Partager l'article ! Ma femellisation, 12, UN AMOUR PERDU: Alors que je poursuivais une vie amoureuse pleine d'imprévus érotiques, Mariam tomba encein ...
Alors que je poursuivais une vie amoureuse pleine d'imprévus érotiques, Mariam tomba enceinte. Elle voulut me faire endosser la paternité du bébé qu’elle portait. Cela me sembla impossible puisque je ne jouissais pratiquement jamais en elle, d'autant plus qu'elle se passionnait uniquement pour ma "chatte". Elle appelait ainsi mon anus "vaginisé". C’était le ventre de Fatou qui profitait de mon sperme.
En la suivant discrètement, je découvris qu’elle avait un amant. Certainement le père du bébé qu'elle portait. C'était un macho fier de ses muscles qui refusait d'assumer sa paternité. Je m’offusquai d’une telle situation et reprochai à Mariam ses comportements fallacieux. Je fus surpris quand Fatou prit fermement sa défense. A partir de là, notre relation se dégrada rapidement. Souvenez-vous que ces deux femmes m'avaient fait prendre des hormones féminisantes sans mon consentement. Et cette affaire de viol présumé m'avait aussi fortement perturbé. Depuis, j'étais devenu prudent à leur encontre. Face à leur comportement démoniaque et craignant pour mon statut de mâle, je décidai de les quitter. Sans compter que je ne me voyais pas être le père d'un enfant que je n'avais pas conçu. A regret, je l’avoue, je décidai de rompre. Terminer une aussi belle relation me fit mal au cœur. Mais ce fut une question de survie pour l’homme que j’étais encore...
Que d'amertume suite à cette rupture. Impossible d’oublier mes amours ghanéennes. L'âme en peine, je m’exilai vers d’autres cieux afin de guérir d'un désarroi dangereux pour mon équilibre. Malgré le temps qui passait, je ne réussis pas à oublier ces deux femmes. Quels regrets de n’avoir pas eu l’intelligence de gérer jusqu’au bout cette magnifique idylle. J’avais été si heureux avec elles et, chose merveilleuse, j’avais vécu une sexualité à la mesure de ma passion. J'en vins même à me dire qu'au lieu de rompre comme un imbécile, j'aurais dû épouser Fatou.
Incapable de m'en défaire, ces deux Africaines m’avaient inoculé le virus de la féminisation. Je continuais donc à porter de minuscules strings de femme et à m'épiler intégralement le corps. Le ver était dans le fruit... Je ne cessais de penser à Fatou. Je repensais à une histoire qu'elle m'avait racontée. Un marabout du pays avait emboucané un homme de son village. Sa femme l'avait consultée car son mari infidèle avait voulu la quitter. Le sorcier lui avait alors demandé de revenir avec quelques gouttes de son sperme. A l'aide de ses gris-gris, il avait invoqué ses dieux et avait conditionné l’homme qu’elle aimait. Et cela avait marché. Celui-ci était resté auprès d'elle. Selon Fatou, l'histoire ne précisait pas un détail. Sur les conseils du marabout, cette femme avait enfin compris qu'il fallait faire l'amour à son mari comme il le souhaitait...
Après tout, si avoir des seins de femme était le fantasme de Fatou, cela s’inscrivait dans une suite logique de ma féminisation et de notre amour. A ce stade de raisonnement, l'idée de prendre des hormones féminisantes ne choqua plus mon esprit. Il me semblait bien plus important d'aimer Fatou et de vivre avec elle. Pourquoi lui refuser ce plaisir ? Je manquais alors d'expérience et ma féminisation n'en était qu'au stade de la découverte. Je lui avais donné par mes attitudes une bien piètre preuve d’amour. Je me sentis coupable d'un tel égoïsme.
Déçu par ma nouvelle vie d'exilé, je retournai à Paris quelques mois plus tard avec l’espoir de retrouver ces deux femmes. Un seul but, faire mon mea-culpa et reprendre cette merveilleuse relation à trois. Et si mon bonheur en dépendait, j'adopterais le bébé de Mariam. Ma recherche des filles me conduisit d'abord vers leur copine esthéticienne. Depuis son institut clandestin, elle m'affirma ne plus les voir. Elle supposa qu'elles étaient rentrées au pays. J'évoquai l'idée de les rejoindre au Ghana. Mais sans numéro de téléphone et sans adresse précise, comment les retrouver à Accra, la capitale ?
Dépité, je lui demandai si elle connaissait une autre fille dans le style de Fatou. Les Africaines n'ont pas les a priori des Occidentales, elles réagissent avec un naturel qui nous désarme. Tout en riant, l'esthéticienne se moqua gentiment de moi : « C’est Fatou que tu aimes. Aucune autre femme ne pourra la remplacer. Elle est dans ton coeur pour la vie. » Sa remarque me fit mal, car elle avait raison. J’en profitai pour me faire épiler intégralement dans son institut. Lorsqu'elle épila mon intimité, je me mis à bander. Pour me consoler de ma tristesse, elle me fit une branlette. Il y avait si longtemps que je n'avais pas joui entre les mains d'une femme que mon sperme gicla rapidement. Elle s'en amusa. On se quitta en s'embrassant. Je lui promis de la revoir. En fait, elle devint mon esthéticienne attitrée quand je revenais à Paris.
Je continuai mes recherches. Malheureux, l'âme en peine, j'errai dans les milieux blacks de Paris. Je contactai toutes les connaissances de Fatou et de Mariam, la clinique où elles avaient travaillé, les restaurants et les endroits où nous nous rendions ensemble. Rien à faire, Fatou et Mariam avaient bel et bien disparu !
Oh, il y eut bien quelques aventures par la suite, mais sans commune mesure avec ces deux femmes. Que les autres femmes me semblèrent fades après cette intense liaison africaine ! Hormis une curiosité passagère, rares étaient celles qui s’excitaient réellement à me féminiser.
Revivre une telle relation avec une femme qui se plaise à me féminiser me manqua terriblement. Il y a tant de choses à découvrir dans ces comportements particuliers. Ce lent processus de féminisation d’un homme par une femme est sans limites. Il permet d’explorer un monde insolite qui renouvelle sans cesse la sexualité. Et être femme parmi les femmes amène cet homme à se conduire différemment avec elles. L'intime complicité qui s’installe alors entre eux renforce les sentiments et le respect.
Profitant de mes voyages en France, j’essayai des professionnelles vivant de leurs charmes, dominatrices et soi-disant spécialistes de la féminisation des hommes. Hélas, ces femmes ne comprirent rien à mon délire. Elles confondirent à chaque fois travestissement et féminisation. Sans compter qu’il leur manquait ce côté naturel qui faisait la force de ma relation avec mes deux Ghanéennes. Le sexe ne se monnaie pas, il se pratique entre des individus qui sont en totale harmonie des corps et de l'esprit. A chaque fois déçue, je m’en retournai dans ma bulle délesté de quelques billets de banque.
Que le verbe aimer est difficile à conjuguer ! Son passé n'est pas simple, son présent n'est qu'indicatif et son futur est toujours conditionnel. Déçu d’avoir perdu ces deux femmes à jamais, je retournai dans mon pays, au soleil…
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