Ce n’était là que le début d’une idylle particulière qui affola mes sens. Je me passionnai pour Fatou et finis par tomber follement amoureux. Son corps était parfait, une lourde poitrine, des fesses rebondies et un ventre à me rendre dingue. Comme ces deux femmes étaient inséparables, on fit donc ménage à trois. Fatou se donna avec tant de fougue par la suite que je m’éclatai comme jamais. Tantôt par devant, tantôt par-derrière, Mariam et moi la prenions ensemble. Ses fesses ouvertes à nos envies emballèrent ma libido à un niveau jamais atteint. Pour la première fois de mon existence, je rencontrais une femme qui adorait être prise par-derrière.
Tandis que Mariam s’embrasait pour mon cul, Fatou me confia ses fantasmes de féminisation. Était-ce lié à son côté lesbien ? Elle précisa qu’en chaque homme sommeillait une part de féminité, souvent inconsciente d’ailleurs, car réprimé par notre éducation de mâle. L’inversion des rôles sexuels me permettrait de découvrir une sexualité différente. Un univers nouveau s’ouvrirait à moi. Les deux femmes ne voyaient dans ma "sodomisation" que l’écho de cet état. Elles argumentèrent tant et si bien que je finis par abdiquer. Amoureux fou de Fatou, je mis provisoirement de côté mes prétentions de mâle. Se faire enculer par Amour n’est pas donné à tous les hommes. Restait à découvrir comment elle envisageait ma féminisation...
Pour que puisse s’amorcer ma féminisation, Fatou estima qu’il fallait y aller progressivement en évitant de choquer ma sensibilité de mâle. Elle s’occupa d’abord de mon corps. Pour cela, elle m’habitua aux soins cosmétiques et à toutes ces petites choses qui distinguent une femme d’un homme. Me livrer ainsi à elle me procura de délicieuses sensations. Je découvris entre ses mains les plaisirs masturbatoires avec des crèmes et des onguents qui parfumaient le corps.
Par la suite, Fatou me demanda de trouver un institut de beauté qui puisse m’épiler intimement. Quelle humiliation pour un homme ! Expliquer au téléphone une telle épilation ne fut pas facile. En ce temps-là, il n’était pas d’usage que les hommes se fassent épiler en institut. Je remballai ma fierté de mâle face aux jugements acerbes de certaines esthéticiennes. Malgré mon insistance, tous les instituts me refusèrent un rendez-vous. Nombreux furent ceux qui me prirent pour un obsédé sexuel. Après cette vexante épreuve, Fatou et Mariam conclurent que les blancs étaient des gens conditionnés par des habitudes puritaines qui faussaient leur jugement. Je fus bien d’accord. Elle me conduisit alors chez une copine black qui travaillait discrètement au noir comme esthéticienne. Je découvris à cette occasion toute une filière de petits boulots pratiqués en toute illégalité par des gens venus d’Afrique. Et ceci dans une ambiance joyeuse des plus agréables. Le rire et la bonne humeur de ces gens me changèrent des râleurs Parisiens.
Je pris goût à ces séances d’épilation à la cire encouragé par le fait que Fatou et Marial avaient horreurs des poils. Malgré la fugitive douleur ressentie à l'arrachage, c’était à chaque fois un grand moment de détente dans l’ambiance feutrée du salon d’esthétique de la copine black de Fatou. Mes habitudes évoluèrent tellement que je finis par apprécier ma peau douce et lisse comme de la soie. L'institut de beauté de cette femme devint pour moi le temple de la féminité. Je pris goût à l’odeur de la cire, à tous ces produits qui entretiennent la peau des femmes. J’appris tout des crèmes qui atténuent les rougeurs de l’épilation et les boutons à la repousse. Je me passionnai pour ces liquides onctueux aux parfums délicats qu’on étale sur le corps. Je trouvais un plaisir particulier à me masser la poitrine, le sexe et les fesses avec.
Je pris soin moi-même de chasser les poils rebelles avec une pince entre deux épilations à la cire. À mon tour, j'eus horreur de ces poils qui faisaient si négligés. Comme les femmes, j’avais sur moi en permanence une pince à épiler. Elle devint l'accessoire indispensable dans ma panoplie des produits de beauté. C’était des instants magiques ou j’oubliai tout. J’insistai particulièrement sur mon sexe et mon pubis, là où se manifestait auparavant une virilité bien poilue. Je faisais la guerre aux poils comme une femme. À m'occuper de mon corps ainsi, cela me rappelait en permanence le désir de féminisation de Fatou.
À force d’aller en institut pour me faire épiler, je devins inconsciemment semblable à toutes les femmes. Non, pire ! J’eus des théories sur la façon d’épiler, sur les poils incarnés et sur les lotions qui évitaient rougeurs et irritations de la peau. Je parlai de gommage comme une femme. Mes gestes dépilatoires furent ceux d’une femme. Mes réactions aux poils devinrent celles d’une femme. Avec l’épilation à la cire, c'était trois semaines d’une peau douce et agréable avant que les poils ne repartent à l’assaut de mon corps. Malheureusement, après chaque épilation ou à chaque repousse, c'était un vrai calvaire. Rougeurs et irritations firent que je m’arrachai la peau pendant plusieurs jours. Au niveau de la poitrine et du pubis, cela devint un véritable calvaire au point que je me grattais jusqu'à m'arracher la peau. Les poils repoussaient drus et épais, des poils de mec qui laissaient d'horribles des marques sur ma peau. Malgré les conseils de l’esthéticienne, rien n’y fit. Crèmes et lotions, toutes plus miraculeuses les unes que les autres, n’y changèrent rien. Dur dur d’être lisse comme une femme quand on est un mec…
Et que dire de cette récente séance d’épilation teintée d’un érotisme particulier ? Normal qu’ensuite les esthéticiennes prennent les hommes pour des obsédés sexuels. Fatou et Mariam m'accompagnaient ce jour là chez leur copine esthéticienne. Celle-ci venait juste de terminer mon épilation et s’apprêtait à appliquer sur mon corps une lotion huileuse pour retirer les traces de cire encore collées à ma peau. Avec un sourire complice, Fatou lui proposa de le faire elle-même. La copine se retira et s'occupa d'une autre cliente. Fatou s’empara alors de la lotion et commença à masser mon corps avec. Très vite cela dégénéra et je finis par avoir une érection. Elle s’amusa avec mon sexe, décalotta le gland et passa des petits coups de langue furtifs dessus. La situation fut si excitante que Mariam s’empara à son tour de ma verge, l’enduisit généreusement avec la lotion huileuse et me masturba violemment tout en étirant mes bourses. Excitée, Fatou se caressa le clitoris puis s’accroupit sur mon visage pour me faire gouter sa chatte. Tandis que je jouissais comme un fou, elle déversa dans ma bouche tout son plaisir...
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