HOMME "FEMELLISE" AUX HORMONES PAR DES FEMMES

     La littérature érotique, qui est, par essence même, la matière qui exprime le mieux la liberté d’esprit, bénéficie encore d’une zone de non-droit. Bien que depuis peu, soumise à la pression moraliste de certaines associations, la censure publique entrave cette liberté. Si un auteur, quel que soit son talent, ne peut plus écrire sur les interdits, la littérature risque de s'appauvrir considérablement. Je le dis haut et fort, je profite de ce droit d'écrire pour dire LAvérité et m’opposer de ce fait à la répression populaire. Tant qu’à faire, il me prend l’envie de bousculer les institutions établies, d’écrire par provocation contre les âmes pudibondes…

       Homme libre, je me défie des idéologies, des engagements religieux comme des doctrines politiques, voire même des lois votées pour la circonstance. Arrivé à un âge mature, j’apprécie aujourd’hui de me perdre dans les méandres d’une sexualité marginale. Il s'agit pour moi d'explorer d'autres mondes que ceux reconnus officiellement, de m’opposer à la pensée unique par une ouverture d’esprit qui choque les consciences. 

     Hélas, quand cela m'arrive, je me heurte trop souvent à la banalité d’un lupanar où chacun copule bestialement, sans aucune intelligence. D’énormes membres virils crachant leur foutre à jets puissants entre des lèvres offertes ou dans des vagins et des anus aux chairs distendues. Voyez le succès des africains aux fesses nerveuses et à la queue hors de proportion. Seul compte l'orgasme libérateur sans aucune recherche du plaisir cérébral. Désolé, mais chez moi, le sexe ne se résume pas à de tels accouplements. C’est d’abord mettre mon intelligence au service de ma libido pour trouver le chemin qui me conduit vers une totale félicité. En outre, mes lecteurs le savent, je me plais à bousculer le principe de la bipolarité des sexes et défend l’idée transgenre : Déconstruire le genre mâle-femelle qu’on m’impose et le remplacer par une vision chimérique m’ouvre un monde nouveau. Je cultive l'illusion de revenir à la création mythologique, lorsque les êtres ne faisaient qu’un, avant que l’évolution de l’espèce ne fassent de nous des mâles et des femelles.

            L’être idéal ne peut qu’être hermaphrodite à mes yeux. Plus de femme ni d’homme que tout oppose, mais un Être sublime qui porte en lui les attributs des deux sexes. Il possède un corps élancé et musclé, de gros seins débordant de lait, une énorme verge et à la place des testicules, un adorable vagin aux lèvres pulpeuses : Une perfection conçue par mon esprit libéré, un fantasme que j’aimerai voir devenir réalité. Se sentir femme et homme dans un même corps n'est-ce pas idéal ? Jouir de se pénétrer soi-même, ressentir simultanément le plaisir de la femme et de l'homme dans un même corps. Résultat, j’en viens à transgresser les règles de la biologie, à me sublimer en une personne qui s’auto-pénètre, qui s’autoféconde, qui porte en son ventre le fruit de ses propres copulations, qui accouche d'un bébé et l'allaite tout en jouissant de ses orgasmes de mâle viril. Jouir à mon gré, réagir tantôt en femelle, tantôt en mâle selon les circonstances, de quoi obliger les psys et les généticiens friands de PMA et de GMA à réorienter leur théorie. De là découle mon attirance pour les transsexuelles et les hermaphrodites. Au vu des multiples possibilités garçon-fille qu’ils offrent, aucune femme, aucun homme ne peut donner de plaisirs aussi variés, autant d’alternances sexuelles. Et oui, je suis un cérébral qui nourrit ses neurones aux fantasmes pour mieux jouir de sa libido.

     En conséquence, démystifier le tabou de l’inceste en racontant mes propres expériences ne pouvait que m’attirer par son coté provocateur. Afin de toucher un maximum de lecteurs, je décidai d'éditer mes écrits sur Internet. Je m'adressai de ce fait à des internautes blasés qui, comme moi, recherchaient des aventures singulières. J’oubliai par contre que raconter mes penchants incestueux sur la toile me sortirait de l’anonymat.

     Je pouvais devenir par ce biais un dangereux pervers aux yeux de certaines personnes, ce qui pouvait engendrer des conséquences préjudiciables à ma liberté. En prenant le risque  de faire l’apologie de l’inceste, je risquais également de faire l’éloge de la pédophilie, elle aussi, fortement répréhensible par la Loi. Attention aux gendarmes du Net qui vous piègent systématiquement dès que vous parlez d’inceste, de pédophilie et de zoophilie active. A l'image du terrorisme, on est beaucoup plus surveillé de nos jours sur ces sujets qu’en préparant un braquage contre une bijouterie. La seule façon de me protéger des lois contraignantes consista donc à écrire mes confidences sous la forme d’un roman érotique réservé à un public majeur et donc averti. Avec ses règles d’accès aux mineurs et ses protections parentales, Internet était l’outil parfait à mes yeux. Une seule contrainte imposée par la Loi : aucune représentation par l’image de mineurs dans des attitudes sexuelles suggestives. C’est pourquoi mes écrits ne sont que rarement illustrés.

     Comme beaucoup d'hommes, ce travesti partage dans un même corps une entité masculine et féminine, mais cette dernière a de plus en plus tendance à prendre le pas sur sa sexualité. En fait, il ressent un impérieux besoin d'être traité en femelle soumise.

     Pour comble de bonheur, sa femme rejette sa virilité. Elle souhaite que sa verge ne se mette plus au garde-à-vous quand il s’excite à être féminisé. Elle espère que ses éjaculations - même durant ses plaisirs solitaires – deviennent impossibles, que ses testicules ne secrètent plus rien. Pourvu que ses deux misérables boules qui pendouillent inutilement s'atrophient définitivement, que cet appendice ridicule qu’est encore sa verge se transforme en un clitoris à son service ! Elle insiste pour que son anus devienne sa chatte et s'ouvre aux hommes qu’elle lui offrira. Complètement dévirilisé, il sera alors une authentique femelle au service de ses pulsions sexuelles les plus outrageantes.

      Auparavant, se travestir suffisait  à cet homme : glisser une petite culotte sexy sur son corps épilé, enfiler des bas sur ses jambes lisses, mettre une petite robe au raz des fesses, chausser  d’immenses talons-aiguilles le faisaient bander. Mais à force d‘être soumis à sa femme, il trouve maintenant plus grisant de ressentir la femelle qui s’épanouit en lui. Oui, depuis quelques mois, elle lui fait prendre des hormones féminisantes. Elle ne veut plus voir aucune réaction de mâles. Sa virilité doit régresser pour offrir à la place sa chatte et son clitoris à ses envies. Devenu totalement dépendant d’elle, il découvre et explore à présent toutes les facettes de la femellisation jusqu’à l’outrance. Il ne s'agit plus pour lui d'être déguisée en femme, mais de faire ressortir de l'homme qu’il était toute la quintessence de la femelle attitude...