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  • : DES FEMMES QUI S'EXCITENT A "FEMELLISER" LEUR HOMME
  • DES FEMMES QUI S'EXCITENT A "FEMELLISER" LEUR HOMME
  • : Homme de raison piégé par des femmes qui s'excitaient à développer la part de féminité qui vivait en moi. Soumis à leurs fantasmes, fallait-il devenir la femelle qui se prêtait à tous leurs excès sexuels ? OUI ! Je le pensais...
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UNE EXPERIENCE DIABOLIQUE

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Lundi 12 septembre 1 12 /09 /Sep 18:43

      Maintenant que ma poitrine a atteint une taille de fille pubère, je me demande si elle peut encore se développer (bonnets AB). Il semble impossible d’aller au-delà d’une taille juvénile chez un homme de mon âge, car je m'y suis pris trop tard. D'ailleurs, arrivée à ce stade, les transsexuelles se font poser de généreuses prothèses mammaires. Or, il n’est pas question de me faire opérer comme elles. Je veux avoir de gros seins, mais naturels. Que me reste-t-il alors ? Selon des femmes qui allaitent, favoriser des montées de lait doit  permettre de gagner une à deux tailles de bonnets, soit passer à un B, voire à un C. Ce serait merveilleux.

     Et oui, tandis que mon ventre grossit outrageusement, j’ai l’impression que ma poitrine ne se développe plus. N'est ce qu'un sentiment ? Je reprends ses dimensions. Pas un seul cm de gagné en un mois ; je suis toujours à 98 cm de tour de poitrine et sous les seins à 92 cm. La tension mammaire et l’excessive sensibilité des mamelons ont totalement disparu suite à la prise de Progestogel. J’arrive même à rouler mes mamelons entre mes doigts sans ressentir de douleur.

big_photo_359371_8550051_201103105659221.jpg     Adepte de l’automédication, j’observe et j’analyse les réactions de mon corps avec attention. Ce manque de réaction peut-il trahir une saturation hormonale. A moins que ce soit lié à Progestogel. Je manque cruellement d’informations. Les signaux envoyés par mon corps sont trop imprécis pour comprendre ce qui se passe exactement et sur le Net, impossible de trouver le bon conseil. Les gens sont si superficiels. Pas question non plus de consulter un endocrinologue ou de faire une prise de sang. Il me prendrait pour un malade. Il me reste Yasmina pour me rassurer. Mais elle ne comprend pas mes appels au secours. Bien au contraire, elle continue à me désirer en femme. Elle dit même que je n'ai pas le courage d'assumer ma transformation. Pour me rassurer dans sa détermination, elle dit qu'elle ne me quittera jamais, que je peux lui faire confiance. Or, je suis prêt à la suivre dans cette démarche, mais elle s'absente parfois plusieurs semaines, voire des mois pour retourner dans son pays ou partir en mission d'aide humanitaire. Et lors de ses absences, je me remets en question si elle est trop loin de moi. 

     Je regarde ma verge flasque comme si les plaisirs qu’elle m’avait données n’étaient plus qu’un lointain souvenir. En quelques mois, j’ai perdu toute vitalité. Je me sens affaibli bien que je m’efforce de faire un peu d’exercice physique. Mais rien n’y fait. Muscles lisses et articulations douloureuses se rappellent constamment à moi. Mon corps se refuse à tout effort. Je perds ma vigueur d’homme et je suis fatigué d’être toujours mal fichu. De plus, mes rondeurs ne manquent pas de m’inquiéter. Au lieu de se féminiser, mon corps vieillit en s'engraissant. Triste constat ! Mon âge serait-il un réel handicap, les hormones féminisantes ne feraient-elles qu’ajouter à mon état déclinant ? Miné par des maux de tête et une faiblesse constante, je me sens usé, impuissant à contrecarrer les aléas de la vie.

     Coté psychisme, j’en prends aussi un sérieux coup. Je ne sais plus qui disait : " La vieillesse est un naufrage. " Je manque totalement de volonté et de concentration. Influencé par les hormones féminisantes, mon cerveau masculin livre une bataille perdue d’avance. Confronté à un fort désir de féminisation et à la nécessité de rester mâle, il est aussi paumé que moi. Le moral au plus bas, une déprime s’en suit. Je m’isole de la société et je perds le sens de l'existence. Je deviens extrêmement critique dans mon approche des choses. Un mal-être s’empare de moi. Je me sens bien uniquement quand j’écris durant des heures sur mes réactions hormonales et ma phobie des seins plein de lait. Hormis ma féminisation, mon travail est le seul point d’équilibre qui me rattache encore à une existence mâle.

hormonage.jpg     Obnubilé par le fait de grossir mes seins, j’ai tendance à m’isoler socialement. Sans Yasmina à mes cotés avec qui partager ma féminité, je me sens prisonnier de mon propre système. Livré à mes divagations solitaires, je remets ma féminisation en question. J’oscille en permanence entre virilité et féminité. Ma féminisation hormonale perturbe trop ma vie et ma santé. J’ai conscience de prendre des risques, de me détruire même. La question d’arrêter mon traitement hormonal se pose maintenant de façon cruciale. J’ai envie d’abandonner, car je sens que je m’enfonce dans un puit sans fond. Quoi de plus anormal qu’un homme stérile et impuissant avec une poitrine de femme ? Faut-il cesser les hormones féminisantes par prudence avant de perdre définitivement mon identité de mâle ? Et lorsque j'en parle avec Yasmina, celle-ci insiste : "Continue! Soit la femme que je désire. Deviens totalement femme si tu m'aimes". Sortir de son fantasme m'est impossible aujourd'hui. Je suis comme un drogué, à en perdre la raison. Intoxiqué par les hormones féminisantes, je m'enfonce dans unespirale sans fin dont je ne suis pas certain de sortir…

     A défaut d’amis dans le même cas, j’en parle sur des forums transsexuelles. En ce mois de vacances estivales, toutes me disent qu’un retour au statut de mâle est utopique. Cesser les hormones féminisantes entraine des effets négatifs aussi perturbants que de débuter un traitement féminisant. Les hormones laisseront des séquelles irréversibles aussi bien dans mon corps que dans ma tête. Mes capacités de mâle viril définitivement altérées, une nouvelle morphologie et une biologie plus féminine ont pris place en moi. Je me suis accoutumé aux hormones femelles et ça devient une question d’équilibre psychique maintenant. Mon cerveau réclame dorénavant sa dose d'hormones en permanence, ses deux hémisphères se livrant une bagarre sans fin. Je risque de partir en vrille si je n'ai plus ma dose quotidienne. D’après certaines transsexuelles, je pourrais même être candidat au suicide. Une déclaration à l'emporte-pièce qui me fait froid dans le dos.

     C’est indéniable, arrêter ce traitement me déstabilisera sérieusement et ses effets négatifs seront aussidévastateurs sur ma santé que si je continuais. Bien qu'il soit aussi mon fantasme, faut-il prendre autant de risques pour satisfaire le fantasme de Yasmina ? Je ne saurais le dire. De par mon âge avancé, cette question me préoccupe maintenant. D’autant plus que j’ai largement dépassé la barrière fatidique des six mois de traitement. Qu’adviendra-t-il de ma condition de mâle et de ma santé plus tard ? Je doute à présent…

 

Par Epile - Publié dans : DES HORMONES
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