C’est depuis un blog canadien que la nouvelle
se propagea sur le Web. Un couple désirant partager sa passion de l’allaitement érotique fit le buzz. Rendez-vous compte, la femme allaitait son mari huit fois par jour, et ceci, rien que pour
entretenir ses montées de lait. Ayant conscience de toucher à un sujet tabou, le couple se justifiait en précisant que la lactation érotique n’était pas du fétichisme, ni une course à l’obtention
de lait ou une activité perverse, mais simplement un partage qui renforçait le lien affectif. Le couple précisait qu’une telle relation boostait sa sexualité et lui donnait une nouvelle
dimension.
Inutile de préciser que la blogosphère s’enflamma. Durant quelques temps, la question fut
d'actualité et les forums regorgèrent d’opinions diverses et variées. Une majorité de mères qui allaitaient leur bébé s’offusquèrent d’un conjoint qui désirait téter et
boire le lait materne à leurs seins. Une pratique bizarre, voire dégoutante qui leur répugnait. Tant que durait l’allaitement,
elles disaient que leur poitrine et le lait produit étaient à l’usage exclusif de leur progéniture. Gênées ou énervées par l’insistance de leur conjoint, elles précisaient qu’il ne fallait pas
confondre maternité et sexualité, qu’il fallait éviter de mélanger le sein nourricier et le sein en tant qu’objet de désir sexuel.
Un débat qui délia les langues et permit, grâce à l'anonymat du Net, d'exprimer d’autres
opinions. Des femmes racontèrent le plaisir à allaiter leur conjoint en même temps que leur bébé. Elles reconnaissaient que les premières montées de lait étaient quelque chose d’inoubliable. Tout
en allaitant bébé normalement, elles avouaient éprouver un intense plaisir à allaiter leur homme, un plaisir qui engendrait un épanouissement plus complet au sein du couple disaient-elles. A tel
point qu’elles continuaient souvent à allaiter leur conjoint après le sevrage de leur enfant.
Heureusement que la plupart des femmes, bien qu’elles ne se reconnaissent pas cette
pratique, ont un jugement plus nuancé. Vivre une telle sexualité entre adultes ne les dérange pas outre-mesure, du moment qu’il n’y a pas contrainte. Après tout, ce qui se passe dans une chambre
à coucher relève de l’intimité.
Andréa s’exprime en des termes plus que rassurants sur un forum : « C’est très
intime d’allaiter son mari et j’ai du mal à confier une telle relation en public. Et pourtant, en cas d'engorgement Papa est d'une grande aide. Il joue souvent avec ma petite fille Alicia à se
voler un sein nourricier, ne serait-ce que pour mieux la stimuler à boire à mon sein. Alicia éclate alors de rire avec mon téton dans sa bouche et finit par lui proposer mon autre sein. Puis, ils
tètent ensemble durant plusieurs minutes. J’avoue que voir mon homme, si vigoureux par nature, avec sa tête posée contre mon sein en train de téter avec ma fille dans un état si paisible
m’apporte un énorme bonheur.
Au cours d’une relation sexuelle, je peux avoir une montée de lait inopinée. Pour
éviter de tremper le lit, mon mari boit alors le lait qui jaillit par accident... J’aimerais faire comprendre aux autres femmes combien il est merveilleux de ressentir un si grand bonheur en
allaitant son conjoint... »
Et que penser de Divine ? « Au quatrième mois de grossesse, je ressentis de forts
lancements dans ma poitrine, des douleurs associées à une sensibilité extrême des mamelons et un plaisir intense à voir mes seins gonfler. J’eus besoin qu’on les suce en permanence, ce que fit
mon mari, d’abord avec hésitation puis avec ravissement. A force de succions, je produisis du colostrum, un liquide clair et très sucré, bien avant la naissance de notre fille. Je ne manquai pas
de m’interroger à ce sujet. Les tétées de mon mari favorisaient-elles des montées de lait précoces au risque d’engendrer un accouchement prématuré ? Par pudeur, je cachai mes habitudes de
lactation érotique à la gynécologue. Néanmoins, elle me rassura, cela arrivait parfois.
Mes premières montées de lait suite à l’accouchement me procurèrent des sensations
inouïes. J’adorai mes gros seins gonflés de lait, aux veines apparentes, aux mamelons turgescents et les fourmillements annonciateurs des montées de lait. Comme Bébé n’arrivait pas à tout boire,
mes seins s’engorgeaient et devenaient douloureux. Je me souviens de la première fois, quand mon mari me téta suite à une montée de lait soudaine. Ce fut une véritable délivrance, mais aussi une
expérience troublante car fort érotique. Je ne pus m’empêcher d’avoir un orgasme. Par la suite, je trouvai normal qu’il me suce les seins, boive mon lait et provoque ainsi mes orgasmes. Que de
plaisir lorsqu’il buvait à un sein tandis que Bébé se nourrissait à l’autre. Mais le plus souvent, je préférai attendre que Bébé ait terminé sa tété pour mieux nous livrer à notre jeu
favori... »
Pour Laurence, ce fut aussi une découverte fantastique. « Bien après que mon bébé soit sevré, je
ne pus me passer d'allaiter mon mari tellement le plaisir ressenti était fort. Je l’allaitai durant près de trois ans, matin, midi et soir, en fonction d’un rythme adapté à son travail. De par
ses absences prolongées, il était souvent en déplacement professionnel, mes seins s’engorgeaient souvent. Je compensais alors ce brusque afflux avec un tire-lait. C’était moins sympa et plus
contraignant qu’un mari. Si j’oubliais de le faire un seul jour, mes seins au petit matin étaient tendus comme deux obus et me faisaient mal tellement j’avais de lait. Parfois, ça « débordait »
et mouillait mon lit. Comme je ne travaillais pas, je me rabattais sur mon tire-lait. Installée confortablement devant la télévision, c’était relaxant et agréable, mais rien à voir avec la bouche
de mon mari.
Au début, le tire-lait me procura des orgasmes. Par la suite, il me stimula toujours
autant, mais pour jouir, je dus me masturber tout en voyant mes seins remplir les récipients du tire-lait. Enfin calmée et mes seins vidés, je stockai mon lait au réfrigérateur en attendant que
mon mari revienne. Celui-ci adora les petits-déjeuners préparés ainsi. A présent nous espérons tous deux avoir rapidement un autre enfant afin de renouveler cette merveilleuse aventure...
»
Vous allez me dire que c'est complètement débile et pervers ces couples qui se livrent à
de telles pratiques. Effectivement, nombreuses sont les femmes sur le Net qui condamnent l’allaitement érotique avec des termes parfois virulents. Elles se sentent agressées dans leur rôle de
mère par ces pratiques. Qu’on puisse utiliser leurs seins nourriciers à des fins sexuelles alors qu’ils sont réservés à bébé les choquent profondément. Certaines considèrent que les lactophiles
sont des déviants au même titre que les zoophiles, les pédophiles et les nécrophiles. Il faut les soigner d’urgence.
Voyez ce commentaire contrariant partagé par beaucoup internautes : « Y’a aussi des
messieurs qui portent des couches-culottes et qui se souillent. Ils prennent leur pied quand une madame les change, les lave et poudre leurs délicates petites fesses. Ça a beau être sensuel pour
eux, je trouve ces comportements malades ! Il y a toutes sortes de pratiques sexuelles “bizarres” que ce soit la zoophilie, la pédophilie, la nécrophilie etc. Ce n’est pas parce que ça les excite
que c’est acceptable. Ils ont grandement besoin de se faire soigner. Moi, je la fermerais au lieu de me vanter en public de cette pratique déviante. C’est mon opinion et elle est partagée avec
beaucoup d’autres gens. J’ai beau être « smooth » pour plein de choses, mais là, c’est trop. »
Et plus loin, une autre femme récidive : « On est dans un monde libre, mais y’a quand
même des choses qui ne se font pas. Moi quand je me récure les narines, je le fais en privé et je n’ouvre pas un blogue pour partager ma morve avec le monde entier. Mes histoires de cul restent
du domaine privé. Quelqu’un ici a déjà fait l’éloge de la pédophilie qui ne serait qu’une pratique “mal comprise” par les bien-pensants. Je ne me surprends pas de le voir cautionner d’autres
pratiques hors-normes. La prochaine fois, je le signale aux autorités sans le moindre remords... »
A suivre…
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