Partager l'article ! Des hormones, 21, DOMPERIDONE, JE CHERIS TON NOM: Moi qui résistais à toutes les maladies, j’ai un nouveau problème d ...
Moi qui résistais à toutes les maladies, j’ai un nouveau problème de santé en ce vendredi 5 août. Des symptômes bizarres ne manquent pas de m’inquiéter. Douleur sourde à l’orteil gauche puis genoux et mollet droit qui gonflent à ne plus pouvoir courir. Est-ce une phlébite liée à la prise d'hormones ? Mon médecin, ignorant que je prends des hormones féminisantes, conclut à une « goutte », une réaction consécutive à un excès d’acide urique. C’est la première fois que cela m’arrive. La machine humaine commence à se dérégler comme dirait mon garagiste. Y aurait-il un rapport de cause à effet avec ma cure hormonale ?
Après la consultation, je me rends donc dans une pharmacie pour acheter les médicaments prescrits. Les pharmacies me font réagir de la même façon que les magasins de lingerie, une caverne d'Alibaba où je peux me procurer tous ce qu'il faut pour satisfaire mes fantasmes de femelle. Et là, je repense à Dompéridone. Je prétexte prendre habituellement ce médicament pour corriger de fréquentes nausées. Mon âge rassure la pharmacienne qui me remet d'emblée deux boites. Elle me précise aimablement que je ne peux pas bénéficier du tiers payant car je n’ai pas d’ordonnance. Mais je me fous de ce détail. La vue de ces petites boites, si anodines pour la plupart des gens, fait immédiatement remonter mon moral d’un cran.
Je prends immédiatement deux comprimés que je laisse fondre sous ma langue. Leur goût est agréable. La posologie conseillant de ne pas dépasser 8 comprimés par jour, je me limite à 6 comprimés pris deux par deux avant chaque repas. Parmi les effets indésirables, la notice d’emploi précise une augmentation du taux de prolactine, une hormone qui favorise les montées de lait chez la femme ainsi qu’une possible gynécomastie chez les hommes. Que désirer de plus…
Il me reste un point à éclaircir. Ce médicament est un antagoniste de la Dopamine, un neurotransmetteur qui gère le plaisir. De plus, la Dopamine maintient la pression artérielle en entrainant une vasoconstriction. Quelles en seront les conséquences sur ma santé à mon âge. Mon cœur ne sera-t-il pas trop bousculé par cette molécule ? Je mesure combien la biologie humaine est complexe. Et jouer au cobaye risque de me poser de sérieux problèmes de santé.
Je ne sais si c’est lié à la prise de Dompéridone, mais une grande fatigue musculaire et d’importants maux de tête perturbent ma journée du lendemain. Je me traine sans force. Je suis incapable du moindre effort physique. Soulever une grosse pierre pour aider un ami m’est impossible. Le soir, je m’écroule littéralement devant la télévision. Un coté déprime aussi qui, je l’espère, disparaitra après un bon sommeil réparateur. Trop fatigué, je me couche en oubliant d’appliquer Oestrogel. Le lendemain, mon état de santé ne s’améliore pas.
Dimanche 7 août, deuxième jour sous Dompéridone. J’ai eu Yasmina au téléphone. Quand elle a appris que je prenais six comprimés par jour, elle a bondit au plafond. C’est beaucoup trop à son avis. Cela peut expliquer les troubles ressentis. On convient de passer à quatre comprimés quotidien. Par contre, elle me conseille de favoriser les montées de lait en aspirant au moins Quatre à huit fois par jour les mamelons avec ma petite pompe à clitoris.
C’est bien connu des femmes qui allaitent, aspirer les mamelons stimule les glandes mammaires et favorise donc les montées de lait. J’aspire donc tour à tour chaque mamelon avec ma petite pompe. L’aspiration ne provoque aucune douleur. Mes mamelons seraient-ils redevenus insensibles ? Je supporte durant de longues minutes cette puissante succion au point d’en oublier ce gadget accroché à mes mamelons comme une sangsue.
Vidée de son air, la poire se détache soudain du mamelon droit. Quelle surprise ! Des gouttes d’un liquide ambré s’en écoulent. Etonné, je goutte. Hum, une consistance comme de l'eau très sucrée. Je m’en régale comme du plus précieux des nectars. Cela me procure une impression euphorique. Tout émoustillé, j’essaie ensuite sur le mamelon gauche. Mais là, rien ne s’en écoule.
Surgit alors un nouveau fantasme. Ah si seulement je pouvais me sucer les seins et sentir mon propre lait couler dans ma bouche. L'idée germe dans l'esprit de Yasmina: " Il faut à tous prix que tu développes ta poitrine, qu’elle grossisse encore plus pour arriver à te sucer les mamelons. Cela stimulera les montées de lait, j'en suis certaine. "De songer à m’autoalimenter de cette façon me rappelle mon adolescence, lorsque j’étais souple comme un singe. J’adorai alors me sucer la verge et jouir dans ma bouche. Des auto-fellations qui marquèrent ma jeunesse.
Le lendemain après mon bain, je constate que le mamelon droit est tout boursoufflé. On distingue nettement les pores des canaux galactophores. D’ailleurs, ils sont recouverts d’une substance brunâtre. Certainement lié à l’écoulement d’hier. Lorsque j’en parle à Yasmina, elle me dit que c’est du colostrum, un liquide nourricier très riche, annonciateur du lait maternel. Enfin j’approche de mon but. Elle me conseille d'acheter un tire-lait, une machine électrique avec deux ventouses placées sur les tétons et qui imite la succion d'un bébé. Savoir que je pourrai bientôt allaiter fait que mon humeur revient au beau fixe. Je m’étonne de cette réaction versatile alors que j’étais si déprimé la veille. Parallèlement aux prises de Dompéridone, je décide d’arrêter Oestrogel et Progestogel.
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