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  • : DES FEMMES QUI S'EXCITENT A "FEMELLISER" LEUR HOMME
  • DES FEMMES QUI S'EXCITENT A "FEMELLISER" LEUR HOMME
  • : Homme de raison piégé par des femmes qui s'excitaient à développer la part de féminité qui vivait en moi. Soumis à leurs fantasmes, fallait-il devenir la femelle qui se prêtait à tous leurs excès sexuels ? OUI ! Je le pensais...
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  • DES FEMMES QUI S'EXCITENT A "FEMELLISER" LEUR HOMME
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  • Homme de raison piégé par des femmes qui s'excitaient à développer la part de féminité qui cohabitait en moi. Fallait-il préserver ma virilité ou me "femelliser" à outrance pour leur plaisir ? Je le pensais...

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Dimanche 16 octobre 7 16 /10 /Oct 21:54

    Mesdames, quand je vous observe dans vos robes décolletées, avec vos seins généreux, vos hanches galbées, vos longues jambes, vos collants sexy, vos escarpins vertigineux, votre chevelure ondoyante, votre bouche aux lèvres brillantes et vos ongles vernis, je vous envie. Vous êtes si belles et si libres de jouer de vos atours. Quelle chance vous avez d’être femme ! J’aimerais tellement être comme vous. 

     Quand je vous observe d'un regard gourmand, je vois bien que vous vous dites : « encore un mec qui me matte en s’imaginant des trucs ! » Et pourtant, je ne vous regarde pas avec des envies lubriques. Je vous regarde parce que vous déclenchez en moi le désir d’être aussi féminine que vous, parce que je m’identifie à vous. Je vous aime tellement que mon désir est de vous ressembler. Quand je rêve au féminin et donc à être féminisé par une femme, cela se transforme en une intense volupté. Avec ce fantasme masculin, je vis ma féminisation en portant des attributs féminins comme vous, ce qui me conduit systématiquement à une jouissance sexuelle. Hélas en solitaire, car cela choque l’idée que vous vous faites d'un homme viril.

trav-copie-1     Mesdames, vous l’ignorez peut-être, mais il existe beaucoup d’hommes comme moi, des hommes qui vivent discrètement leur féminité refoulée. Coupable d’une tare qui les submerge, une maladie honteuse alors qu’ils adorent simplement se voir au féminin. Impossible pour eux de se travestir en femme, de se montrer tels qu’ils sont eux-mêmes. En conséquence, la société les oblige à une souffrance terrible ! 

     Mesdames ne me prenez pas pour un homo et ne soyez pas cette femme qui perçoit ma féminisation comme une négation du mâle, comme une sorte de castration qui m’ôte toute masculinité, toute possibilité de pénétration à vos yeux. Par ces comportements, je ne fais qu'exprimer la part de féminité qui vit en moi. Je suis un homme et je désire le rester. Qu'il est difficile de me confier à vous. Et pourtant mes confidences sont une grande preuve d’amour. Lorsque vous m'acceptez ainsi, cela me permet de traverser plus facilement les épreuves du temps. 

     Mesdames, si vous me découvrez fortuitement à vivre clandestinement ma féminité, ne me rejetez pas. Au contraire, aidez-moi à la vivre ouvertement. C’est pour moi un bonheur sans égal. Je désire juste explorer ma féminité à vos côtés, sortir, travailler, faire du shopping comme vous. Je rêve de vous aimer en étant simplement moi-même sans avoir à me cacher. Acceptez-moi tel que je suis et je vous rendrais mille fois plus heureuse. Sinon, quel enfer cette vie de travelo !


Par Microstring - Publié dans : MA FEMELLISATION - Communauté : FEMINISATION
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Samedi 29 octobre 6 29 /10 /Oct 08:13

   Nous faisons souvent référence à la mythologie grecque pour expliquer l’interdit de l’inceste, ceci en vertu de préjugés tenaces. Impossible donc d’en parler sans aborder le mythe d’Œdipe. Ce mythe illustre bien la symbolique de la transgression de l’interdit d'inceste qui entraîna des tragédies en chaîne : Suicide, mort et folie. Adonis, issue d’une relation incestueuse père-fille représente également un bel exemple d'interdits. Braver ces interdits se termine à chaque fois dramatiquement. Le désir amoureux et l’union sexuelle sont à la base de la procréation. Mais hommes comme femmes ne sauraient assurer cette procréation sans respecter les règles qui président aux unions fécondes. Telle était la pensée grecque à l'époque, telle est celle qui préside à nos destinés plus de deux mille ans après.

 

     Considéré par la société moderne comme un interdit universel, l’inceste déchaîne les passions. Et oui, les gens s'exaltent pour des histoires d’amour impossible, celles qui se terminent tragiquement de préférence : Mère et fils s’aiment follement, l’excuse imparable. Ils désirent vivre ensemble, mais leur amour est réprouvé par la Loi des Hommes. Ils doivent donc impérativement résister aux pulsions dévastatrices. Une histoire d’amour infernale qui vampirise leur raison et les conduit à tous les excès. A voir le nombre de livres, de films et de pièces de théâtre qui foisonnent, on devine que le genre passionne. Aujourd’hui, on ne croit plus aux mythes, mais le tabou de l’inceste demeure ancré dans notre subconscient. Et pourtant, il attise toujours autant notre curiosité, car il représente la déchéance humaine dans toute son obscénité. A voir les internautes qui se défoulent à ce sujet sur le Web, n'est-ce pas là le signe évident d’une société qui se nourrit de perversions ? 

     Mais qui était Œdipe? Rappelons brièvement son histoire. Un Oracle - réponse donnée par un dieu à une interrogation - avait dit à Laïos roi de Thèbes et a Jocaste son épouse que s’ils avaient un fils, celui-ci tuerait son père et épouserait sa mère. Ce fils fut Œdipe. Par crainte que l’oracle s’accomplisse, son père l’attacha à un arbre au mont Cithéron et l'abandonna là pour s’en débarrasser. Contre toute attente, Œdipe fut sauvé par des passants. Le roi de Corinthe l'adopta et l’éleva comme son propre fils. Devenu adulte, Œdipe partit à Thèbes à la recherche de ses parents biologique contre l'avis de ses parents adoptifs. Il consulta l’Oracle de Delphes, symbole de l’Universalité des dieux, qui lui conseilla de ne pas retourner à Thèbes sous peine de tuer son père et d’épouser sa mère. Œdipe n’en tint pas compte. En chemin, il croisa un vieillard sur son char, se prit de querelle avec lui et le tua. Bien qu’il l'ignora encore, ce fut son père Laïos qu’il tua. En arrivant à Thèbes, Œdipe se trouva face au Sphinx, un monstre aux allures féminines qui soumettait des énigmes aux passants voulant entrer à Thèbes. Il dévorait quiconque n’arrivait pas à les résoudre. Par bonheur, Œdipe les devina toutes et se retrouva proclamé roi de Thèbes. Il épousa la reine, Jocaste sans savoir que c’était sa mère. En découvrant peu à peu le terrible secret de sa naissance, il finit par se crever les yeux de désespoir. Quant à sa mère, elle se pendit en apprenant qu’elle avait épousé et copulé avec son fils.

     Si Freud est incontournable dès qu'on parle de psychanalyse, c'est qu'il découvrit ce fameux complexe d'Œdipe qui fit tant scandale autour des années 1900. Il prétendit que les enfants, à peine sortis du ventre de leur mère, avaient déjà une sexualité, inconsciente certes, qualifiée de « perverse et polymorphe. »  Avec le complexe d'Œdipe, il alla encore plus loin et prétendit que les enfants désiraient coucher avec le parent de sexe opposé et souhaitaient la mort du parent de même sexe. Freud fut accusé en son temps de corrompre la pureté de l'enfance. Aujourd’hui, on l’accuserait probablement d'encourager la pédophilie.

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      En psychanalyse, le complexe d’Œdipe explique le psychisme de la prime enfance dans le triangle familial mère-père-enfant. Il définit la construction  de la personnalité et l’orientation du désir. Tous les enfants jusqu’à cinq ans sont concernés par ce comportement. Objet du premier amour, le garçon devient totalement dépendant de sa mère. Normal puisqu’elle le nourrit, lui prodigue les soins et lui donne par conséquent du plaisir. Il est dès lors difficile pour lui de se détacher de sa mère. D’un point de vue freudien, la succion qui permet l’allaitement exprime une forme de sexualité chez lui, voire de vampirisme, ce qui ajoute à sa dépendance. Dans la mesure où la mère porte son intérêt sur une autre personne, son père en l’occurrence, il nait entre père et fils une rivalité difficilement contenue. Le garçon étant jaloux de l’attention que son père porte à sa mère, entre donc en conflit avec lui et fait tout pour l’évincer du désir maternel. Et quoi de mieux que de « coucher » symboliquement avec sa mère  pour mieux « tuer » son père.

     Naît alors le concept de Phallus, une réaction psychique difficile à expliquer en quelques mots. Dans la mesure où le petit garçon est sous la dépendance de l’amour porté à sa mère, il la suppose toute puissante et lui attribut un phallus imaginaire. Par la suite, il comprend qu’il ne suffit plus au désir de sa mère, qu’elle partage d’autres centres d’intérêt. Arrive alors la castration symbolique de la mère, une réaction qui conduit le garçon à perdre tout espoir de prendre la position de son père auprès de sa mère. A mesure qu’il en prend conscience, il s’identifie progressivement à son père et se détache d’elle. Toutes ces réactions se passent dans l'imaginaire du garçon qui n'a pas conscience d’une telle situation. C’est par rapport au Phallus et à la castration symbolique de sa mère qu'il construit son identité sexuée. Cette identité ne s’affirmera réellement qu’à la puberté.

     Chez la fille, on retrouve les mêmes attitudes, mais transposées au père. Elle entre dans l’Œdipe quand il y a attachement au père et en sort lors de son identification à sa mère. D’emblée, elle admet la réalité du manque de pénis, ce qui suscite une espèce d’inhibition et un sentiment d’infériorité. Elle reproche cette frustration à sa mère et tente de séduire son père afin de la rendre jalouse. Freud précise que le désir d’enfanter de la fille est un substitut phallique, un raisonnement que les adeptes du féministe tentent de gommer d’ailleurs. En conséquence, la fille prend conscience de l’interdit d’inceste et renonce à avoir un enfant de son père.

     En grandissant, l’enfant admet la prohibition de l’inceste, ce qui lui ferme l’accès au plaisir naturel et adapte ses désirs sexuels aux contraintes de la Loi. Comme les adultes, il se soumet à la morale commune de l’interdit et passe du réflexe animal à la culture sociale. La reconnaissance du complexe d’Œdipe à fait évoluer les opinions depuis Freud. Si un garçonnet de quatre ans  dit : « Quand je serai grand  et que papa sera mort, j'épouserai maman », ou bien si une petite fille se met le rouge à lèvres de maman, porte ses hauts talons et demande à papa si elle lui plaît, on en rit gentiment. Ce qui choquait il y a un siècle prête aujourd’hui à sourire. La psychanalyse freudienne a depuis fait du chemin dans les esprits. On ne gronde plus les enfants face à de telles réactions.

     Pour conclure sur le complexe d’Œdipe, peut-on dire qu'un enfant qui ne sort pas de ce complexe finit par rester attiré par sa mère ou son père. Je le pense sincèrement. Voici un extrait du livre de Boris Cirulnik « La naissance des sens » paru aux éditions Hachette en 1995 : « L'enfant passe d'un monde perçu comme immédiat et factuel à un monde symbolique où le sens, ajouté aux choses les transforme en objets qui projettent l'être humain au-delà de la simple animalité. Le sens est une enveloppe dans laquelle les idées prennent leur signification. C'est une construction culturelle hors de laquelle tout nous paraît étrange et sauvage. »  A lire ce passage, la psychanalyse reste à mon avis très conventionnelle, une science de l’esprit difficile à approcher pour le commun des mortels. On comprend que la question de l’animalité de l’Homme continuera longtemps à alimenter le discours des analystes et des psychiatres.

     Je cherchais une fois adulte à comprendre ce qui poussait un garçon comme moi à préférer sa mère à son père. Un psy m'expliqua que c’était le complexe d’Œdipe encore présent dans mon subconscient, objet d’un amour fusionnel insistant avec Maman, qui en était la cause. Un refoulement qui permettait une certaine identification à mon père bien sur, mais où l’amour pour ma mère ressurgissait en permanence. Celle-ci restait LA référence à mes yeux. Je me complaisais dans cette fusion maternelle ne voyant rien d’autre que Maman. D’après ce psy, j’aurais dû entrer en régression à la puberté, car je n’arrivais pas à m’affranchir d’elle. Ce qui faisait que je ne rejetais pas l’inceste mère-fils. Un tel raisonnement tenait-il compte d’une mère qui redoutait de voir son fils se détacher d’elle ? Et le plaisir sexuel qu’elle me procurait, en plus de l’amour maternel, ne me semblait pas dissuasif dans ce cas ? De ces faits et réactions diverses, je peux en conclure que les psys ne m’ont jamais apporté de réponses satisfaisantes.

     Coté parents que se passe-t-il ? Entre déni et idée fixe, le phénomène de l'inceste suscite des attitudes contrastées chez eux. Phénomène social marginal, mirage psychologique, fantasmes de séduction parentale ou comportement à dénoncer, l'inceste ne cesse d'osciller dans l'appréhension qu'en fait la conscience collective. La tendance actuelle est de considérer l'inceste dans sa réalité sociologique. Bien qu’enfoui dans leur subconscient, le désir sexuel des adultes pour de jeunes enfants, celui des parents en particulier, est présent chez tous les êtres humains. Il existe de fait un désir latent du parent, heureusement contrarié par la responsabilité éducative et le tabou de l'inceste. Il y a loin de l’expression du désir d’inceste à son accomplissement. Les caresses prodiguées aux enfants expriment avant tout une émotion pure, faite de tendresse et d’amour. Or, ces attitudes engagent le corps, créent du plaisir et participent à une certaine sensualité. La tendresse comme l’érotisme puise dans la même source de l’inconscient. Le passage à un érotisme de circonstance dépend alors du degré des pulsions sexuelles du parent. On le constate de plus en plus souvent, le désir sexuel vers l’enfant n’est pas uniquement le fait du père, la mère aussi dispose de son enfant à discrétion. Elle jouit des tendres formes de son corps et assouvit une part de curiosité sexuelle avec lui. Elle joue avec le sexe de son petit garçon naturellement exposé à être tripoté, lavé et chatouillé. Son sexe est à porté, comme mis à disposition. Combien de mères ont conscience de cet état ?

      Dans tous les procès d’inceste, on escamote le complexe d’Œdipe et donc les névroses qui lui sont associées. En matière d’inceste, la justice ne traite jamais le mal à sa racine, les psys, experts judiciaires auprès des tribunaux, se contentant d’abonder dans le sens qu’elle en attend. On condamne donc le père ou la mère incestueuse par rapport à des faits sans chercher à expliquer les comportements qui y sont associés. Il me plait à titre contestataire de reproduire le communiqué signé en 1977 par un collectif de 69 personnes de grand renom. Aragon, Sartre, Simone de Beauvoir et bien d’autres célébrités faisaient partis des signataires :

 « Les 27, 28 et 29 janvier, devant la cour d’assises des Yvelines vont comparaître pour attentat à la pudeur sans violence sur des mineurs de quinze ans, Bernard Dejager, Jean-Claude Gallien et Jean Burckardt, qui arrêtés à l’automne 1973 sont déjà restés plus de trois ans en détention provisoire. Seul Bernard Dejager a récemment bénéficié du principe de liberté des inculpés. Une si longue détention préventive pour instruire une simple affaire de  » mœurs  » où les enfants n’ont pas été victimes de la moindre violence, mais, au contraire, ont précisé aux juges d’instruction qu’ils étaient consentants (quoique la justice leur dénie actuellement tout droit au consentement), une si longue détention préventive nous paraît déjà scandaleuse. Aujourd’hui, ils risquent d’être condamnés à une grave peine de réclusion criminelle soit pour avoir eu des relations sexuelles avec ces mineurs, garçons et filles, soit pour avoir favorisé et photographié leurs jeux sexuels.

Nous considérons qu’il y a une disproportion manifeste d’une part, entre la qualification de  » crime  » qui justifie une telle sévérité, et la nature des faits reprochés; d’autre part, entre la caractère désuet de la loi et la réalité quotidienne d’une société qui tend à reconnaître chez les enfants et les adolescents l’existence d’une vie sexuelle (si une fille de treize ans a droit à la pilule, c’est pour quoi faire?)La loi française se contredit lorsqu’elle reconnaît une capacité de discernement à un mineur de treize ou quatorze ans qu’elle peut juger et condamner, alors qu’elle lui refuse cette capacité quand il s’agit de sa Vie affective et sexuelle. Trois ans de prison pour des caresses et des baisers, cela suffit. Nous ne comprendrions pas que le 29 janvier Dejager, Gallien et Burckardt ne retrouvent pas la liberté.  »

     Ce communiqué, qui choque plus d’une personne aujourd’hui, nous prouve combien la perception de la pédophilie, et indirectement celle de l’inceste, évolue au fil des générations. Il est indéniable que la société d’aujourd’hui fait preuve d’un ascétisme exacerbé à ce sujet, pire que la religion. Elle veut éradiquer l’inceste quelle qu’en soit ses raisons et ses formes rendant de fait coupable les relations incestueuses les plus admirables.

     A noter dans ce communiqué le passage sur la pilule que prennent des jeunes filles de treize ans. Il y a là effectivement une contradiction de la Loi, la majorité sexuelle n'étant pas effective avant quinze ans. Cela me rappelle cet ami médecin qu’une maman consultait avec sa fille de onze ans. En fin de consultation, la mère visiblement gênée lui demanda : « Docteur, une dernière question : quel est le bon âge pour prendre la pilule ? » Bien qu’il n’ait pas à juger ce genre de demande, l’ami médecin ne put s’empêcher de voir quelque chose de malsain dans cette question. Prescrire la pilule à cette gamine tout juste réglé, même pas formée au niveau des seins et avec seulement quelques poils pubiens pouvait surprendre. Il apprit par la mère que la gamine s’était faite déflorée par l’amour de sa vie de deux ans son ainé. Elle l’avait rencontré pour la première fois il y avait quinze jours à peine. L’ami médecin prescrivit tout de même la pilule, la maman étant visiblement venue par crainte de voir sa fille de onze ans tomber enceinte...


Par Microstring - Publié dans : L'INCESTE
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Samedi 29 octobre 6 29 /10 /Oct 08:21

     Lorsque l’on touche au tabou de l’inceste, il est des cas qui dérangent, qui font peur et dont on se détourne pour mieux se protéger. Voyez par exemple l’affaire Dutroux ou celle d’Angers qui horrifièrent les gens. La conscience se trouve alors confrontée à une catastrophe qui dépasse l’entendement. On ne marchande pas l’innocence des enfants et les faire souffrir est ignoble.

 

     L’inceste - considéré aujourd’hui comme un acte de pédo-criminalité - est plus répandu qu’on ne le pense. La société occidentale est en rupture avec ses traditions, en rébellion contre les religions, la morale et l’ordre naturel. On le constate souvent sur Internet où chacun profite de cet espace de liberté pour déclamer SA vérité. Chez les croyants, on oppose inconsciemment l’argument religieux à l’inceste. Bien que d'autres gens n’aient plus aucun respect pour des pratiques religieuses révolues, ils en gardent néanmoins la morale. En conséquence, ceux qui pratiquent l’inceste impose la loi du silence à leur entourage, ce qui fait qu’une chape de plomb, un pouvoir oppressif du silence pèse effectivement sur l’inceste.

     Des responsables publics parlent même de fléau à ce sujet : « Comment étendre au monde des idéaux de liberté et de démocratie pendant que dans nos maisons des monstres dévorent nos enfants ? »  Des sociologues n’hésitent pas à associer l’inceste à un  crime contre l’Humanité. D’aucun disent que les touristes occidentaux exportent leurs mœurs incestueuses comme les colons d’antan exportaient leurs maladies, pervertissant de fait des populations d’indigènes innocents. Encore mieux, on dit des enfants abusés qu’ils reproduiront plus tard sur leurs propres enfants les actes sexuels qu’ils ont vécus. Quant aux enfants, principaux concernés, ils tireraient du plaisir à avoir une telle relation avec leur parent. C’est un fantasme de tordu précisent les psys puisque la sexualité n’est pas encore inscrite en eux comme un désir conscient. Reste à définir à quel âge ils deviennent conscients. L’inceste pose d’une manière générale le problème angoissant de l’excès sexuel, de la démesure et de l’abolition de la conscience morale. Faut-il alors conclure à un constat dramatique, celui d’une société en pleine dérive face à la banalisation de l’inceste ? A voir les excès qu’on lit sur le Net, les détracteurs de l’inceste ont du travail avant d’arriver à leur fin. 

     Le lieu de tous les dangers, c’est d’abord la cellule familiale et son environnement immédiat. A l’évidence, un enfant de cinq ans agressé sexuellement par ses parents ne dit jamais non, ne se plaint pas ou ne prend pas d’arme pour se défendre. Ce n’est qu’une fois adulte qu’il comprend les conséquences de sa relation incestueuse. Conditionné plus tard par la morale sociale, il portera l’inceste en lui comme une tare, noyée dans le silence et la honte d’avoir été abusé. Mais alors, que penser de cette fille de quatorze ans ? Timide et boulotte, elle n’avait aucune amie au collège. Comment attirer l’attention des autres filles pour qu’on la prenne en considération ? Pour se rendre intéressante, elle raconta à une copine de classe que son père avait abusée d’elle, qu’il l’avait violé plusieurs fois. Un mensonge si lourd de conséquence que son père fut condamné à douze ans d’emprisonnement. Piégé par le système des adultes, elle n’eut jamais le courage d’avouer la vérité. Ce n’est qu’une fois majeure et rongée par le remord qu’elle reconnut son horrible imposture. On aurait apprécié que la justice fasse son travail, même tardivement, et punisse cette jeune fille devenue femme entre-temps. Hélas, il n’en fut rien.

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     Rendez-vous compte, d’après une récente enquête européenne, 87% des accusations d’enfants se révèlent être fausses ou exagérées. Un constat effrayant qui gagne aussi les prétoires français : des centaines de pères se voient accusés, souvent à tort, du pire des crimes. Certains y perdent leur honneur, leur emploi, leur femme et l'amour de leurs enfants. A force de protéger les enfants au détriment des parents, nous vivons un climat qui favorise ces dérives : « C’est épouvantable me disait une fille dont les parents divorçaient. Ma mère a accusé faussement mon père d’inceste pour gagner son procès. » 

     On a coutume de dire que l’enfant est un petit être innocent et totalement asexué. Pas si innocent que ça lorsque je repense à mes propres réactions. Ce fut en faisant ma toilette, en me lavant méthodiquement le sexe et le derrière que Maman me fit découvrir le plaisir des contacts intimes, des soins parfois intrusifs sur mon corps d’enfant. Que j’ais une érection dans ce cas, nous amusait beaucoup. Et je ne parle pas de l’allaitement à long terme. Incapable de m’en passer, il nous lia intimement pendant des années. L’emprise maternelle se construisit au fil des ans et noua des liens entre tendresse naturelle et séduction, entre fusion et confusion. Il n’est pas toujours facile de faire la distinction. En disant cela, je me souviens de cette maîtresse femme : « Un doigt passé rapidement dans ma petite fente de fillette pendant le bain dans le seul souci de propreté fut pour moi le big-bang du plaisir sexuel. » Dès son plus jeune âge, l'enfant explore son corps et en apprend les multiples ressources. Il voit ses parents nus et remarque les différences sexuelles. Même s’il ne comprend pas pourquoi, il devine, il entend, il voit parfois.

     Je pense aussi aux relations familiales qui ont tendance à se brouiller actuellement, favorisant de ce fait l’inceste. Les marques symboliques de la différenciation mère-fille s’estompent, les vêtements sont les mêmes et les rôles sociaux deviennent interchangeables. Plus rien ne distingue une mère de sa fille si ce ne sont ses rides aux coins des yeux. Pourquoi en serait-il autrement pour la sexualité ? L’adolescente, qui bouillonne d'émotions contenues, se retrouve dans les bras de son père pour un simple câlin paternel. Pensez-vous qu'elle reste inerte ? Et le père qui tient dans ses bras sa fille, une femme maintenant, reste-t-il de marbre quand il sent ses seins contre son torse ? Idem pour une mère qui embrasse son fils adolescent. Il est normal qu’elle soit troublée de le voir devenir homme. Et l’ado qui regarde les filles, normal aussi que sa mère en soit la référence. Moi, j’ai bandé pour la mienne ! Or ce qui retient les parents de passer à l’acte, c'est uniquement l’interdit de l’inceste et la menace d’un emprisonnement qui pèse sur leur tête. Où est la morale dans tout ça ? Quant aux frères et sœurs, aux cousins et cousines qui partagent leurs premiers émois sexuels, ils n’ont pas encore conscience de l’interdit porté sur leurs actes incestueux.

     Rien à voir avec ces viols d’enfants décrits par des médias à la recherche du sensationnel ou de ces associations, souvent excessives dans leurs propos, qui condamnent avec violence la déchéance de l’inceste : « Nous ne sommes pas tous des bourreaux emplis de cruauté disent des mères et des pères incestueux. Pourquoi opposer la vertu au sadisme, la morale à une sexualité libérée ? » Journalistes et associations se complaisent dans des détails sordides ou l’enfant se comporte toujours en victime abusée. Il faut dégoûter les foules de l’inceste et bannir définitivement ces conduites indignes. Et quoi de mieux que de mettre en avant la déchéance morale et la menace d’emprisonnement ? Dans tous les procès d’inceste ou de viol sur mineurs, la société ne retient que le coté sombre des affaires. Elle parle systématiquement d’agression sexuelle afin de choquer. Et oui, en droit coucher avec des enfants, même s’ils sont consentants, relève aujourd’hui d’un viol sur mineur, délit jugé par les cours d’assises ; des juridictions qui s’adressent aux personnes accusées d’avoir commis un crime. Or les crimes sont des infractions passibles d’une peine de réclusion ou de détention criminelle allant de 15 ans à perpétuité.

     La fascination du traumatisme incestueux est telle chez les gens puritains qu’elle fait écran à l’histoire même des enfants en les réduisant systématiquement à un statut de victime. S’ensuit sur le plan juridique une véritable instrumentalisation avec toute une série de mesures, placement, éloignement, surprotection qui finit par isoler l’enfant du milieu familiale. L’exclusion de la mère ou du père abuseur remplace le travail d’écoute et de recherche sur la nature même des liens de filiation. Des décisions discutables à mon avis. Ne reviennent-elles pas à décider à la place de l’enfant ce que doit être son devenir au risque de l’enfermer dans la passivité ? On pense la mise à l’écart du parent incestueux suffisante pour protéger les enfants et leur permettre de se reconstruire. Et pourtant, cela ne les empêche pas de se scarifier, de faire des fugues ou des tentatives de suicide. L’emprise du parent abuseur risque très vite d’être remplacée par celle de l’institution qui prend en charge l’enfant abusé. Réintroduire l’histoire et le devenir du parent incestueux rappelle à l’enfant ses liens de filiation. La stigmatisation, la diabolisation, l’exclusion, l’isolement  des enfants abusés suivit de l’élimination du parent abuseur ne font que renforcer leur confusion identitaire de victime honteuse, condamnée à jamais à la mort psychique. Pour que la séparation soit réparatrice, il faut écouter ce que dit l’enfant. Ne jamais s’entretenir avec lui de sa mère ou de son père incestueux, c’est lui signifier qu’ils sont interdits. N’est-ce pas une nouvelle fois l’abandonner dans ses interrogations et ses doutes, dans ses peurs et sa culpabilité, n’est-ce pas le maintenir sous la menace du non-dit et de la soumission ?

     Croyez bien que je compatis pour ces enfants abusés qui ont souffert de parents violents ou irresponsables, de prédateurs sexuels ou de pédophiles. J’ai conscience qu’ils sont traumatisés à vie et qu’il leur est difficile de se reconstruire. Devenu adulte, ils se confieront rarement à un proche ou à un service social ne voulant pas que leurs confidences salissent leur réputation et celle de leur famille. Ils auront honte de supporter les effets d’une procédure judiciaire ravageuse et voir leur parent en prison est une responsabilité lourde de conséquences. On ne détruit pas facilement sa famille même si l’inceste vécu offense. Cela ne résout d’ailleurs pas leurs problèmes. Ceci dit, la société insiste tellement sur leur condition d’enfant abusé que ceux-ci finiront par être traumatisés. En conséquence, ils garderont souvent pour eux la relation incestueuse vécu au sein de leur famille. Les arguments avancés dans ce livre pour justifier l’inceste vécu avec Maman, ma Tante et ma Cousine ne pourront donc que les indigner… 

 

Par Microstring - Publié dans : L'INCESTE
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