Après ma troublante expérience de domination avec cette femme mariée adepte de BDSM, se posa la question de favoriser la femelle qui se manifestait si fortement en moi. D’un côté, ma conscience me dictait de vivre en homme viril, question d’équilibre social, mais cela brimait trop ma libido. De l'autre, être "femellisé" par une femme me stimulait tant que je devenais incapable de concevoir ma sexualité autrement. Fallait-il m’interdire ce bonheur pour des questions d’éducation et de bienséance ?
Je l’ai maintes fois rappelé dans ces colonnes, l’identité de genre relève d’un comportement qui, à mon avis, ne doit pas être figé dans une dualité mâle-femelle que nous impose la société. Nous ne sommes pas homme ou femme, mais des êtres hybrides fait demasculinité et de féminité. Chaque homme doit pouvoir vivre ouvertement son identité de genre en fonction de son ressenti sans être condamnable par la société pour cela. Pourquoi les homos ont-ils le droit d'exprimer officiellement leur penchant sexuel alors qu’on interdit aux hommes comme moi de vivre ouvertement leur féminité ? Les femmes nous opposent à ce sujet une censure encore plus violente que celle des hommes.
Après mure réflexion, vivre ma sexualité sans plus aucune contrainte prima sur toute autre considération existentielle. J’en conclus qu’une femme qui s’excitait ouvertement à me "femelliser" et à développer mes seins était l’unique façon de vivre et d’exister sexuellement. Au moins, je ne serais plus frustré en vivant du mauvais côté du miroir à deux faces. J’avais maintes fois observé chez les femmes qui féminisaient des hommes une ouverture d’esprit qui leur permettait d’extérioriser un très haut degré de perversion. Ne voulant pas refaire la même erreur qu’avec mes amies ghanéennes, je décidai donc d’aller sans réserve là où me conduiraient les fantasmes de "femellisation" d’une telle femme. Or, trouver celle qui se passionnait pour mes penchants féminins demanda du temps. Ou les femmes rencontrées ne s’amusaient qu'à me féminiser provisoirement ou alors, c’était des dominatrices professionnelles, voire même des "gynarchistes castratrices" qui féminisaient les hommes pour mieux les soumettre à leur autorité. Empreint d'une expérience nouvelle, j’évitai donc ces femmes par la suite…
On se rencontra sur un forum porno, là où chacun étalait ses fantasmes les plus déviants. Son profile précisait qu'elle était une Domina de 28 ans qui recherchait un soumis mature pour en faire une pute et l'offrir à d'autres hommes. Elle ne précisait pas pourquoi et comment. Hormis son jeune âge, Yasmina n’avait rien d’une beauté fatale. Petit bout de femme dotée d’une poitrine trop généreuse et d’un corps tout en rondeur, elle se distinguait des autres femmes par ses envies perverses bien au delà de tout ce que j'avais vécu jusqu'à présent : " Les sites pornos permettent de vivre à fond mes propres déviances, disait-elle." Faisant table rase des tabous et de la pudeur qui entravent habituellement la sexualité, elle se disait incapable de trouver son plaisir autrement. Que ce soit l’homosexualité, la zoophilie, le BDSM où même l’inceste et la pédophilie, tout ce qui relevait de l’interdit sexuel l’attirait. A l'entendre, Sade était pour elle un enfant de choeur. Elle critiquait vivement la France et l'Occident en général pour ses lois sur la pédophilie qui obligeaient son pays à interdire de telles relations alors qu'elle rêvait de vivre cela avec une fille pubère.
Contrairement à ce que je croyais, je me rendis vite compte au cours de nos conversations sur le Net qu’elle manquait d’expérience. Ce n'était chez elle que des fantasmes liés à un état de manque. Elle le reconnut humblement, car dans son pays machiste, il était inimaginable qu'une femme exprime ouvertement ses préférences sexuelles vis-à-vis des hommes. C’est pourquoi elle se défoulait virtuellement sur le Net en espérant trouver un homme mature et soumis encore plus vicieux qu'elle. La perversité des hommes âgés l'attirait bien plus que tous ces jeunes qui ne pensaient qu'à tirer un coup.
Noire et de confession musulmane, elle sortait pourtant d’une relation somme toute banale, un amant qui ne comprenait rien à ses attentes. Frustrée à cause de la misogynie des hommes de son pays, dominer sexuellement un mâle par réaction stimulait fortement sa libido. Elle savait ce qu’elle voulait : trouver un homme soumis, aussi vicieux qu'elle, avec qui elle fonderait une famille unie en partageant ouvertement ses délires marginaux sans aucun tabou. Sans succès d’ailleurs, car elle exigeait des trucs si bizarres que les quelques hommes avec qui elle discutait sur le Net craignaient pour leurs fesses. A défaut d’un soumis pervers à sa disposition, elle se nourrissait des fantasmes de ceux divaguant sur Internet. Un monde de fantasmes virtuels si extravagants que cela la marginalisait encore plus.
Bien que les attirances sexuelles de Yasmina n’aient rien à voir avec la féminisation à laquelle j’aspirais, découvrir une femme aussi perverse m’attira irrésistiblement. J’avais face à moi une égérie ouverte à toutes les perversions sexuelles. A mon avis, il devait certainement exister une situation sexuelle qui la choquerait. Or, plus je m’aventurai dans des descriptions scabreuses et plus cela l’excitait. Bien qu'elle soit adepte des lavements du colon, une seule chose la rebutait, la scatophilie. La provoquant jusqu'à l'outrance, je l’amenai sur un terrain interdit qui choquait les femmes. Je voulais tester sa perversité réelle, savoir jusqu'où elle était prête à aller. Je lui proposai le plus sérieusement du monde de nous marier, de fonder une famille ensemble et de vivre l’inceste à travers nos futurs enfants. Au lieu de la choquer, l'idée l’emballa. Elle me répondit du tac au tac que ce serait une aventure merveilleuse que d'éduquer nos futurs enfants ainsi. Aucun blocage sexuel chez cette femme. Elle avait conscience des lois contraignantes, mais espérait bien vivre sa propre sexualité en dehors de ces lois. Je vous le disais, une perle rare en matière de perversité tout en ayant conscience des valeurs traditionnelles quant au mariage et à la famille !
Rendez-vous compte, dès nos premières discussions, elle voulut d’emblée que je me fasse sucer le sexe et que je jouisse dans la gueule d'un gros chien. Je devais aussi prouver ma perversité en enculant le gros chien de mes voisins, actes zoophiles qui lui semblèrent tout à fait normaux. Une entrée en matière difficile à assumer pour moi... Un homme normal aurait pris ses jambes à son cou. Or moi, je restai, tellement je fus captivé par ses délires zoophiles. J'entrai dans son jeu en lui racontant mes propres expériences animales. Petit garçon, je m’amusai à faire jouir un chien errant du quartier. Je me souvenais comme il frétillait de la queue en me voyant. Dès que j'arrivais, il me sautait dessus, s’emparait de ma jambe avec ses pattes avant puis frottait son sexe chaud et poilu sur mon mollet à grands coups de bassin. Tandis que je caressais sa tête, il déchargeait rapidement son jus. Parfois, je préférais le branler. Il se couchait alors par terre sur le dos et se laissait faire en écartant ses pattes. Ce chien devint naturellement le partenaire privilégié de mes premiers jeux sexuels intimes. De voir cet animal de compagnie se jeter sur ma verge bandante et laper mon gland ajouta au plaisir de mes masturbations. Je me souvenais aussi de l’étonnement de ma cousine quand elle me surprit dans ces jeux indécents. Elle ignorait encore qu’on puisse éprouver du plaisir avec un chien. Sur mes conseils, elle essaya et ne résista pas à sa langue. Elle jouit en moins de trente secondes tellement elle éprouva de plaisir. De voir le chien se régaler autant avec sa cyprine m'excita beaucoup. Je fis aussi cela avec des chats. A cette occasion, je découvris combien leur langue était râpeuse.
Je lui racontai ausi que ce fut vers l'âge de neuf ans que je découvris les plaisirs de la masturbation et de l'orgasme. Et pourtant, je n'éjaculais pas encore. A l'adolescence, d’irrésistibles pulsions me poussèrent à me branler en permanence. Tel un obsédé, je jouissais plusieurs fois par jour. Je trouai systématiquement une poche de mes pantalons pour me masturber plus facilement. Je lui racontais aussi comment je me masturbais en classe au collège. De sentir le sperme chaud couler entre mes cuisses pendant le cours de math faisait que je recommençais immédiatement une seconde masturbation après. Je tenais à ce propos un petit calepin ou je notais consciencieusement mes multiples masturbations quotidiennes. Certains week-ends ou j'étais seul à la maison, j'arrivais à jouir plus de dix fois d'affilé. A la fin, je continuais tout de même à me faire jouir alors que plus rien ne coulait de ma verge bandante. Ah si seulement les adultes ne nous privaient pas de ces plaisirs à l'enfance, ce serait merveilleux de vivre sa sexualité dès la montée des hormones mâles. Je lui racontais aussi comment j'avais défloré ma cousine de treize ans suite à nos expériences communes avec ce chien errant. En ce temps, j'étais trop jeune pour avoir des orgasmes avec du sperme. Je jouissais, mais sans éjaculer.
D'entendre de telles confidences sur mon adolescence emballa Yasmina. Elle en conclut que j'étais une vraie "salope", en tout bien tout honneur…
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