Samedi 25 mai
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En matière de pornographie,
le sperme et la cyprine ont en commun de vider les «bourses» des hommes. Certains financiers n’hésitent pas à investir utilement dans ce domaine. Argent, sperme et cyprine, un même combat
disent-ils. Quoi de mieux pour faire fructifier son argent que le cul sur le Net, ce monde virtuel où tous les excès sont permis. Exit la sensualité, l’érotisme et les sentiments, des valeurs
morales d’un autre temps. Maintenant, on baise ! Procréer et faire l’amour à la papa-maman, voyons Charles, c’est dépassé... Place au sexe hard pratiqué sans retenue. Notre société à travers ses
médias en demande toujours plus. Et voilà les mecs pervers qui se prennent pour Sade et les femmes libérées qui se comparent à Justine.
Il faut sans cesse renouveler le genre. A grand renfort
d’arguments libidineux, les pornographes justifient alors de nouvelles pratiques sexuelles, celles qu’on appelle border-line ou pratiques alternatives. Avec l’arrivée de l’internet apparaissent
des habitudes toujours plus débridés. Viol, inceste, BDSM, zoophilie et autres extravagances sexuelles deviennent des références. Ces pratiques alternatives attisent la curiosité du pervers qui
sommeille en nous. Quoi de plus excitant que d’exprimer une sexualité troublante en marge de la Loi. Les interdits et les perversions stimulent les esprits et favorisent toutes les déviances. Au
diable la Morale de papa.
Mais cela ne suffit plus. Voilà qu’on
exige maintenant des hommes des performances de champion, les dieux de l'Olympe dans la chambre à coucher. Le popper, c’est dépassé, place au Viagra qui permet de puissantes érections et des
orgasmes à répétition. Nous voici devenus les héros du sexe avec nos queues d'étalon
! Et les femmes nous suivent de près. Dotées de seins énormes, elles éjaculent leur cyprine à la
façon de geysers impressionnants. Impossible de vivre de folles jouissances si on n'est pas capable de performance dans une société obsédée par l’argent et les biens.
Question de liberté disent certains.
Faut-il se réjouir de voir une telle débauche de sexe. A force d’être saturé par ces excès, la pornographie rend la chair triste. Raz le bol de ces litres de sperme et de cyprine qu’on déverse
sous nos yeux dans des situations toujours plus extravagantes. Jusqu’où nous mènera la logique de ce monde matérialiste qui se dit libéré sous le prétexte que le pouvoir appartient au peuple ? Et
pourtant, je trouve qu’il y a quelque chose d’exaltant à mélanger le foutre et la cyprine...
Par Epile
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Publié dans : DIVERS
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