Etre transsexuelle est un état qui se distingue nettement du travestissement. Et pourtant les gens de la rue font généralement la confusion. Contrairement aux travestis qui ne remettent pas en cause leur statut d’homme, les transsexuelles se sentent femme dans leur tête et prisonnières de leur corps d'homme. Elles aspirent à vivre pleinement en femme et rejettent leur côté mâle. Une erreur de la nature dont elles ne sont pas responsables et qu'il leur faut assumer toute leur vie face à une société qui se moque d'eux. Les plus chanceuses hériteront d’un corps androgyne facile à féminiser. Mais pour les autres, ce sera un calvaire difficile à assumer. Voyez le très sérieux site américain à ce sujet. Une mine d'informations pour qui veut devenir femme : http://www.transgendercare.com/default.asp
Dès leur petite enfance, ces « garçons manqués » rêvent de féminité. Ils se sentent plus proches de leur mère que de leur père. Ils l’aident aux tâches ménagères et préfèrent la poupée de leur sœur plutôt que le ballon des garçons. Ils se sentent filles dans l’âme et se comportent naturellement comme telle. Alors que les garçons rêvent de poils et de muscles, eux se maquillent en cachette, enfilent le soutien-gorge de leur mère et glissent leur petite verge dans une culotte de leur sœur. Ils s’essaient à toutes ces petites choses qui font le secret des femmes. Et quel plaisir de se découvrir face au miroir de la salle de bain maquillé et habillé comme une vraie fille ! Confus d’être surpris ainsi accoutré, ils trouvent injustes les remontrances des parents et du père en particulier.
Confrontés sans cesse à leur élan de féminité naturelle par rapport aux conventions d’une société qui les obligent à vivre en garçon, ils deviennent malheureux. Se maquiller et s’habiller en femme ne relèvent pas d’une pulsion sexuelle passagère comme chez les travestis, mais d’un état normal qu’ils désirent vivre au grand jour. Devenus ados, ils sympathisent avec les filles de leur classe. Très vite, ils deviennent la proie des garçons qui ne pensent qu'à se faire sucer par ces garçons androgynes. Ils font alors l’expérience de la fellation avec les garçons du collège ou avec des hommes plus âgés. Ceux-ci leur permettent enfin d’exprimer leur féminité. Influencés par d’autres garçons efféminés, ils se procurent des hormones féminisantes en cachette de la famille. Les parents assistent impuissants à la transformation de ce fils en fille. Les réprimandes familiales ne changeront rien au destin de ces garçons. Avant même d’être majeurs, ils fuguent ou quittent le « cocon familial » pour fréquenter les transsexuelles. Enfin libérés des contraintes familiales, ils franchissent toutes les étapes de la féminisation avec elles. Leur début en femme ne sera que du bonheur.
Je me demande si traiter ces garçons aux hormones féminisantes bien avant que la puberté ne marque de son empreinte mâle ces filles d’un genre particulier ne serait pas plus avantageux. En empêchant bien avant la pré-puberté les hormones mâles d’agir, les hormones femelles neutraliseraient leur physique masculin, favoriseraient leur apparence féminine tout en développant les caractères sexuels secondaires féminins. J'imagine le bonheur d'un garçon efféminé de dix ans qui se sent fille en voyant ses seins se développer comme ceux de ses copines de classe. Cette réaction féminine lui permettrait de se sentir mieux dans sa peau et favoriserait une meilleure intégration sociale puisque ses traits et son corps seraient plus conformes aux attentes de la société. Le problème serait de déceler cette dysphorie de genre dès la petite enfance sans la confondre avec celle des travestis. En diagnostiquant ces comportements très tôt, les psys se rendraient vraiment utiles. Cela éviterait à ces garçons efféminés bien des désagréments plus tard.
Comme les transsexuelles se sentent femmes jusque dans les moindres cellules de leur corps, elles font tout pour corriger ce qu’il convient d’appeler une erreur de la nature. Une hormonothérapie féminisante aux effets secondaires difficilement supportables, une chirurgie esthétique coûteuse et, ultime étape, l’opération du sexe qui leur donne un vagin à la place du pénis, ce que les spécialistes appellent une réassignation sexuelle. Et dernière ligne droite, une identité féminine devant l'état civil. Je ne parle pas du suivi médical durant des années et des interminables formalités administratives qui en découlent. Renier leur sexe d’origine et changer d’identité officiellement se transforme en une sinécure, un difficile chemin de Croix pour ces gens. Mais être Femme est à ce prix pour elles.
De par une société qui les rejette, ces filles d’un genre particulier finissent par se marginaliser la plupart du temps. Elles se cachent le jour et vivent la nuit, seul moyen pour elles d’exprimer ouvertement leur féminité sans essuyer le regard inquisiteur des gens ou se faire insulter par les jeunes. Voyez leur succès dans certains cabarets, dans des boites de nuit spécialisées ou au bois de Boulogne la nuit.
Parce qu’elles se sentent femmes, elles sont sexuellement attirées par les hommes. Ne leur demandez pas de coucher avec une femme, c’est contre leur nature. Coucher avec des hommes généreux leur permet de se sentir femmes, mais aussi de se payer les luxueuses toilettes et les coûteuses opérations chirurgicales qui feront d’elles des femmes. Cela finit par altérer leur caractère à la longue. Confronté en permanence à la sexualité des hommes, la plupart d’entre elles dérivent vers la prostitution et l’argent facile.
Un dernier mot à leur sujet, et pas des moindres. Les transsexuelles non opérées tolèrent que leur « mari » s’égare parfois entre les bras d’une femme, ne serait-ce que pour compenser une hétérosexualité qui lui manque. Elles ont conscience que leur mec ne se satisfait pas uniquement de leur verge, même si elles offrent leur « chatte » avec toute la passion de l’Amour. Par contre, il ne sera jamais question de toucher à une autre transsexuelle. Jalousie de femme…
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