Deuxième semaine de traitement
Huitième jour, Vendredi 11
Suite à mon coup de folie d’hier, les effets secondaires décrits au
chapitre précédent se manifestent à nouveau fortement. Impossible de me concentrer sur une tâche précise. J'ai la tête grosse comme une pastèque et une fatigue chronique.
Coté sexe, ma verge reste molle malgré l’excitation ressentie à la pensée
d’avoir bientôt une poitrine. J’essaie de me masturber, mais rien ne vient. Bizarre ce sentiment de perdre ma virilité et de lui préférer ma cure hormonale. J’explique mon geste d’hier à Yasmina.
Elle me le reproche et me rappelle qu’on ne joue pas avec les hormones. Je lui rétorque que les hormones agissent plus efficacement par l’intestin - à l’instar de ce médicament à base d’œstradiol
que les femmes s’enfoncent dans le vagin. Il s'en suit une meilleure absorption pour des doses moindres. De par sa formation de sage-femme, Yasmina me confirme cela, car le rectum regorge
de veines qui facilitent le passage de l’œstradiol dans le sang. Elle me conseille de me procurer cette fameuse hormone par voie vaginale afin de l’essayer. Il faut que je retrouve d’abord son
nom.
Normalement je devrais être à une réglette d’Oestrogel cette semaine. On convient donc de passer à cette posologie, la moitié sur le ventre et l’autre dans le rectum à titre d’essai. Le soir venu, je ne suis pas assez excité pour en mettre dans l’anus.
Dixième jour, Dimanche 13
A quatre heures du matin, ma copine transsexuelle Amber, celle qui m’a
procurée les hormones, passe me voir alors que je dors profondément. J’ai un faible pour son jeune corps androgyne et sa verge d’une dimension appréciable. Complètement soule et droguée,
elle a fait la fête toute la nuit. Excitée comme une salope, elle veut me défoncer le cul. A cette idée, j’aurai dû bander d’excitation. Mais rien ne se passe au niveau de ma libido et de mon
sexe.
Elle me viole littéralement en ne recherchant que son propre plaisir et moi, je me donne passivement en levant mon cul. Malgré la douleur ressentie, la sensation de lui appartenir et d'être l'objet de son plaisir me procurent un plaisir de femelle. Mais face à la douleur, je ne peux me retenir de crier. Ce qui l’excite encore plus. Essoufflée, elle s’écroule littéralement sur moi après avoir joui à grands coups de reins. Je voulais lui confier que les hormones féminisantes qu’elle m’avait achetées étaient pour moi, mais comme elle s'est endormi subitement, j'ai gardé cela pour moi.
Je comprends à présent ce que ressent une femme qui est prise brutalement par son amant. J'adore cette situation trouble où on ne sait plus qui fait l'homme et qui est la femme.
Je reste dominé toute la journée par des pulsions sexuelles incontrôlables. Excité par ma relation de la nuit, je me branle pendant que mon amie transsexuelle récupère de sa nuit agitée. Pour voir si je suis encore capable de jouir, je me masturbe et réussis, mais en bandant mou.
Toujours des maux de tête, une grande fatigue et des problèmes de vision qui pertubent ma vie. Plus aucun entrain. Un coup de barre en fin de matinée m’oblige à me recoucher. Mais quel bonheur de sentir enfin mes mamelons se durcir et devenir sensible aux moindre frottements. Ces symptômes annoncent que les glandes mammaires se réveillent. D'ici un mois, je devrais sentir une petite excroissance sous les mamelons. Ce qui me fait tâter mes seins à longueur de journée.
Face aux fantasmes de Yasmina, une femme diabolique, moi qui étais un homme lucide et rationnel, il y a peu d'espoir aujourd’hui que je le reste. Soumis à cette femme, je me sens prêt à tous les excès sexuels…
Onzième jour, Lundi 14
En ce jour de la saint Valentin, maux de tête, vertiges, fatigue,
difficultés à respirer, pouls accéléré et nausées s’estompent un peu. Il subsiste encore une légère angoisse et mon cœur se manifeste par à coup. Mon corps semble tout de même s’accoutumer au
traitement.
Je n'ai plus du tout d’érection bien que je sois toujours dominé par des pulsions sexuelles incontrôlables. Ce matin au réveil, j’ai envie de me branler. Je bande mou, mais je réussis quand même à jouir. Yasmina aimerait, tel un soumis, que je boive le fruit de mes jouissances. Je souhaiterai lui offrir ce plaisir, mais après un orgasme, je ressens une si forte sensation d'écœurement que j'en suis incapable. Peut-être que j’y arriverai par la suite, lorsque les hormones auront modifié la consistance de mon sperme, qu'il sentira moins fort et sera plus transparent.
Le soir venu, j’étale une réglette d’Oestrogel aux endroits habituels. Mais une pulsion subite m’en fait aussi mettre dans l’anus.
Douzième jour, Mardi 15
Des maux de tête associés à des troubles de la vision le lendemain, un peu
comme si j’avais l’esprit embrumé par l’alcool. Une notion de l’espace plus flou aussi. Ce qui m’inquiète, c’est que je n’ai plus aucune volonté. Une très faible érection nocturne en fin de nuit
s'est fait sentir. Peut-être le dernier sursaut du mâle.
Je parle de ma cure avec Yasmina. J’adore la sensation d’être un cobaye qui expérimente son identité de genre. Expérimenter grandeur nature sur mon propre corps les effets des hormones féminisantes et constater leurs réactions nous emballe beaucoup. J’ai conscience par mes comportements de jouer avec ma virilité, mais qu'importe puisque Yasmina me conditionne dans ce sens. Elle préfère ma bouche et mon cul à une verge bandante.
Je reste à une réglette d’Oestrogel.
Treizième jour
Toujours des troubles de la vision et des maux de têtes, une vision de l'espace
très floue qui me gâchent la vie. J’ai pris l’apéritif le soir chez un ami médecin. Il ignore tout de ma démarche de femellisation. Par contre,
je lui ai confié que je me sentais faible et sans entrain, que mes articulations me faisaient souffrir et que mes jambes me lâchaient. Impossible de faire du sport pour entretenir ma forme dans
ces conditions. Un état de faiblesse général qui handicape sérieusement ma vie. Il a pris ma tension : normal…
Mes mamelons deviennent si sensibles que le moindre frottement sur mes
vêtements est difficilement supportable. Plus question de les pincer pour le plaisir car cela est trop douloureux. Mes coups de folies hormonaux se calment. Je reste à une réglette.
Quatorzième jour
Cela fait deux semaines que j’ai débuté ma cure. Ma perception de
l’espace est différente, l’impression de flotter sur un nuage. Lorsque je conduis, impossible de me concentrer, ce qui fait que je ne perçois moins bien les pièges de la route. Cela
m’oblige à rouler plus lentement. Oestrogel travaille mon corps et mon esprit en profondeur. Une sensation étrange
qu’il se passe quelque chose dans ma tête. Un combat entre l’homme que je suis et la femme que je deviens. Cela ne manque pas de m’interroger. Je vais sur le Net, mais je ne trouve personne
avec qui parler de mon état. La plupart des hommes avec qui je discute affabule sur la féminisation hormonale mais sans faire le grand saut.
Si j’augmente la dose d’Oestrogel comme prévu, les effets secondaires reviennent. A croire que j’ai atteint le seuil de tolérance. Mettre du gel dans mon rectum me déstabilise aussi. Sans compter l’irritation des muqueuses de l’intestin asséchées par l’alcool contenu dans cette préparation, les multiples lavements pour rester propre et les quelques hémorroïdes qui se manifestent sur mon anus. Contraint et forcé, j'arrête les applications dans le rectum. Je reste donc à une réglette.
Sur le plan sexuel, cela fait quatre jours que je n’ai pas joui. Bien que je sois toujours aussi excité, je ne ressens aucune envie de me branler. C’est une excitation plutôt cérébrale. Envie d’écrire sur ma féminité et de me voir aves des seins de femme plutôt que de jouir comme un mec.
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