère. A mesure qu’il en prend conscience, il s’identifie progressivement à son père et se détache d’elle. Toutes ces réactions se passent dans l'imaginaire du garçon qui n'a pas conscience d’une telle situation. C’est par rapport au Phallus et à la castration symbolique de sa mère qu'il construit son identité sexuée. Cette identité ne s’affirmera réellement qu’à la puberté.

     Chez la fille, on retrouve les mêmes attitudes, mais transposées au père. Elle entre dans l’Œdipe quand il y a attachement au père et en sort lors de son identification à sa mère. D’emblée, elle admet la réalité du manque de pénis, ce qui suscite une espèce d’inhibition et un sentiment d’infériorité. Elle reproche cette frustration à sa mère et tente de séduire son père afin de la rendre jalouse. Freud précise que le désir d’enfanter de la fille est un substitut phallique, un raisonnement que les adeptes du féministe tentent de gommer d’ailleurs. En conséquence, la fille prend conscience de l’interdit d’inceste et renonce à avoir un enfant de son père.

     En grandissant, l’enfant admet la prohibition de l’inceste, ce qui lui ferme l’accès au plaisir naturel et adapte ses désirs sexuels aux contraintes de la Loi. Comme les adultes, il se soumet à la morale commune de l’interdit et passe du réflexe animal à la culture sociale. La reconnaissance du complexe d’Œdipe à fait évoluer les opinions depuis Freud. Si un garçonnet de quatre ans  dit : « Quand je serai grand  et que papa sera mort, j'épouserai maman », ou bien si une petite fille se met le rouge à lèvres de maman, porte ses hauts talons et demande à papa si elle lui plaît, on en rit gentiment. Ce qui choquait il y a un siècle prête aujourd’hui à sourire. La psychanalyse freudienne a depuis fait du chemin dans les esprits. On ne gronde plus les enfants face à de telles réactions.

     Pour conclure sur le complexe d’Œdipe, peut-on dire qu'un enfant qui ne sort pas de ce complexe finit par rester attiré par sa mère ou son père. Je le pense sincèrement. Voici un extrait du livre de Boris Cirulnik « La naissance des sens » paru aux éditions Hachette en 1995 : « L'enfant passe d'un monde perçu comme immédiat et factuel à un monde symbolique où le sens, ajouté aux choses les transforme en objets qui projettent l'être humain au-delà de la simple animalité. Le sens est une enveloppe dans laquelle les idées prennent leur signification. C'est une construction culturelle hors de laquelle tout nous paraît étrange et sauvage. »  A lire ce passage, la psychanalyse reste à mon avis très conventionnelle, une science de l’esprit difficile à approcher pour le commun des mortels. On comprend que la question de l’animalité de l’Homme continuera longtemps à alimenter le discours des analystes et des psychiatres.

     Je cherchais une fois adulte à comprendre ce qui poussait un garçon comme moi à préférer sa mère à son père. Un psy m'expliqua que c’était le complexe d’Œdipe encore présent dans mon subconscient, objet d’un amour fusionnel insistant avec Maman, qui en était la cause. Un refoulement qui permettait une certaine identification à mon père bien sur, mais où l’amour pour ma mère ressurgissait en permanence. Celle-ci restait LA référence à mes yeux. Je me complaisais dans cette fusion maternelle ne voyant rien d’autre que Maman. D’après ce psy, j’aurais dû entrer en régression à la puberté, car je n’arrivais pas à m’affranchir d’elle. Ce qui faisait que je ne rejetais pas l’inceste mère-fils. Un tel raisonnement tenait-il compte d’une mère qui redoutait de voir son fils se détacher d’elle ? Et le plaisir sexuel qu’elle me procurait, en plus de l’amour maternel, ne me semblait pas dissuasif dans ce cas ? De ces faits et réactions diverses, je peux en conclure que les psys ne m’ont jamais apporté de réponses satisfaisantes.

     Coté parents que se passe-t-il ? Entre déni et idée fixe, le phénomène de l'inceste suscite des attitudes contrastées chez eux. Phénomène social marginal, mirage psychologique, fantasmes de séduction parentale ou comportement à dénoncer, l'inceste ne cesse d'osciller dans l'appréhension qu'en fait la conscience collective. La tendance actuelle est de considérer l'inceste dans sa réalité sociologique. Bien qu’enfoui dans leur subconscient, le désir sexuel des adultes pour de jeunes enfants, celui des parents en particulier, est présent chez tous les êtres humains. Il existe de fait un désir latent du parent, heureusement contrarié par la responsabilité éducative et le tabou de l'inceste. Il y a loin de l’expression du désir d’inceste à son accomplissement. Les caresses prodiguées aux enfants expriment avant tout une émotion pure, faite de tendresse et d’amour. Or, ces attitudes engagent le corps, créent du plaisir et participent à une certaine sensualité. La tendresse comme l’érotisme puise dans la même source de l’inconscient. Le passage à un érotisme de circonstance dépend alors du degré des pulsions sexuelles du parent. On le constate de plus en plus souvent, le désir sexuel vers l’enfant n’est pas uniquement le fait du père, la mère aussi dispose de son enfant à discrétion. Elle jouit des tendres formes de son corps et assouvit une part de curiosité sexuelle avec lui. Elle joue avec le sexe de son petit garçon naturellement exposé à être tripoté, lavé et chatouillé. Son sexe est à porté, comme mis à disposition. Combien de mères ont conscience de cet état ?

      Dans tous les procès d’inceste, on escamote le complexe d’Œdipe et donc les névroses qui lui sont associées. En matière d’inceste, la justice ne traite jamais le mal à sa racine, les psys, experts judiciaires auprès des tribunaux, se contentant d’abonder dans le sens qu’elle en attend. On condamne donc le père ou la mère incestueuse par rapport à des faits sans chercher à expliquer les comportements qui y sont associés. Il me plait à titre contestataire de reproduire le communiqué signé en 1977 par un collectif de 69 personnes de grand renom. Aragon, Sartre, Simone de Beauvoir et bien d’autres célébrités faisaient partis des signataires :

 « Les 27, 28 et 29 janvier, devant la cour d’assises des Yvelines vont comparaître pour attentat à la pudeur sans violence sur des mineurs de quinze ans, Bernard Dejager, Jean-Claude Gallien et Jean Burckardt, qui arrêtés à l’automne 1973 sont déjà restés plus de trois ans en détention provisoire. Seul Bernard Dejager a récemment bénéficié du principe de liberté des inculpés. Une si longue détention préventive pour instruire une simple affaire de  » mœurs  » où les enfants n’ont pas été victimes de la moindre violence, mais, au contraire, ont précisé aux juges d’instruction qu’ils étaient consentants (quoique la justice leur dénie actuellement tout droit au consentement), une si longue détention préventive nous paraît déjà scandaleuse. Aujourd’hui, ils risquent d’être condamnés à une grave peine de réclusion criminelle soit pour avoir eu des relations sexuelles avec ces mineurs, garçons et filles, soit pour avoir favorisé et photographié leurs jeux sexuels.

Nous considérons qu’il y a une disproportion manifeste d’une part, entre la qualification de  » crime  » qui justifie une telle sévérité, et la nature des faits reprochés; d’autre part, entre la caractère désuet de la loi et la réalité quotidienne d’une société qui tend à reconnaître chez les enfants et les adolescents l’existence d’une vie sexuelle (si une fille de treize ans a droit à la pilule, c’est pour quoi faire?)La loi française se contredit lorsqu’elle reconnaît une capacité de discernement à un mineur de treize ou quatorze ans qu’elle peut juger et condamner, alors qu’elle lui refuse cette capacité quand il s’agit de sa Vie affective et sexuelle. Trois ans de prison pour des caresses et des baisers, cela suffit. Nous ne comprendrions pas que le 29 janvier Dejager, Gallien et Burckardt ne retrouvent pas la liberté.  »

     Ce communiqué, qui choque plus d’une personne aujourd’hui, nous prouve combien la perception de la pédophilie, et indirectement celle de l’inceste, évolue au fil des générations. Il est indéniable que la société d’aujourd’hui fait preuve d’un ascétisme exacerbé à ce sujet, pire que la religion. Elle veut éradiquer l’inceste quelle qu’en soit ses raisons et ses formes rendant de fait coupable les relations incestueuses les plus admirables.

     A noter dans ce communiqué le passage sur la pilule que prennent des jeunes filles de treize ans. Il y a là effectivement une contradiction de la Loi, la majorité sexuelle n'étant pas effective avant quinze ans. Cela me rappelle cet ami médecin qu’une maman consultait avec sa fille de onze ans. En fin de consultation, la mère visiblement gênée lui demanda : « Docteur, une dernière question : quel est le bon âge pour prendre la pilule ? » Bien qu’il n’ait pas à juger ce genre de demande, l’ami médecin ne put s’empêcher de voir quelque chose de malsain dans cette question. Prescrire la pilule à cette gamine tout juste réglé, même pas formée au niveau des seins et avec seulement quelques poils pubiens pouvait surprendre. Il apprit par la mère que la gamine s’était faite déflorée par l’amour de sa vie de deux ans son ainé. Elle l’avait rencontré pour la première fois il y avait quinze jours à peine. L’ami médecin prescrivit tout de même la pilule, la maman étant visiblement venue par crainte de voir sa fille de onze ans tomber enceinte...


Par Microstring - Publié dans : L'INCESTE
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