Partager l'article ! Une jeunesse dorée, 3, L'ALLAITEMENT: De par les sentiments qui m'unissaient à Maman, je lui vouais une immense admiration. El ...
De par les sentiments qui m'unissaient à Maman, je lui vouais une immense admiration. Elle était au centre de mon univers d’enfant. Notre complicité intime au détriment d’un père souvent absent et le plaisir de m’allaiter malgré mon âge avancé favorisaient les sentiments que j’éprouvais pour elle. Bien plus tard, je me rendis compte que cet attachement était la conséquence d’une mère en manque qui faisait un transfert sur son petit garçon. Quant à moi, le complexe d’Œdipe était beaucoup plus développé que chez les autres garçons.
L'opulente poitrine de Maman et le plaisir que j’éprouvai à la téter conditionnèrent mon équilibre de petit garçon. Rendez-vous compte, ses mamelons avaient la taille d'une grosse tétine de biberon. Comme il m’était impossible de me passer de son lait nourricier, j’étais constamment collé à sa poitrine. Sentir son sein dans ma bouche et le lait s'écouler dans mes entrailles me rassurait. Loin d'elle l’idée de programmer mes tétées. Maman me donnait le sein quand j’en avais envie sans tenir compte des impératifs horaires conseillés par les médecins. Comme tous les enfants du monde, je préférais parfois jouer avec sa poitrine plutôt que la téter. Maman s’amusait alors à me provoquer. De part ses seins généreux, elle avait le privilège de pouvoir se les sucer. Elle me faisait donc croire qu’elle buvait son propre lait à ma place, ce qui me rendait jaloux. Finalement, on se partageait sa poitrine, moi, je tétais à un sein et elle à l’autre.
C’est sur l’injonction de mon père qu’elle cessa de m’allaiter. Celui-ci trouva anormal qu’un garçon de quatre ans ne soit pas encore sevré. Elle essaya, mais privé du lait maternel, mon caractère s’en ressentit vivement. Je devins horriblement coléreux. Je fis même une forte allergie au lait de vache. Adepte de la nature, Maman rejeta tous ces laits artificiels. Fabriqués par des industriels peu scrupuleux, ils me rendaient trop malades.
Se passant de l'accord de mon père, elle décida de reprendre l’allaitement au sein en cachette. Pour me calmer c’est certain, mais aussi parce qu’elle sacralisa ces moments intimes avec son fils chéri. Du fait qu'elle avait cessé de m'allaiter plusieurs semaines, ses seins ne produisirent plus suffisamment de lait. Il fallut ré-induire une lactation. Or, comme Maman adorait se sucer les seins, elle relança facilement sa lactation. Après quelques temps d'adaptation, ses montées de lait s'intensifièrent ce qui lui permit de répondre à ma gourmandise. J'eus tellement besoin de son lait qu'elle ne chercha plus jamais à me sevrer. Lorsque j'entrai en classe primaire, elle m'allaitait encore. Je venais d'avoir cinq ans.
Encore aujourd’hui, je me vois plonger mon visage dans sa poitrine, attraper son téton d’une bouche gourmande, aspirer goulûment son mamelon puis sentir le délicieux breuvage couler dans ma gorge. Fils et mère, nous étions en parfaite symbiose sans que mon père s’en doute...
A suivre
Intéresssant d'aller chercher dans l'enfance une partie des raisons de ta féminité.
Merveilleuse attirance du sein maternel, doux refuge.
Merveilleuses rodeur des seins irremplaçables et si agráables à téter...à tout âges!
À deux ans ma mère m'allaitait encore, je refusais le biberon m6eme après avoir téter les seins sans lait d'une de ses amies, je refusais toujours le biberon ! Elle me passa donc directement du sein à la petite cuillère.
Salutations.
Ce que tu dis prouve l'attachement qu'on les hommes pour les seins de leur mère. A cause de contigences matériels liées à la modernité, l'allaitement pour la plupart des femmes est devenu trop contraignant. De ce fait, les mères briment leurs enfants. Et pour comble, elles reprochent aux mères qui allaitent trop longtemps des comportements anormaux. Ou va notre monde ?